Bonjour, tout le monde. Merci d’être avec nous.

Quel plaisir d’être de retour chez nous, à Vancouver, après avoir effectué de formidables visites à Calgary et à Victoria au cours des derniers jours. Je viens de terminer une discussion productive avec des représentants, des travailleurs de première ligne et des intervenants locaux sur une question qui a suscité beaucoup d’inquiétudes ces derniers temps d’un bout à l’autre du pays. Je parle, bien entendu, de la crise des opioïdes qui sévit ici, au Canada, et qui n’est rien de moins qu’une terrible tragédie, particulièrement ici, en C.‑B.

La première chose que j’ai faite ce matin a été d’accompagner des membres du Service de police de Vancouver avec le ministre Sajjan qui, comme vous le savez, est un fier ancien membre du Service de police de Vancouver, afin de constater de nos yeux les conséquences de la crise des opioïdes pour le centre-est de Vancouver et les gens qui y vivent. Les conséquences ont été dévastatrices. Des familles déchirées, des communautés changées à jamais, des proches disparus trop tôt.

Nous avons rencontré des Canadiens de partout au pays à ce sujet et avons écouté leurs préoccupations durant des mois, y compris, récemment, celles du groupe de travail des maires des grandes villes. Et nos avons pris des mesures concrètes pour nous attaquer à ce problème de front. Il y a quelques semaines, le gouvernement du Canada a annoncé de 65 millions de dollars supplémentaires destinés à la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement concernant les opioïdes.

Nous avons également annoncé l’octroi d’une aide d’urgence de 10 millions de dollars supplémentaires pour les mesures d’intervention ici, en Colombie-Britannique, où, comme nous le savons, la consommation d’opioïdes a monté en flèche. Nous ne nous sommes pas arrêtés là. En effet, nous avons récemment rétabli parmi les piliers de notre stratégie complète de lutte contre les drogues les produits visant à réduire les méfaits des drogues, notamment en élargissant l’accès à la naloxone. De plus, nous avons fait adopter à la Chambre des communes le projet de loi C-37 qui, s’il est adopté au Sénat, simplifiera le processus selon lequel les communautés peuvent demander la mise en place de sites de consommation sécuritaires.

Comme nous le savons, le Canada n’est pas le seul pays qui fait face à cette menace mortelle. Lorsque je suis allé à Washington, il y a quelques semaines, le président Trump et moi avons annoncé que le Canada et les États‑Unis allaient collaborer en vue d’endiguer le flux d’opioïdes illégaux qui traverse nos frontières.

Nous avons également établi un partenariat similaire avec la Chine. La GRC travaillera avec le ministre chinois de la Sécurité publique pour empêcher l’entrée au Canada du fentanyl et d’autres opioïdes illicites.

En travaillant de près avec nos collègues à l’échelle locale, provinciale, nationale et internationale, nous allons élaborer des solutions à court et à long terme pour remédier à ce problème, un problème qui a déjà fait beaucoup trop de victimes.

Bien sûr, nous avons encore beaucoup de travail à faire. Mais nous sommes déterminés à travailler en proche collaboration au cours des mois et des années qui viennent afin d’apporter aux communautés touchées un soutien véritable et durable; une aide à court terme et un plan d’action en vue de traverser et de terrasser cette crise terrible.