Merci, Philippe, pour cet accueil chaleureux et pour ce beau partenariat sur lequel on travaille depuis bien des années. On est en train de livrer pour les Montréalais, pour les Québécois, pour tous les Canadiens, et je suis vraiment content d’être ici avec toi aujourd’hui. C’est un grand plaisir d’être ici de retour à Montréal aux côtés du premier ministre Couillard et de la mairesse Plante, pour cette annonce importante. Je tiens également à saluer notre député local, Nicola Di Iorio… Où est-ce que tu es, Nicola… voilà, Nicola, ainsi que Pablo Rodriguez et Filomena Rotiroti, qui font de l’excellent travail ici pour les gens de leur circonscription. Je veux aussi saluer d’autres députés fédéraux qui sont ici : Marc Miller, qui est notre secrétaire parlementaire pour l’infrastructure et député de Ville-Marie; Anju Dhillon, députée de Dorval; Emmanuella Lambropoulos, députée de Saint-Laurent; et aussi, deux autres amis, Thomas Mulcair, député d’Outremont, et Mario Beaulieu, député de la Pointe-de-lÎle, plaisir de vous voir ici aussi, messieurs.

Je suis particulièrement heureux que vous ayez pu vous joindre à nous parce que ce projet de prolongement de la ligne bleue jusqu’à Anjou figure parmi des enjeux les plus importants pour les Montréalais qui habitent l’est de l’île. C’est quelque chose que j’entends souvent depuis le tout début de mon aventure politique qui a presque dix ans, cela a commencé dans Papineau. Il faut vous dire la ligne bleue, elle nous est chère, dans Papineau. Je suis très fier d’avoir les sept dernières stations actuelles dans mon comté de Papineau; le pointillé, y’en a au moins un qui sera aussi dans Papineau quand on le continuera. Et on est très, très fiers, j’ai passé beaucoup de temps dans ces sept stations de métro pendant mes élections, puis je suis content d’en ajouter une huitième éventuellement si je suis encore autour, là. J’ai promis à Sophie qu’on y penserait.

Je suis certain, aussi, que c’est le cas pour tous nos amis députés ici, pour Filomena, Nicola, Pablo, et d’autres; ça fait des années que la portion de l’île, l’est, est sous‑desservie par les réseaux de transport existants, sans compter que de plus en plus de familles choisissent maintenant de s’y installer. Des parents qui travaillent au centre-ville, des jeunes qui font leurs études dans l’une des nombreuses universités, ou des centres de formation montréalais; des immigrants qui ont de la parenté dans d’autres quartiers de la ville. Il y a donc une demande encore plus forte qu’avant pour un transport en commun fiable, efficace et abordable, capable de mieux répondre aux besoins de tous, y compris des gens de la classe moyenne et tous ceux qui travaillent fort pour en faire partie.

Tous les ordres de gouvernement s’entendent sur la nécessité de mener à terme ce projet et d’améliorer la qualité de vie des résidents, en plus de faire de nos communautés des endroits plus verts. La modernisation des systèmes de transport en commun comme le métro est une étape essentielle que les grandes villes doivent franchir en vue de lutter efficacement contre les changements climatiques.

Ce sont des priorités importantes pour mon gouvernement et pour mes homologues. Cela dit, nous devons préparer le terrain pour assurer la réussite de ce projet. C’est pourquoi le gouvernement fédéral est fier d’investir 16 millions de dollars pour le développement du dossier d’affaires et la préparation de plans détaillés en vue du prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal. Le dossier d’affaires permettra notamment de compléter le montage financier du projet et de lancer les travaux de construction. Avec la contribution du gouvernement du Québec, on parle de 32 millions de dollars pour la réalisation de cette étape clé du processus.

L’annonce d’aujourd’hui s’inscrit dans l’engagement du gouvernement fédéral à faire de nos communautés des endroits où il fait encore mieux vivre, et nous savons que cela commence par les infrastructures. Une fois terminé, le prolongement de la ligne bleue se traduira par des déplacements quotidiens plus rapides, moins de temps passé dans la circulation et plus d’argent dans les poches des gens qui décideront d’échanger leurs voitures pour le transport en commun. Il ne fait aucun doute que le besoin d’un transport en commun meilleur et plus efficace en est un que se partagent toutes les communautés, petites et grandes, d’un bout à l’autre du pays. Les Canadiens ont besoin du transport en commun pour se rendre au travail à l’heure le matin et pour revenir à la maison pour le souper le soir. C’est aussi simple que cela.

C’est pourquoi notre gouvernement a approuvé plus de cinq cents projets dans l’ensemble de la province depuis le début de son mandat. La contribution totale s’élevant à 1,7 milliard de dollars. Dans le grand Montréal, ces projets incluent notamment la mise à niveau des systèmes de transport. Nous prévoyons également plus de 5 milliards de dollars supplémentaires destinés à la construction, l’expansion et l’amélioration des infrastructures de transport en commun, y compris l’ambitieux projet du réseau express métropolitain dans le cadre de la deuxième phase de l’entente. Nous travaillons présentement avec le gouvernement provincial pour finaliser l’entente et lancer des projets. Nous sommes impatients de poursuivre notre travail conjoint pour améliorer la qualité de vie des Montréalais, et faire de nos communautés des endroits meilleurs.