Bonjour tout le monde.

Bonne Journée internationale en rose!  

Aujourd’hui, on porte du rose pour dénoncer l’intimidation et soutenir ceux qui font face à la discrimination.

Si vous vous sentez seul, si vous ressentez de l’anxiété ou de la peur, sachez qu’on est là pour vous, aujourd’hui et tous les jours.

Avant de commencer, j’aimerais m’adresser à la communauté juive du Canada.

Ce soir, au coucher du soleil, vous allez célébrer le début de la Pâque juive.

Traditionnellement, les familles et les amis célèbrent cette occasion en se réunissant autour de la table du Seder, mais ce soir, les choses seront différentes.

Je sais que ça sera difficile de rester chez vous ce soir et de ne pas vous réunir avec les membres de votre famille élargie, mais c’est la meilleure façon d’assurer votre sécurité et celle de vos proches.

J’espère que vous pourrez quand trouver un moyen d’être en contact avec votre famille et vos amis, que ce soit au téléphone ou par appel vidéo.

À tous ceux qui célèbrent la Pâque juive : Chag Pesach Sameach.

Au cours des dernières semaines, on a tous eu à changer nos habitudes à cause de la pandémie.

Rester à la maison autant que possible et ne pas voir ses amis et sa famille demandent un effort d’adaptation important, mais, pour certains, la situation est encore plus difficile.

Si vous avez perdu votre emploi, si votre industrie a été durement touchée par ce virus – vous vous inquiétez pour votre famille et de votre avenir.

Cette situation est si difficile, parce qu’elle a évolué rapidement.

Pour des raisons hors de votre contrôle, votre vie entière a basculé en quelques semaines, et ça peut causer encore plus d’incertitude et d’anxiété.

On a donc mis en place de nombreuses nouvelles mesures pour aider les familles et les travailleurs, les aînés et les propriétaires d’entreprises à traverser cette période. 

On a mis en place un plan économique à trois volets qui apporte un soutien aux propriétaires d’entreprises, notamment avec de nouveaux prêts, mais qui aide aussi les personnes qui ne reçoivent plus de chèque de paie grâce à la Prestation canadienne d’urgence, et qui permet de préserver des emplois grâce à la Subvention salariale d’urgence du Canada.

 

Je sais qu’un grand nombre d’entre vous sont impatients de recevoir cette subvention. On demande aux partis d’opposition de se joindre à nous lors d’un rappel de la Chambre pour adopter le projet de loi afin que vous puissiez obtenir le soutien dont vous avez besoin le plus tôt possible.

Le Conseil des ministres se réunira cet après-midi.

Comme d’habitude, la plupart des membres du Conseil des ministres participeront à la réunion par téléphone alors que je participerai à celle-ci en personne pour discuter des prochaines étapes.

Depuis qu’on a annoncé la subvention salariale, on a eu beaucoup de conversations avec les gens d’affaires, des syndicats et des travailleurs.

Je veux les remercier pour leurs conseils et leurs perspectives.

Ces conversations nous ont aidé à adapter ce qu’on avait annoncé de façon à inclure un plus grand nombre d’entreprises et à aider plus de gens.

Et c’est ce dont je veux vous parler aujourd’hui.

On avait dit que les entreprises devaient démontrer que leurs revenus avaient baissé de 30 % ce mois-ci par rapport à l’année précédente pour recevoir la subvention.

On reconnaît que pour les organismes à but non lucratif, les entreprises à croissance rapide comme les startups et les nouvelles entreprises, ça peut poser problème donc on va assouplir ces conditions.

D’abord, les entreprises devront démontrer une baisse de 15 % de leurs revenus pour le mois de mars plutôt que 30 % pour tenir compte qu’en général, la pandémie a eu des conséquences sur leurs activités à la mi-mars.

Les entreprises pourront également choisir d’utiliser les mois de janvier et février à titre de période de référence pour démontrer une perte de revenus.

Pour ce qui est des organismes à but non lucratif et aux organismes de bienfaisance, on comprend que vous faites face à des réalités différentes en matière de financement.

Pour cette raison, vous auriez le choix d’inclure ou d’exclure les subventions gouvernementales lorsque vous calculez vos pertes de revenus.

Si votre entreprise est touchée par la COVID-19, le gouvernement vous donnera jusqu’à 847 $ par semaine pour chaque employé.

Et comme on l’avait annoncé, cette subvention sera rétroactive au 15 mars.

Depuis qu’on a annoncé la Subvention salariale d’urgence du Canada, on a eu beaucoup de conversations avec des intervenants et des travailleurs, qui nous ont fourni de précieux commentaires et qui nous ont aidés à peaufiner les mesures qu’on avait proposées.

Je les remercie de leur rétroaction.

On veut que ces mesures d’urgence soient aussi efficaces et inclusives que possible, alors on reste à l’écoute et on apporte des rectifications en cours de route.

On avait dit que les entreprises devaient démontrer que leurs revenus avaient baissé de 30 % ce mois-ci par rapport à l’année précédente pour recevoir la subvention.

On reconnaît que pour les organismes à but non lucratif, les entreprises à croissance rapide comme les startups et les nouvelles entreprises, ça peut poser problème donc on va assouplir ces conditions.

Les entreprises pourront choisir d’utiliser les mois de janvier et de février à titre de période de référence pour démontrer une perte de revenus de 30 %.

Et les entreprises devront démontrer une baisse de 15 % de leurs revenus pour le mois de mars plutôt que 30 % pour tenir compte qu’en général, la pandémie a eu des conséquences sur leurs activités à la mi-mars.

Pour ce qui est des organismes à but non lucratif et aux organismes de bienfaisance, on comprend que vous faites face à des réalités différentes en matière de financement.

Pour cette raison, vous aurez le choix d’inclure ou d’exclure les subventions gouvernementales lorsque vous calculez vos pertes de revenus.

Si votre entreprise est touchée par la COVID-19, le gouvernement vous donnera jusqu’à 847 $ par semaine pour chaque employé.

Et comme on l’avait annoncé, cette subvention sera rétroactive au 15 mars.

Notre gouvernement est conscient que les entreprises ne fonctionnent pas toutes de la même façon. C’est pourquoi on apporte des changements pour inclure le plus de gens possible.

On continuera de vous écouter, mais on espère sincèrement que vous utiliserez le soutien que vous offrent votre pays et vos concitoyens pour réembaucher et payer vos travailleurs.

Pour que notre économie passe à travers, les entreprises doivent survivre pendant cette période et les travailleurs doivent être payés.

Les chiffres sur l’emploi pour le mois de mars seront publiés demain, et cette journée sera difficile pour notre pays.

On est confrontés à un défi unique, mais je sais que, si on unit nos efforts, notre économie pourra se redresser et revenir en force.

Au cours des dernières semaines, on a instauré des mesures sans précédent dont la Subvention salariale d’urgence et la Prestation canadienne d’urgence pour aider les travailleurs, les familles et les entreprises.

Cela dit, certaines personnes ne sont pas admissibles aux prestations qu’on met en place.

D’autres ont besoin de plus de soutien.

Je pense, par exemple, aux pigistes, aux professionnels des soins à domicile et à ceux dont les heures de travail ont été réduites à 10 heures par semaine ou moins.

On est en train de trouver des solutions et on va vous aider.

Nos aînés traversent aussi des moments difficiles ces jours-ci parce qu’ils sont particulièrement vulnérables face à la COVID-19.

En même temps, ils s’inquiètent de l’impact de la chute économique sur leurs économies et des dépenses additionnelles à cause de cette crise.

On va donc avoir des mesures supplémentaires pour aider nos aînés les plus vulnérables bientôt.

Pour ce qui est des étudiants et des jeunes qui s’apprêtent à entrer sur le marché du travail, on va avoir plusieurs mesures pour vous appuyer, mais ce matin, on commence avec une première étape.

Pour aider les gens et les petites entreprises touchées par la COVID-19, on apporte des changements au programme Emplois d’été Canada cette année.

On donnera aux employeurs du programme une subvention pouvant couvrir jusqu’à 100 % des coûts associés à l’embauche d’étudiants.

On va également prolonger la date de fin d’emploi jusqu’à l’hiver, parce qu’on sait que certains emplois vont commencer plus tard qu’à l’habitude.

Et puisque de nombreuses entreprises ont dû réduire leurs activités, elles seront en mesure d’embaucher des étudiants à temps partiel.

Notre gouvernement encourage également tous les employeurs qui ont été touchés par la COVID-19 à faire des ajustements pour qu’ils puissent poursuivre leurs activités.

Par exemple, si vous dirigez une banque alimentaire, vous allez probablement faire des livraisons au lieu de servir les gens sur place, alors vous pourriez embaucher des étudiants pour vous aider.

On va aussi demander aux députés à l’échelle du pays de communiquer avec les entreprises et les organisations qui offrent des services essentiels dans leurs communautés pour trouver des moyens d’embaucher des étudiants durant cette période critique.

Dans ce climat économique, il est difficile pour les gens de tout âge de trouver du travail, mais les jeunes sont particulièrement vulnérables.

Ils viennent d’entrer sur le marché du travail, donc ils n’ont pas d’économies pour faire face à ce type de situation.

Ils ont aussi besoin d’expérience de travail pour obtenir leur prochain emploi et de l’argent pour couvrir leurs frais de subsistance et payer leurs frais de scolarité pour le reste de l’année.

Aujourd’hui, on fait un pas dans la bonne direction pour aider les jeunes à trouver du travail durant cette période difficile, mais je veux être clair : on va en faire plus. Tout comme on va en faire plus pour ceux qui ont besoin d’aide et qui ne sont pas admissibles aux prestations qu’on a annoncées jusqu’ici.

De plus, on travaille jour et nuit pour s’assurer que nos travailleurs de la santé de première ligne ont tout ce dont ils ont besoin pour sauver des vies et rester en sécurité.

Au cours de la nuit, on a reçu un demi-million de masques N95 de 3M. Les masques seront distribués à travers le pays, là où on en a le plus besoin.

Je sais que les dernières semaines n’ont pas été faciles, mais on va s’en sortir ensemble si tout le monde continue de suivre les consignes des experts de la santé publique.

Alors, s’il vous plaît, restez à la maison autant que possible.

Ne sortez que pour aller chercher des articles essentiels comme des aliments ou des médicaments et essayer de le faire seulement une fois par semaine ou moins.

Et quand vous sortez, n’oubliez pas de garder une distance de deux mètres avec les autres.

C’est la meilleure façon de rester en santé et de protéger nos travailleurs de la santé de première ligne qui en font tant pour nous aider.

Encore une fois, merci d’être avec nous ce matin.