Bonjour à tous. Bonjour tout le monde.

Je suis heureux d’être ici aujourd’hui avec le ministre LeBlanc, ainsi que la D^re Tam et le D^r Njoo.

Aujourd’hui, je vais parler de notre lutte contre la COVID-19, et des mesures qu’on prend pour créer des emplois et rebâtir un Canada plus propre.

Cette semaine, c’est la Semaine de la profession infirmière.

C’est l’occasion de souligner l’importance et l’expertise des infirmières et des infirmiers au sein de nos systèmes de santé.

Bien sûr, c’est aussi l’occasion de les remercier à nouveau pour leur travail.

C’est grâce aux efforts et au dévouement des infirmières partout au pays qu’on a pu traverser cette année difficile.

Hier, j'ai rencontré virtuellement des infirmières et infirmiers du Manitoba pour les remercier de leur incroyable travail et pour savoir comment les choses se passent sur le terrain.

J'ai pu constater par moi-même à quel point ils sont épuisés, mais aussi à quel point ils sont déterminés à être là pour les Canadiens.

Aux infirmières et infirmiers du pays, je sais que la dernière année a été difficile et que cette troisième vague l'est encore plus, mais vous continuez de vous investir pour vos patients et pour les Canadiens.

Merci pour votre dévouement, votre savoir-faire et votre compassion.

Notre gouvernement continuera de vous apporter tout le soutien dont vous avez besoin, des vaccins aux tests de dépistage rapide, en passant par l’EPI et tout le reste.

Notre lutte contre la COVID-19 n'est pas terminée.

Dans de nombreuses régions du pays, le nombre de cas est encore trop élevé et les hôpitaux subissent toujours une pression incroyable.

Mais il y a de l'espoir.

De plus en plus de Canadiens se font vacciner chaque jour.

Près de 50 % des adultes admissibles ont reçu au moins une dose de vaccin.

Le Canada figure parmi les trois premiers pays du G20 en termes de vaccinations quotidiennes.

D'ici l'été, on aura suffisamment de vaccins pour offrir à tous les Canadiens admissibles leur première dose.

Et d'ici septembre, comme on le dit depuis des mois, on aura assez de doses pour que chaque Canadien soit complètement immunisé.

Voici donc la situation : de plus en plus de Canadiens se font vacciner.

Mais comme on le sait, le nombre de cas est beaucoup trop élevé dans bien trop d'endroits. 

On ne pourra pas assouplir les restrictions en matière de santé publique tant que le nombre de cas n'aura pas diminué considérablement.

On veut tous un été où l'on peut voir nos proches et inviter des amis à des barbecues.

Cet été-là est possible. On peut avoir un été « à une dose ».

Mais pour cela, il faut que deux choses se produisent.

Tout d'abord, il faut maintenir en place les restrictions jusqu'à ce que le nombre de cas diminue considérablement, et accroître les efforts de dépistage et de recherche des contacts.

On doit effectivement limiter la transmission communautaire.

Ensuite, comme l'a dit la D^re Tam, au moins 75 % des Canadiens doivent avoir reçu leur première dose.  

Et on doit accélérer l'administration des secondes doses.

Si on y arrive, on pourra avoir un été plus normal et plus agréable.

Et un été « à une dose » nous prépare pour un automne « à deux doses », où l'on pourra parler de retour à l'école, de retour au travail, et de retour à une vie plus normale.

C'est ce à quoi pourraient ressembler les mois à venir.

Et cela me réjouit.

C'est à nous tous de rester vigilants, de suivre les directives de santé publique locales pour réduire le nombre de cas et de nous faire vacciner.

Jusqu’à maintenant, on a livré près de 20 millions de doses de vaccins aux provinces et aux territoires.

La semaine prochaine, comme pour chaque semaine de mai, on va recevoir 2 millions de doses du vaccin de Pfizer.  

Au Québec, la vaccination progresse très bien.

J’aimerais remercier tous ceux qui font partie de cet incroyable effort pour garder les Québécois et les Canadiens en sécurité. 

Si c’est votre tour de vous faire vacciner, vous pouvez faire votre part en prenant un rendez-vous.

Continuons à travailler tous ensemble pour en finir avec cette pandémie le plus rapidement possible.

Partout au pays, nos efforts se poursuivent pour combattre la troisième vague.

Notre gouvernement est prêt à faire tout ce qu’il faut pour soutenir les provinces et les territoires, et tous les Canadiens.

Au cours des dernières semaines, le Nunavut a connu une augmentation en flèche du nombre de cas de COVID-19.

Dès que les chiffres ont commencé à augmenter, on a réagi rapidement pour assurer la sécurité des gens en envoyant plus d'EPI et d'équipement médical.

Mais une aide encore plus importante est nécessaire, et c'est ce qu'on va fournir.

On travaille avec le gouvernement du Nunavut et NTI afin d'offrir une aide supplémentaire et immédiate au Nunavut.

Ce financement servira à répondre à divers besoins, notamment à assurer la sécurité alimentaire dans les communautés aux prises avec des cas actifs, à offrir un meilleur équipement informatique aux élèves qui doivent apprendre à distance et à fournir plus de services de santé pour protéger les gens.

La priorité de notre gouvernement est d'assurer votre sécurité, peu importe où vous vivez.

Et c'est exactement ce qu'on va continuer de faire.

Comme je l’ai dit la semaine dernière, on continue aussi d’aider les autres pays durement touchés par cette crise.

Ce matin, je peux confirmer qu’un deuxième avion des Forces armées canadiennes a pris la direction de l’Inde avec des ventilateurs médicaux – que nous avions en surplus – pour aider à soutenir leurs hôpitaux dans la lutte contre le virus.   

On le sait, pour se débarrasser de la pandémie une bonne fois pour toutes, il faudra l’enrayer partout dans le monde.

La lutte contre la COVID-19 est un effort mondial et le Canada va toujours être là pour faire sa part.

Notre grande priorité est d’en finir avec la pandémie.

Mais tandis qu’on entame ce qui, on l’espère, est la dernière ligne droite de la crise, on doit aussi entreprendre de favoriser une relance forte pour tous les Canadiens et toutes les communautés.

À ce sujet, aujourd’hui, j’aimerais parler d’une autre mesure importante qu’on prend pour rendre nos communautés plus connectées, créer des emplois et lutter contre les changements climatiques.

On a conclu un accord sans précédent en matière de transport collectif dans la région du Grand Toronto et de Hamilton.

Si vous vivez dans cette région – même si vous travaillez de la maison en ce moment –, je n’ai pas besoin de vous dire comment est la circulation routière.

Après une grosse journée au travail, on veut passer du temps en famille, et non pas dans notre voiture.

En plus, la circulation dense cause beaucoup de pollution.

C’est pourquoi on travaille en partenariat avec l’Ontario pour améliorer le transport collectif, sur lequel les gens de la région du Grand Toronto et de Hamilton pourront compter.

On investit plus de 12 milliards de dollars, notamment dans quatre projets de métro dans la région du Grand Toronto et dans un projet de transport rapide à Hamilton.  

Pour commencer, on investit dans le projet de la ligne Ontario, qui permettra d’avoir un trajet de transport rapide qui commencera à Exhibition Place, passera par le centre-ville et se rendra jusqu’au Centre des sciences de l’Ontario.

Quiconque vit à Toronto vous dira à quel point le métro est occupé. À l’heure de pointe, les usagers doivent parfois laisser passer deux ou trois wagons avant de pouvoir prendre place. 

Cet investissement majeur nous aidera non seulement à régler ce problème, mais aussi à créer des milliers de bons emplois et à décongestionner le réseau routier.   

Le deuxième projet pour la région du Grand Toronto est le prolongement vers l’ouest de la ligne Eglinton Crosstown.

Ce projet permettra de créer une ligne de transport rapide continu le long de l’avenue Eglinton, entre Scarborough et Mississauga, une partie de la ville qui a besoin d’un meilleur service transurbain.

Encore une fois, ce projet créera des emplois, réduira la congestion et assainira l’air dans la région du Grand Toronto.

Les troisième et quatrième projets de transport collectif de la région du Grand Toronto dans lesquels on investit sont le prolongement du métro Yonge vers le Nord et le prolongement de la ligne de métro à Scarborough.

Pour le métro Yonge, on va prolonger la ligne 1 Nord jusqu’à Vaughan, Markham et Richmond Hill.

Si vous vivez dans le nord de la ville, ça veut dire que votre trajet durera presque une demi-heure de moins.

Pour les gens de Scarborough, qui n’ont pas de bonnes options de transport collectif en ce moment, cet investissement permettra de mettre en place trois arrêts de plus le long de la ligne 2.

Voilà ce que cet investissement apportera à la région du Grand Toronto.

Et voici ce qu’il apportera à Hamilton.

On va offrir un soutien important pour le transport collectif rapide à Hamilton. Ce soutien servira à instaurer une ligne qui ira de l’Université McMaster à l’ouest, passera par le centre-ville et se rendra jusqu’au Eastgate Centennial Park à Stoney Creek.

Comme c’est le cas pour les projets de transport collectif de Toronto, cet investissement va soutenir l’emploi, améliorer les déplacements des gens à l’heure de pointe et réduire la pollution.

Grâce à ce financement de 12 milliards de dollars, les gens vont se rendre plus rapidement à destination, et il y aura des dizaines de milliers de voitures en moins sur les routes chaque jour.

De plus, une part de ce financement servira à l’achat de voitures de tramway carboneutres pour la Commission de transport de Toronto.

Non seulement ces tramways vont aider à assainir l’air à Toronto, mais cet investissement va protéger les bons emplois dans la classe moyenne à l’usine de production automobile d’Alstom de Thunder Bay.

Cette commande de voitures de tramway pour le transport collectif de Toronto va aussi aider à soutenir les travailleurs de l’usine d’Alstom à La Pocatière.

Le Canada est un chef de file dans le domaine manufacturier du transport collectif, que ce soit pour les autobus zéro émission ou les voitures de métro ou de train léger.

On va continuer d’encourager cette industrie ici au pays.   

La ministre McKenna vous donnera plus de détails sur ces investissements aujourd’hui et au cours de la semaine.

Le gouvernement fédéral écoute toujours la population canadienne. C’est pourquoi on a insisté pour inclure dans l’accord de financement des conditions essentielles à l’obtention de bons résultats à la fin des projets, notamment des bienfaits pour les communautés et l’environnement, du logement abordable et un plus grand engagement citoyen.

Mais ce qu’il faut retenir, c’est que le transport collectif rapide raccourcit les déplacements à l’heure de pointe, ce qui donne aux parents plus de temps avec leurs enfants et aux enfants, un avenir plus vert.   

Le transport collectif est au cœur d’une relance forte et de la croissance de la classe moyenne.

Il fait aussi partie de notre plan pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050.

Des investissements comme ceux-là sont essentiels si l’on veut rendre nos communautés meilleures et plus abordables – et en faire des communautés où il fait bon vivre.

En travaillant ensemble pour améliorer la qualité de vie des Canadiens maintenant et pour l’avenir, on va rebâtir un pays plus fort et plus propre pour tout le monde.