Comme les gens le savent, le Canada a été un chef de file mondial sur le plan de la vaccination, et ce n’est qu’une partie de ce que les Canadiens ont été capables de faire durant cette pandémie où on a vu tout le monde, des travailleurs de première ligne aux travailleurs communautaires en passant par les Canadiens ordinaires, répondre à l’appel, s’entraider, faire ce qu’il fallait pour nous permettre de passer à travers cette crise. Et tout cela a culminé avec la vaccination, avec le Canada affichant maintenant des taux de vaccination parmi les plus élevés du monde chez les Canadiens admissibles; c’est-à-dire ceux de 12 ans et plus.

Tous les ordres de gouvernement ont été là pour aider les Canadiens, particulièrement du côté fédéral, où on s’est empressés d’obtenir de l’EPI et des vaccins pour tout le monde, et où on s’assure d’avoir des doses de rappel pour les prochaines années, si elles s’avéraient nécessaires, selon l’avis que formuleront les experts du CCNI et ceux d’autres domaines concernant la façon de procéder.

Mais quand on parle des taux de vaccination élevés chez les Canadiens – 82, 85, 87 pour cent de Canadiens pleinement vaccinés dans certains endroits – on parle toujours des Canadiens admissibles parce qu’on sait, particulièrement ceux d’entre nous qui sont parents d’enfants de moins de 12 ans comme moi, que ce n’est pas encore tout le monde qui peut se faire vacciner. On a entendu dire que Pfizer a maintenant soumis un produit pour approbation réglementaire de Santé Canada, un vaccin pédiatrique pour les enfants de cinq à onze ans. Et c’est une excellente nouvelle. Je peux vous garantir que les gens de Santé Canada vont étudier cette demande avec une très grande attention.

Et même si je sais que tous les parents vont être impatients de faire vacciner leurs enfants le plus tôt possible, je demande aux gens d’être patients, parce que Santé Canada va prendre tout le temps nécessaire pour veiller à ce que les vaccins approuvés pour les enfants de cinq à onze ans, comme tous les vaccins dont l’utilisation a été approuvée au Canada, soient pleinement sûrs et efficaces. C’est extrêmement important de les soumettre à tous les processus nécessaires pour que les parents puissent être certains qu’une fois approuvés, ces vaccins seront sécuritaires pour leurs enfants afin de nous protéger, de les protéger et de protéger nos communautés et nos écoles à l’avenir.

Par conséquent, la nouvelle que je suis très heureux de vous annoncer aujourd'hui, c’est qu’on a travaillé directement avec Pfizer et que peu après l’approbation de ces vaccins pour usage pédiatrique par Santé Canada, on va recevoir des millions de doses au Canada; suffisamment pour vacciner tous les enfants de cinq à onze ans le plus rapidement possible.

On va avoir les réserves nécessaires pour permettre à tous les enfants de cinq à onze ans à travers le pays de se faire vacciner le plus rapidement possible après l’approbation de Santé Canada.

C’est une bonne nouvelle aujourd’hui. Santé Canada, comme vous le savez, est en train d’analyser les données et faire les processus rigoureux pour l’approbation du vaccin Pfizer pour les cinq à 11 ans. Ils vont prendre le temps nécessaire pour s’assurer qu’il soit sécuritaire et efficace, parce que tous les parents veulent que leurs enfants soient en sécurité, mais ils ne veulent pas prendre de risques non plus. Alors, vous pouvez savoir que si et quand Santé Canada va approuver l’utilisation de Pfizer… du vaccin Pfizer pour les enfants, ça va être sécuritaire de le faire pour vos enfants.

En même temps, je peux annoncer aujourd’hui qu’on a signé des ententes avec Pfizer pour que dès que ce sera approuvé pour utilisation au Canada, très peu après, nous allons recevoir assez de doses au Canada pour assurer la vaccination de tous les enfants au Canada de cinq à 11 ans. C’est une très bonne nouvelle pour tous les parents et tous les enfants à travers le pays, parce que ça fait longtemps qu’on veut s’assurer que nos enfants aient la protection additionnelle que la vaccination leur donnera, comme plus de 80 pour cent des adultes au Canada ont déjà fait.

Il y a quelques semaines, on a fait plusieurs promesses par rapport à nos priorités par rapport à la vaccination, par rapport à la lutte contre la COVID. On a livré sur notre promesse d’assurer un mandat de vaccination obligatoire pour les trains et les avions, un mandat de vaccination obligatoire pour les travailleurs de la fonction publique et, aujourd’hui, je suis content de pouvoir confirmer un troisième élément de cette promesse, c’est-à-dire la certification – ou la preuve de vaccination uniforme pour les déplacements à l’international, qui sera disponible à travers le pays.

On s’est engagés à mettre en place une norme nationale pour créer une preuve de vaccination qui sera émise par chaque province et territoire pour permettre aux gens de voyager à l’intérieur du pays, mais particulièrement à l’étranger. Aujourd'hui, j’ai le plaisir d’annoncer que l’ensemble des provinces et des territoires ont confirmé leur intention d’adopter une preuve de vaccination nationale normalisée. À ce jour, on a la Saskatchewan, l’Ontario, le Québec, la Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve et les trois territoires : le Nunavut, les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon, qui ont déjà mis en œuvre la preuve de vaccination nationale normalisée.

Vous pouvez la télécharger dans votre téléphone, l’imprimer ou en demander une copie par la poste si vous n’avez pas le matériel nécessaire, mais vous pouvez présenter vos preuves de vaccination dès maintenant dans toutes ces provinces. Et toutes les autres provinces ont accepté de se rallier et travaillent fort pour le faire. Ainsi, quand les Canadiens vont vouloir se remettre à voyager, ils auront une preuve de vaccination normalisée dont on va assumer la facture au niveau fédéral, comme on l’a dit, pour être certains que toutes les provinces puissent le faire, et on va également donner suite aux autres engagements qu’on a pris en lien avec la vaccination, la sécurité et la COVID, et qui consistent à faire adopter un projet de loi visant à protéger les travailleurs de la santé contre l’intimidation et le harcèlement, de manière à ce qu’on puisse se sortir de la pandémie et retrouver les choses qu’on aime.

Pendant qu’on va de l’avant avec ces mesures, cela rappelle aussi aux gens qui ne sont pas encore pleinement vaccinés de bien vouloir se faire vacciner. C’est le moyen grâce auquel on va tous pouvoir retrouver les activités qu’on aime, éviter d’autres confinements et veiller à ce que notre économie revienne en force et à ce que nos gens les plus vulnérables soient protégés le plus efficacement possible.

Troisièmement, et je vais passer la parole à… d’ici très peu à Chrystia Freeland pour en parler plus longuement, mais par rapport à la relance et la reprise économique, on a vu des bonnes nouvelles. D’abord le Canada a déjà repris 100 pour cent des emplois qu’on avait perdus le début de la pandémie. On voit beaucoup d’entreprises, beaucoup de croissance reprendre à travers l’économie, mais on reconnaît qu’il y a encore des secteurs qui sont durement touchés. On voit, par exemple l’industrie du tourisme, les restaurateurs, particulièrement dans les centres-villes, qui ont encore énormément de défis avec les implications de la COVID-19.

Et on a fait une promesse très directe aux Canadiens, qu’on allait être là pour les appuyer aussi longtemps que nécessaire, mais qu’on allait aussi être là pour assurer une relance économique forte et rapide, et donc je suis très, très content de pouvoir passer la parole maintenant à la ministre Freeland pour partager les éléments des prochaines étapes de notre plan pour lutter contre la COVID-19 et appuyer les Canadiens tout en facilitant une reprise économique rapide et forte.