On s’est engagés à continuer de faire partie de ce projet. Je pense que, soudainement, beaucoup de gens se rendent compte à quel point c’est formidable qu’un Canadien s’apprête à se rendre vers la Lune et fasse partie de cette mission qui retourne là-bas après 50 ans, mais ce n’est pas une décision sortie de nulle part. Elle n’a pas été prise du jour au lendemain. Le Canada et l’Agence spatiale sont un partenaire à part entière de la NASA et des missions spatiales depuis de très nombreuses décennies. Depuis… je sais qu’on a parlé du Canadarm 3, mais tous les Canadiens savaient ce qu’ils devaient faire chaque fois qu’ils voyaient la navette spatiale accomplir ses tâches de navette spatiale. Chaque fois, on cherchait à le voir : voilà un Canadarm, et voilà un petit drapeau du Canada sur le Canadarm, parce que c’était notre contribution à cette avancée extraordinairement importante que constituait la navette spatiale.

Ensuite, sur la Station spatiale internationale, le Canadarm 2 qui est en place en ce moment est un élément essentiel non seulement à l’assemblage, mais aussi au fonctionnement, aux travaux de réparation et à la poursuite des activités. Donc, en parlant de la station lunaire Gateway, c’était parfaitement logique qu’on se dise que, bien sûr, le Canada serait là avec notre robotique, le bras robotisé, le Canadarm 3 avec la difficulté supplémentaire de devoir compter sur l’IA en raison de la distance. Pour le contrôle, il va y avoir un Canadarm plus intelligent, mais le Canada est un chef de file mondial en IA aussi. Donc, savoir que nous sommes un élément clé dans un programme spatial beaucoup plus vaste est une décision que des générations successives d'astronautes, d'agences spatiales et de gouvernements canadiens ont prise. Par conséquent, c’est un moment très important, mais ce n'est qu'un moment dans une relation qui dure depuis des décennies et qui durera pendant des décennies encore, en retournant sur la Lune et en allant au-delà.