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MANITOBA

Madame Raymonde Gagné

Née au Manitoba, Mme Gagné a travaillé dans le domaine de l'éducation pendant plus de 35 ans. Elle a notamment été rectrice de l'Université de Saint-Boniface (USB) de 2003 à 2014. Durant cette période, elle a dirigé les démarches pour faire de cet établissement, qui avait le statut de collège, une université. Elle a également mené une campagne de financement de 18 millions de dollars – la plus importante de l'histoire de l'établissement – pour construire un nouveau bâtiment des sciences de la santé, pour étendre les capacités en recherche et pour bonifier le programme de bourses.

Avant de devenir rectrice, elle a été directrice des nouveaux programmes, directrice du Collège communautaire et de la Division de l'éducation permanente de l'USB ainsi que professeure en administration des affaires.

Avant son arrivée à l'USB, elle a été enseignante et directrice d’école secondaire ainsi que consultante en expansion régionale et industrielle au Nouveau-Brunswick. Elle est membre de l'Ordre du Canada, membre de l'Ordre du Manitoba, et lauréate du Prix Riel.

Elle participe à un grand nombre d’organisations ou conseils d’administration au Manitoba et ailleurs au Canada. Elle a été présidente de l'Association des universités de la francophonie canadienne, de 2005 à 2009, membre du Comité consultatif sur les langues officielles du Commissariat aux langues officielles du Canada de 2007 à 2009 et membre du conseil d'administration du Consortium national de formation en santé, qu’elle a coprésidé de 2009 à 2014.

À titre de rectrice de l'USB, Mme Gagné était membre du Conseil des recteurs des universités du Manitoba, dont elle a été élue présidente en 2012. Elle était également membre du Sénat de l'Université du Manitoba.


Le juge Murray Sinclair

Le juge Sinclair a été pendant plus de 25 ans au service du système judiciaire manitobain. Il a été le premier juge autochtone nommé au Manitoba et seulement le deuxième au Canada.

Il a été coprésident de l'Enquête publique sur l'administration de la justice et les peuples autochtones au Manitoba, ainsi que président de la Commission de vérité et réconciliation (CVR). À la tête de la CVR, il a participé à des centaines d'audiences qui ont eu lieu partout au Canada et qui ont abouti, en 2015, à la présentation du rapport de la CVR. Il a également supervisé un programme intensif de collecte de plusieurs millions de dollars en fonds pour soutenir divers événements ou activités de la CVR et permettre aux personnes ayant survécu de se rendre aux événements organisés dans le cadre de la CVR.

Le juge Sinclair a été invité à prendre la parole un peu partout au Canada, aux États Unis et ailleurs dans le monde, notamment dans le cadre des conférences Cambridge en Angleterre (à l'intention de la magistrature de divers tribunaux du Commonwealth).

Il a été professeur auxiliaire de droit à l'Université du Manitoba. Il est également très actif au sein de sa profession et de sa communauté. Il a remporté de nombreux prix, dont le Prix national d'excellence décerné aux Autochtones, le prix Égalité de l'Association du Barreau du Manitoba (2001), et son Prix de reconnaissance pour services exceptionnels (2016). Huit universités canadiennes ont décerné un doctorat honorifique au juge Sinclair.


ONTARIO

Monsieur V. Peter Harder

M. Harder a passé 29 ans dans la fonction publique fédérale, dont une impressionnante période de seize ans comme sous-ministre, notamment comme administrateur général du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, du Solliciteur général et de la Sécurité publique, ainsi que du Secrétariat du Conseil du Trésor. À titre de sous-ministre, il a supervisé le cheminement législatif d’innombrables projets de loi et il s’est présenté devant des comités permanents de la Chambre des communes et du Sénat.

De 2003 à 2007, il a agi à titre de représentant personnel du Premier ministre (sherpa) à trois sommets du G8. Expert des relations Canada-Chine, il a été élu président du Conseil d’affaires Canada-Chine en 2008.

Il est actif au sein de sa communauté et s’est vu décerner de nombreux prix, dont le Prix pour services insignes de la fonction publique et le Prix du bâtisseur communautaire de Centraide.

Il a présidé le conseil d’administration de la Fondation de l’Église Unie du Canada et de la Fondation des Jeux du Commonwealth. Il a aussi donné du temps à plusieurs organisations et œuvre actuellement pour le Centre national des Arts, la Glenn Gould Foundation, l’Institut canadien des affaires mondiales, l’Institut de recherche en politiques publiques et le Comité consultatif sur l’initiative Ukrainian Jewish Encounter. Il a également été invité à occuper la chaire de recherche sur les femmes et le travail de la Banque Royale, à l’Université Carleton.


L’honorable Frances Lankin

Mme Lankin a été directrice générale de Centraide Toronto pendant plus de dix ans. Elle a aussi été ministre et législatrice provinciale au sein du gouvernement de l’Ontario pendant onze ans (1990-2001).

De plus, elle a contribué à divers organes ou initiatives du gouvernement, dont le Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité et le Comité d’experts sur les subventions et contributions du gouvernement fédéral, ainsi qu’à titre de co-commissaire de la Commission pour la réforme de l’aide sociale en Ontario.

Elle est actuellement présidente du conseil d’administration du Conseil de presse national, elle siège au conseil d’administration d’Hydro One et elle préside le comité de la responsabilité sociale de la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario, dont elle préside le comité de la responsabilité sociale. Elle possède aussi une vaste expérience de bénévole au sein de plusieurs conseils d’administration.

Elle est membre de l’Ordre du Canada et elle a reçu des doctorats honorifiques de l’Université Queen’s, de l’Université Ryerson, et de l’Université Nipissing.


Madame Ratna Omidvar

Depuis son arrivée au Canada, en provenance d’Iran, Mme Omidvar a consacré beaucoup de temps à servir. Elle possède de l’expérience en matière d’immigration, de multiculturalisme, de diversité, de citoyenneté, d’intégration, et de droits des minorités.

Actuellement, elle est directrice exécutive fondatrice et professeure auxiliaire du groupe de réflexion Global Diversity and Migration Exchange au Ted Rodgers School of Management, à Ryerson University. Elle a été directrice exécutive et présidente de Maytree de 1998 à 2014. Pendant cette période, elle a fondé le conseil pour l’emploi des immigrants dans la région de Toronto ainsi que DiverseCity on Board. Dans les deux cas, le modèle a été reproduit à l’échelle nationale et à l’échelle internationale afin de favoriser l’intégration et l’inclusion des immigrants dans la population active et dans la communauté.

Mme Omidvar est actuellement présidente d’Opération Survie Syrie. Elle est aussi administratrice du Centre for Mental Health and Addiction (CAMH), de l’Institut Environics et de Samara. Elle est membre de l’Ordre du Canada, membre de l’Ordre de l’Ontario, et elle fait partie des rares Canadiens à avoir reçu la croix de l’Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne en reconnaissance de sa contribution à l’avancement des relations germano-canadiennes.

Elle a été reconnue en 2010 par le Globe and Mail au nombre des bâtisseurs de la décennie au Canada et elle a reçu un doctorat honorifique de l’Université York. Elle figurait sur la première liste de la diversité mondiale dressée par la revue The Economist en 2015, parmi les dix principaux champions de la diversité à l’échelle du monde.


QUÉBEC

Madame Chantal Petitclerc

Mme Petitclerc est à la fois une athlète de renommée internationale et une femme de cœur. À l’âge de 13 ans, un accident l’a privée de l’usage de ses jambes. Elle a surmonté l’adversité et de nombreux obstacles pour devenir un leader incontesté dans le monde du sport.

Ses médailles d’or aux Jeux paralympiques, olympiques, et du Commonwealth, les nombreux prix et marques de reconnaissance dont elle a fait l’objet, ainsi que sa nomination à titre de chef de mission de l’équipe canadienne pour les Jeux paralympiques de Rio, témoignent de son triomphe.

Ses nombreuses réalisations et son parcours personnel ont fait d’elle une conférencière de marque, reconnue à travers le Canada. Elle est porte-parole du Défi sportif AlterGo depuis dix-sept ans et ambassadrice de l’organisme international Right to Play.

Messagère inlassable de la contribution des personnes handicapées à notre société, elle joue définitivement un rôle dans le développement d’une société plus inclusive. Grâce à son action, elle inspire les personnes ayant des limites à les surmonter pour réaliser leur plein potentiel.

En raison des expériences qu’elle a vécues, Chantal a aussi été amenée à bien connaître les caractéristiques particulières des diverses communautés, ainsi que les procédures décisionnelles à l’échelle nationale. Ayant elle-même des limites fonctionnelles, elle est en mesure de bien comprendre les besoins de diverses minorités et souhaite contribuer à faire entendre leurs préoccupations.

Mme Petitclerc est compagnon de l’Ordre du Canada et chevalière de l’Ordre du Québec. Elle a reçu le trophée Lou Marsh de l’Athlète de l’année au Canada et elle a été intronisée au Temple de la renommée paralympique du Canada. Elle a aussi reçu quatre doctorats honorifiques. De plus, Chantal offre une contribution dynamique et un savoir-faire unique en siégeant à plusieurs comités et conseils d’administration.


Monsieur André Pratte

La carrière en journalisme de M. Pratte s’étend sur trente-sept ans, dont quatorze comme éditorialiste en chef au quotidien La Presse.

Tout au long de sa carrière, il a dû faire preuve d’indépendance et d’impartialité. Comme éditorialiste, il a fondé ses opinions sur des faits, des principes, et des raisonnements, plutôt que sur des préjugés, de la partisanerie, ou des intérêts. Il s’est fait très bien connaître au Québec et dans le reste du Canada pour ses fermes prises de position, qui permettent clairement de reconnaître en lui un leader et un influenceur de l’opinion publique.

Il détient un diplôme en sciences politiques et il a couvert la politique canadienne pendant la majeure partie de sa carrière, dont trois ans sur la Colline du Parlement, à Ottawa. Ayant dirigé les bureaux politiques de La Presse, il connaît bien la Constitution canadienne et la procédure législative. De plus, par son travail, il a acquis des connaissances dans un certain nombre de domaines, dont la pratique du fédéralisme au Canada et ailleurs dans le monde, les finances publiques, l’énergie, l’environnement, la gestion des systèmes de santé, la politique étrangère du Canada, les droits de la personne, et la situation des minorités culturelles et religieuses au Canada.