Transcription - Le PM Trudeau prononce une allocution en Saskatchewan sur le soutien des agriculteurs canadiens
Le PM Trudeau prononce une allocution en Saskatchewan sur le soutien des agriculteurs canadiens
Bonjour à tous. Merci à vous tous d’être ici aujourd’hui et merci, naturellement, à Ralph. Il me fait revenir en Saskatchewan chaque fois qu’il en a l’occasion et je suis toujours heureux de passer du temps ici, chaque fois que j’en ai l’occasion. Merci à vous de m’accueillir et merci de m’accueillir si chaleureusement, comme toujours.
Je tiens aussi à souligner que c’est un vrai plaisir d’être ici aujourd’hui en compagnie de Lawrence MacAulay, notre ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, qui a été très utile pendant nos discussions au sujet des causes et des impacts de diverses difficultés qu’on rencontre sur une ferme. Avant d’entrer en politique, Lawrence produisait des pommes de terre de semence et du lait comme agriculteur. Il comprend vraiment, en profondeur, à la fois des défis et les possibilités qui se présentent à nos agriculteurs, chaque jour et chaque semaine.
Ce matin, j’ai eu l’occasion de rencontrer la famille Lewis, qui pratique l’agriculture depuis trois générations en Saskatchewan, et bientôt quatre générations, en cultivant et récoltant toutes sortes de cultures – comme Brendan n’était pas mentionné dans mon discours alors il fallait que j’insiste sur cette quatrième génération – en cultivant et en récoltant toutes sortes de différentes cultures, y compris le canola, sur quelque 11 000 acres, pas très loin d’ici. Je voulais savoir ce que représentait une superficie de 11 000 acres et alors quelqu’un m’a dit que c’était environ le tiers de celle de la ville de Regina. Donc, c’est un bon morceau de terrain.
À la ferme des Lewis, Don, Todd, Rod et Brendan m’ont fait visiter leurs installations. Il est fascinant de voir le genre d’équipement et la nouvelle technologie dont ils se servent tous les jours. La constante volonté d’expérimenter, d’essayer de nouvelles choses, c’est un élément que nous avons reconnu le mois dernier dans notre budget. Nous investissons dans l’agriculture et dans l’agroalimentaire parce que nous savons qu’il existe un réel potentiel de croissance – si vous me permettez le jeu de mot – et pour créer davantage de bons emplois pour les agriculteurs canadiens.
Nous savons à quel point les agriculteurs travaillent fort. C'est pourquoi nous sommes convaincus que d’ici 2025, nous serons en mesure d’atteindre la cible ambitieuse d’exporter annuellement 75 milliards de dollars d’excellents produits que nous cultivons ici, chez nous. Ces exportations sont importantes parce qu’un plus grand accès aux marchés mondiaux donnera aux agriculteurs canadiens plus de chances de réussir, plus de chances de bâtir une vie meilleure pour leur famille et de renforcer les communautés agricoles partout au Canada.
Et le canola, comme je l’ai vu de mes yeux aujourd’hui, est l’une des cultures qui justifie notre soutien. Elle représente déjà des exportations de plus de dix milliards de dollars et le monde redemande sans cesse cette culture originaire du Canada. Par exemple, l’an dernier, comme l’a mentionné Ralph, le gouvernement et l’industrie ont travaillé ensemble pour que les cultivateurs de canola puissent continuer à exporter vers la Chine. C’est un marché qui vaut deux milliards de dollars en canola par an.
Je veux prendre le temps de vous dire comment nous y sommes parvenus. Notre ancienne ministre du Commerce, actuelle ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, est la fille d’un cultivateur de canola et elle a pris un peu du canola que son père avait fait pousser sur sa ferme, à Peace River, en Alberta. Elle en a pris un petit sac avec elle en Chine pour montrer la qualité de ce que produisent les agriculteurs canadiens. J’étais là au repas où elle l’a brandi devant le premier ministre en disant que c’était de la très bonne qualité. Et elle a insisté sur le fait que le Canada soutient ses agriculteurs et les cultures de calibre mondial qu’ils récoltent.
En travaillant ensemble, l’industrie et le gouvernement, nous sommes parvenus à un accord avec la Chine. Un accord qui donne à nos cultivateurs de canola l’accès au marché chinois stable, prévisible, dont ils ont besoin pour pouvoir semer en prévision de la récolte de l’an prochain et peut-être même penser à la manière dont ils transmettront leur ferme à leurs propres enfants un jour.
Le travail que fait notre gouvernement, nos investissements et les accords commerciaux que nous négocions font une différence dans la vie des familles qui pratiquent l’agriculture comme les Lewis et les autres femmes et hommes qui sont avec nous aujourd’hui. Nous faisons ces investissements dans les agriculteurs du Canada parce que chaque jour, vous investissez en nous – en nous garantissant de bons aliments sains à manger et en nous offrant des aliments en lesquels nous pouvons avoir confiance. Des aliments nutritifs et sains à partager avec les gens que nous aimons. Et en bâtissant des communautés solides et résilientes – des communautés comme Gray, qui sont le cœur et l’âme de ce pays.
Les gens comme Todd Lewis, et tous les agriculteurs qu’il représente au sein de l’Association des producteurs agricoles de la Saskatchewan, se lèvent à l’aube, travaillent fort toute la journée et tout ce qu’ils demandent, c’est un accord équitable et qu’on leur dise merci. C’est ici que je veux conclure la journée aujourd’hui, en adressant des remerciements à la famille Lewis pour avoir partagé leur matinée avec moi, ainsi qu’à tous les agriculteurs, ici et ailleurs au Canada, qui sont à juste titre si fiers de leurs racines rurales. Nous pouvons en être fiers. Nous sommes fiers d’eux aussi.