Main Container

logo

Le premier ministre annonce de nouvelles mesures pour la recherche médicale et l’élaboration d’un vaccin pour lutter contre la COVID-19

Main Content

Chaque jour, nous avons de nouveaux renseignements concernant la COVID-19. Au Canada et à travers le monde, les chercheurs et les scientifiques travaillent sans relâche pour mieux connaître le virus et ses impacts sur les gens et les communautés. En restant au fait de ces renseignements, nous sommes en mesure de mieux protéger la santé des Canadiens et d’être mieux préparés à en guérir.

Aujourd'hui, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé un investissement de plus de 1 milliard de dollars pour appuyer une stratégie nationale de recherche médicale pour lutter contre la COVID-19. Cette stratégie vise notamment l’élaboration d’un vaccin et de médicaments, ainsi que le suivi du virus. Ce nouveau financement s’ajoute à l’investissement de 275 millions de dollars pour la recherche et les contre-mesures médicales annoncé au mois de mars.

Le gouvernement du Canada investira dans de nouvelles contre-mesures médicales afin de mieux comprendre la COVID-19 et de mettre sur pied l’infrastructure nécessaire pour lutter contre le virus au Canada. Ces mesures comprennent notamment :

  • La mise sur pied du Groupe de travail sur l'immunité face à la COVID-19, dont la direction sera assurée par le Dr David Naylor, la Dre Catherine Hankins, le Dr Tim Evans, la Dre Theresa Tam et la Dre Mona Nemer. Le groupe de travail établira des priorités et assurera la coordination d’une série de prise d’échantillons de tests sanguins à travers le pays qui nous indiqueront l’étendue de la propagation du virus au Canada et nous permettront d’évaluer de manière fiable l’immunité et les vulnérabilités potentielles des populations canadiennes.
  • L’octroi de 40 millions de dollars au réseau canadien de génomique COVID-19 (RCanGéCO), dirigé par Génome Canada, pour coordonner les efforts de séquençage du génome du virus et des hôtes de la COVID-19 à travers le Canada. Cette recherche nous aidera à définir le parcours du virus, ses différentes souches et sa façon de provoquer différentes formes de maladie chez les gens. Il aidera aussi à fournir de précieux renseignements aux responsables de la santé publique et aux décideurs qui travaillent fort pour mettre en place des mesures visant à contenir la pandémie. Les résultats de ces recherches seront accessibles aux chercheurs du monde entier afin d’appuyer d’autres recherches, y compris celles portant sur l’élaboration d’un vaccin canadien.
  • L’octroi de 23 millions de dollars au centre Vaccine and Infectious Disease Organization (VIDO-InterVac) pour accélérer la mise au point d’un vaccin contre la COVID-19. Ce financement soutiendra les essais précliniques et cliniques d'un éventuel vaccin contre la COVID-19. Ce sont des étapes essentielles pour garantir l’efficacité et l’innocuité des vaccins.
  • L’octroi de 29 millions de dollars au Centre national de recherches du Canada pour permettre à cet organisme d’entreprendre la deuxième phase de la mise à niveau essentielle visant ses installations au Centre de recherche en thérapeutique en santé humaine situées à Montréal. Ce financement permettra également de soutenir la mise à niveau des installations et de fournir l'infrastructure nécessaire à la préparation de flacons pour les doses individuelles dès qu'un vaccin sera disponible.
  • L’octroi de 600 millions de dollars sur deux ans, par l'entremise du Fonds stratégique pour l’innovation, afin d’appuyer le travail du secteur privé dans l’élaboration d’un vaccin et les essais cliniques thérapeutiques liés à la COVID-19, ainsi que les opportunités de biofabrication au Canada.  
  • L’octroi de 10 millions de dollars pour une initiative visant l’examen de données qui nous permettra de coordonner et de communiquer les données relatives à la pandémie à travers le pays. Cela améliorera la réponse du Canada face à la COVID-19.
  • L’octroi de 10,3 millions de dollars sur deux ans et de 5 millions de dollars les années suivantes pour aider le Réseau canadien de recherche sur l’immunisation à effectuer des recherches sur le vaccin et des essais cliniques, ainsi que pour améliorer la capacité du Canada à vérifier l’innocuité et l’efficacité du vaccin.
  • L’octroi de 114,9 millions de dollars par l'entremise des Instituts de recherche en santé du Canada pour des projets de recherche qui permettront d’accélérer l’élaboration, l’essai et la mise en œuvre de contre-mesures médicales et sociales visant à atténuer la vitesse de propagation de la COVID-19 ainsi que ses répercussions sociales et celles sur la santé.

En parallèle, le gouvernement du Canada investit 675 000 dollars par le biais du Réseau de cellules souches pour appuyer deux nouveaux projets de recherche et un projet d’essai clinique. L’essai clinique permettra d’évaluer la sûreté d’une éventuelle thérapie cellulaire visant à réduire les conséquences et la gravité de la détresse respiratoire aiguë liée à la COVID-19. Les deux projets permettront d’acquérir de précieux renseignements sur la façon dont les cellules des voies respiratoires et le cerveau sont touchés par le virus.

En appuyant la recherche sur la COVID-19, les travaux essentiels des scientifiques de notre pays et les efforts de vaccination, nous serons en mesure de mieux protéger la santé et la sécurité des Canadiens et des populations vulnérables du monde.

Citations

« Depuis le début de la pandémie de COVID-19, nous travaillons en étroite collaboration avec les experts et les chercheurs canadiens du domaine de la santé. Ils sont parmi les plus compétents et les plus brillants du monde. De plus, nous veillons à ce que le Canada reste à l’avant‑garde de la recherche scientifique pour nous aider à prendre des décisions judicieuses et efficaces sur la voie de la guérison. »  

Le très hon. Justin Trudeau, premier ministre du Canada

« Les montants que le Canada investit aujourd'hui dans la recherche permettront à notre pays d’être mieux outillé pour planifier les mois à venir. Certains des plus grands experts et chercheurs canadiens du domaine de la santé nous aideront à mettre en œuvre les prochaines mesures de santé publique pour répondre à la COVID-19. Ils nous aideront aussi à mettre en place des stratégies visant à protéger les travailleurs essentiels – en fonction de données et de ce que nous savons sur les gens qui ont été exposés à la maladie – et de planifier le recours à un vaccin. »

 L’hon. Patty Hajdu, ministre de la Santé

« Nous savons que la science est essentielle à notre victoire contre la COVID-19. Le Canada peut compter sur la compétence impressionnante et innovatrice de nos chercheurs canadiens dans le cadre de l’approche coordonnée adoptée à l’échelle nationale pour lutter contre la COVID-19. Ensemble, nous renforçons rapidement notre capacité de recherche en vue d'exploiter les données du séquençage génomique. Cela permettra d'orienter les interventions de santé publique et d’élaborer un vaccin contre la COVID-19 pour protéger les Canadiens et mettre fin à la crise. »

L’hon. Navdeep Bains, ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie

Faits saillants

  • Le Groupe de travail sur l'immunité face à la COVID-19 agira sous l’autorité d’une équipe de direction ayant le mandat de déterminer des priorités et de superviser la coordination d’une série d’enquêtes sérologiques. Un secrétariat externe spécialisé contribuera à optimiser l'efficacité des travaux du groupe de travail et à assurer la communication rapide des résultats aux gouvernements et aux Canadiens. Le gouvernement du Canada a collaboré avec les provinces et les territoires à la mise sur pied de ce groupe de travail.
  • Le groupe de travail fournira aux instances décisionnelles des données, y compris des données ventilées, qui nous aideront à comprendre les impacts de la COVID-19 sur les gens vulnérables, tout en exploitant la capacité nouvelle et existante des laboratoires pour la recherche. Mieux nous comprendrons le virus, sa propagation et ses impacts particuliers chez différents groupes, mieux nous pourrons le combattre et finir par le vaincre.
  • Les tests sérologiques sont des tests sanguins. Ils permettent de détecter la présence d’anticorps propres au virus dans les échantillons sanguins pour déterminer si une personne a été exposée au virus de la COVID-19. 
  • Au moins un million d'échantillons seront collectés et testés au cours des deux prochaines années pour suivre le virus dans la population générale et dans des groupes spécifiques plus susceptibles d'avoir été infectés, notamment les travailleurs de la santé et les aînés. L’équipe de direction est composée des personnes suivantes :
    • Le Dr David Naylor, co-président, réputé pour son leadership dans le domaine scientifique et pour son influence dans l’avancement de l’innovation en matière de soins de santé. De la création d'institutions performantes qui comblent les lacunes en matière de données probantes à son rôle de président de l'Université de Toronto, le Dr Naylor est un chef de file influent qui cherche constamment à améliorer les résultats pour la santé des Canadiens;
    • La Dre Catherine Hankins, co-présidente, professeure en santé publique et santé de la population à l’Université McGill. Le leadership de la Dre Hankins dans le cadre de l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques de participation à des essais visant le VIH et des agents pathogènes en émergence a influé sur la conception et la réalisation de projets de recherche qui profitent réellement aux communautés. Le groupe profitera de l’expérience de calibre international en santé publique qu’elle a acquise à titre de conseillère scientifique en chef auprès d’ONUSIDA, plus particulièrement en ce qui concerne l’application de connaissances, et de ses réseaux;
    • Le Dr Tim Evans, directeur de l’École de santé des populations et de santé mondiale de l’Université McGill. Le Dr Evans sera le directeur exécutif du groupe de travail et du secrétariat externe. Il a acquis une vaste expérience en santé à l’échelle internationale à titre de sous-directeur général de l’Organisation mondiale de la santé et de directeur principal à la Banque mondiale. Il s’appuiera sur son expérience de dirigeant d’initiatives complexes pour assumer son rôle à la direction du groupe de travail.  
    • La Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada. En plus d’être la principale professionnelle de la santé du gouvernement fédéral, la Dre Tam est médecin et possède une expérience en matière d’immunisation, de maladies infectieuses, de préparation aux situations d’urgence et d’initiatives de sécurité sanitaire mondiale. Elle possède une vaste expérience de leadership dans la réponse du Canada aux interventions d’urgence en santé publique, y compris le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), la pandémie d’influenza H1N1 et la maladie à virus Ebola.
    • La Dre Mona Nemer, conseillère scientifique en chef du premier ministre du Canada, du ministre des Sciences et du Conseil des ministres. À ce titre, la Dre Nemer est fréquemment appelée à fournir des conseils sur des questions de nature scientifique et sur les politiques qui y sont liées. Avant de devenir conseillère scientifique en chef, elle était professeure et vice-présidente de la recherche à l’Université d’Ottawa, ainsi que directrice du laboratoire de génétique moléculaire et de régénération cardiaque de l’Université.
  • Les membres de l’équipe de direction seront nommés au cours des prochains jours. L’équipe réunira d'éminents scientifiques des domaines de la virologie, de l'immunologie, de la santé publique et des soins de santé.
  • Le 11 mars 2020, le gouvernement du Canada a annoncé une série de mesures totalisant 1 milliard de dollars pour aider les Canadiens à composer avec l'épidémie de COVID-19, qui prévoyait notamment 275 millions de dollars pour la recherche et les contre‑mesures médicales visant le coronavirus, et 50 millions de dollars pour assurer l’approvisionnement suffisant en matière d’équipement de protection individuelle. Cela s’ajoutait à l'investissement de 27 millions de dollars effectué pour financer la recherche sur le coronavirus annoncé le 6 mars 2020.
  • Le 23 mars 2020, dans le cadre de l’investissement de 275 millions de dollars pour la recherche et les contre-mesures médicales, le gouvernement du Canada a annoncé :
    • L’octroi de 12 millions de dollars au Centre VIDO-InterVac pour la mise sur pied d’installations visant l’élaboration d’un vaccin conforme aux bonnes pratiques de fabrication (BPF) liées à la mise au point d’un vaccin destiné aux humains. Cela s’ajoutait à un investissement de 11 millions de dollars de la Fondation canadienne pour l’innovation destiné à couvrir les frais de fonctionnement courants de VIDO-InterVac durant le mois de mars 2023.
    • L’octroi de 15 millions de dollars au Centre national de recherches du Canada pour permettre à cet organisme de mettre à niveau les installations de son Centre de recherche en thérapeutique en santé humaine et d’être conforme aux BPF liées à l’élaboration, à la mise à l’essai et à l’augmentation et à la production de candidats-vaccins potentiels afin qu’ils soient prêts pour la production industrielle.
  • Le 2 avril 2020, Génome Canada a lancé un financement supplémentaire destiné aux six centres de génomique régionaux pour la recherche sur la COVID-19. Ce financement de 1,5 million de dollars vise à mettre à profit d’autres fonds et à appuyer des solutions reposant sur la génomique concernant la COVID-19 aux niveaux local, provincial et national grâce à des collaborations entre le monde universitaire et l’industrie, des organismes à but non lucratif et le secteur public.

Liens connexes