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Déclaration du premier ministre à l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

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Le premier ministre Justin Trudeau a fait aujourd’hui la déclaration suivante à l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes :

« Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, nous nous souvenons des 14 jeunes femmes qui ont été assassinées et des 13 autres qui ont été blessées à l’École Polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989. Leurs vies ont été tragiquement écourtées simplement parce qu’elles étaient des femmes.

« Depuis 33 ans, nous les gardons dans nos pensées. Geneviève Bergeron. Maryse Laganière. Hélène Colgan. Maryse Leclair. Nathalie Croteau. Anne-Marie Lemay. Barbara Daigneault. Sonia Pelletier. Anne-Marie Edward. Michèle Richard. Maud Haviernick. Annie St-Arneault. Barbara Klucznik-Widajewicz. Annie Turcotte. Nous ne les oublierons jamais.

« Aujourd’hui, et tout au long des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe, nous reconnaissons que la haine qui a motivé cette tragique fusillade est toujours une menace très réelle pour les femmes au Canada et dans le monde, en particulier pour les femmes marginalisées et racisées.

« Au cours de la dernière semaine, d’un bout à l’autre du pays, nous avons pleuré le meurtre tragique de quatre femmes autochtones au Manitoba : Rebecca Contois, Morgan Harris, Marcedes Myran et une quatrième femme qui n’a pas encore été identifiée. Nous nous souviendrons d’elles comme des mères, des filles, des sœurs et des membres attentionnées de leurs communautés. Il reste encore du travail à faire pour mettre fin à cette violence insensée et à la tragédie persistante des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQI+ autochtones disparues ou assassinées. Nous poursuivrons notre collaboration avec les familles, les Survivantes, les dirigeants et les partenaires autochtones, ainsi qu’avec les provinces et les territoires, afin de mettre en œuvre le Plan d’action national pour les FFADA et la Voie fédérale pour rendre nos communautés plus sûres.

« Le gouvernement du Canada s’efforce de mettre fin à la violence fondée sur le sexe afin que toutes les femmes, les filles et les personnes de diverses identités de genre puissent se sentir en sécurité. Notre stratégie contre la violence fondée sur le sexe contribue à prévenir et à combattre la violence fondée sur le sexe, à soutenir les Survivantes et leurs familles et à promouvoir la justice. Nous aidons également les provinces et les territoires à mettre en œuvre le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, lancé le mois dernier, qui établit un cadre permettant d’offrir à toute personne confrontée à cette violence une protection et des services fiables et opportuns, peu importe où elle réside. De plus, le gouvernement a fourni des fonds à des foyers pour femmes dans tout le pays, à des services d’assistance téléphonique en cas de crise et à des organisations qui aident les femmes à fuir la violence.

« Nous contribuons également à la protection des femmes et des filles en gardant les armes à feu hors de nos communautés. Plus tôt cet automne, le gouvernement a mis en œuvre un gel national visant la vente, l’achat et le transfert d’armes de poing, ce qui contribuera à rendre les communautés plus sûres et à sauver des vies. De plus, le projet de loi C-21 propose la plus importante mesure de lutte contre la violence par arme à feu prise par le Canada depuis une génération.

« J’encourage tous les Canadiens à rendre hommage aux victimes et aux Survivantes de la tragédie survenue à l’École Polytechnique de Montréal. Aujourd’hui, nous portons un ruban blanc, observons un moment de silence à 11 h 00 et soutenons les Survivantes et les personnes touchées par la violence fondée sur le sexe. Nous continuerons de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour bâtir un avenir plus sûr et plus inclusif pour tous. »