LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bon vendredi tout le monde.

La première fin de semaine de décembre approche et, dans bien des régions du pays, la situation est très grave.

Mercredi dernier, le Québec a enregistré un nombre record de cas quotidiens.

Et d’un bout à l’autre du pays, le nombre de cas augmente.

La ministre de la Santé a parlé à ses homologues hier soir et leur a assuré que le gouvernement fédéral allait fournir tout le soutien nécessaire.

Particulièrement en Alberta, où le nombre de cas connaît une hausse alarmante.

Plus tôt cette semaine, la ministre Hajdu a eu une discussion bilatérale avec le ministre de la Santé de l’Alberta, Tyler Shandro.

On fera le nécessaire pour aider l’ensemble des provinces et des territoires à gérer ces éclosions et à maîtriser la situation.  

À l’échelle du pays, le nombre de cas est trop élevé et les hôpitaux se remplissent.

Et lorsque les hôpitaux seront pleins, c’est tout le monde qui va en subir les conséquences, pas seulement ceux qui ont la COVID-19.

On connaît tous des travailleurs de la santé qui sont épuisés, qui sont sollicités de toutes parts ou qui font des heures supplémentaires.

Des chirurgies sont annulées, et les gens ne peuvent pas visiter leurs proches à l’hôpital.

Voilà ce qui est en jeu.

C’est pourquoi on doit tous faire notre part.

Ce n’est pas le temps de se blâmer les uns les autres ou de pointer les autres du doigt.

On doit continuer de travailler ensemble.

Depuis le début de la pandémie, nous avons distribué des centaines de millions de pièces d’équipement de protection individuelle à travers le pays.

Dans les derniers mois, nous avons aussi distribué plus de 6,7 millions de tests de dépistage rapide aux provinces et aux territoires.

Nous les encourageons à les utiliser pour aider à protéger la population. 

Maintenant, parlons du vaccin.  

Mercredi, le Royaume-Uni a été le premier pays à autoriser le vaccin contre la COVID-19 de Pfizer‑BioNTech.

C’est une nouvelle très encourageante.

Pendant qu’on continue d’échanger avec nos collègues à l’international, ici, l’examen indépendant de Santé Canada est toujours en cours et les responsables de la réglementation travaillent sans relâche.

Je peux vous dire que les équipes travaillent très fort.

C’est important qu’on s’assure que le vaccin soit efficace et sécuritaire pour les Canadiens, et qu’il respecte nos standards.   

L’analyse d’un vaccin, ça représente des centaines de milliers de pages de données.

Il y a des ressources supplémentaires qui ont été allouées et en attendant la réponse, on accélère le travail sur le terrain pour s’assurer d’être prêts avec un plan de distribution solide.  

On ne doit pas oublier que l’entente que le Canada a signée avec l’entreprise Pfizer n’est qu’une des nombreuses ententes qu’on a conclues.

On a également signé des ententes avec six autres fabricants de vaccins prometteurs, dont Moderna et AstraZeneca-Oxford.

Le Centre national des opérations collabore de près avec les provinces et les territoires tous les jours.

Le Centre assurera la gestion et le suivi de la distribution des vaccins lorsque ces derniers seront autorisés. 

Hier, le major-général Dany Fortin a informé les médias de la situation, indiquant que l’expertise militaire constituera un élément clé de notre plan de distribution des vaccins.

En ce qui concerne les premiers vaccins qui pourraient être autorisés, ou ce qu’on appelle le Volet 1, des capacités logistiques particulières seront nécessaires pour entreposer les doses dans des conditions de températures très, très froides.

Les Forces armées canadiennes effectuent déjà des essais de simulation de ce plan de distribution, lesquels englobent une série d’exercices et de mises en pratique.

On a acheté des congélateurs et on travaille à la mise en place de contrats qui nous permettront de nous procurer de la glace sèche pour assurer l’expédition à froid.

Quand les vaccins seront autorisés et expédiés, on sera prêts.

Notre priorité consiste à vous protéger, vous et votre famille, et à vaincre la COVID-19.

Tous les Canadiens méritent d’être en sécurité, et ça comprend les aînés qui ont bâti notre pays.

On a observé au cours des derniers mois un trop grand nombre de tragédies dans les résidences pour personnes âgées.

On doit faire mieux. Pour nos parents, pour nos grands-parents et pour nos aînés dans toutes les régions du pays.

Cette semaine, nous avons présenté notre énoncé économique dans lequel nous avons mis quelque chose bien au clair : nous voulons aider les provinces et les territoires à protéger les aînés dans les établissements de soins de longue durée.

Dans le cadre de l’Accord sur la relance sécuritaire, le gouvernement fédéral a déjà investi 740 millions de dollars pour aider à répondre aux besoins immédiats des populations vulnérables, comme les personnes en soins de longue durée.

En s’appuyant sur ce que nous avons appris suite au déploiement des Forces armées canadiennes ce printemps, nous allons investir jusqu’à 1 milliard de dollars dans le Fonds pour des établissements de soins de longue durée sécuritaires.

Ces fonds permettront de faire de la prévention d’infection, d’améliorer la ventilation, d’embaucher et de bonifier les salaires.

Au sujet de la prévention, j’annonce aujourd’hui un investissement de 1,8 million de dollars qui permettra à 12 équipes de recherche de travailler en partenariat avec différents établissements de soins de longue durée afin d’étudier les mesures en place.

Ces équipes pourront alors faire des recommandations qui aideront à mieux protéger les aînés, maintenant et pour l’avenir. 

On est prêts à continuer de faire notre part pour nos aînés, et pour tous les Canadiens.

Ce matin, on a appris que le marché du travail au Canada a gagné 62 000 emplois de plus en novembre.

Ça veut dire que 2,4 millions de Canadiens sont retournés au travail après avoir perdu leur emploi durant la pandémie.

On fait du progrès, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. 

C’est une période difficile pour tout le monde, et les propriétaires des petites entreprises au cœur de nos communautés ne font pas exception.

Les propriétaires de petites entreprises sont nos voisins et nos amis.

Ce sont des gens dévoués qui travaillent incroyablement fort.

Ils sont au cœur de nos communautés. Ils sont les fondements de notre économie.

Et c’est le moment d’être là les uns pour les autres.

On doit être là pour tout le monde. Depuis le printemps, le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes a aidé près de 800 000 petites entreprises d’un bout à l’autre du pays.

Ce programme a réellement changé la situation, et les gens ont encore besoin de ce soutien.

Pour aider les petites entreprises à traverser cette crise, nous mettons de l’avant une expansion du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes.

À partir d’aujourd’hui, les petites entreprises éligibles qui en ont de besoin pourront avoir accès à un autre prêt allant jusqu’à 20 000 dollars supplémentaires, en plus du prêt de 40 000 dollars déjà disponible.

Encore une fois, de ce nouveau montant, on compte 10 000 dollars de prêts à remboursement conditionnel si le prêt est remboursé d’ici la fin de 2022.

Ces mesures vont permettre de protéger les emplois et de faire en sorte que les entreprises locales que nous aimons ne seront pas obligées de fermer pour de bon.

On a tous un rôle à jouer dans la lutte contre la COVID-19 et ses conséquences.

Pendant que vous commencez votre magasinage des Fêtes, pensez à aider les commerçants du quartier.

C’est la période des Fêtes, une période de générosité. Tout le monde essaie de prendre soin de ses proches. Assurez‑vous de soutenir également vos entreprises locales et de commander des plats à emporter de vos restaurants locaux.

On a tous des amis, des voisins, des membres de nos famille qui travaillent pour les commerces locaux.

Le mois de décembre est un mois essentiel pour les entreprises à travers le pays et depuis des mois ils s’adaptent à la situation. Ils sont créatifs dans la façon dont ils vont continuer de pouvoir livrer pour les Canadiens.

Alors continuons de les encourager.

Il ne faut pas oublier les boutiques locales, les boutiques en ligne locales aussi. Et souvenez-vous que les Fêtes, c’est un moment pour être généreux envers nos familles, envers nos proches. Mais c’est aussi un moment pour penser aux autres surtout. À nos petites entreprises vulnérables pour les aider à passer à travers cette pandémie.

Il faut continuer nos efforts.

On doit faire notre part, comme Canadiens, pour se soutenir les uns les autres, pour être là les uns pour les autres et pour aider tout le monde pendant qu’on traverse cette pandémie.

Gardez vos distances, portez un masque, évitez les rassemblements et servez-vous de l’application Alerte COVID. À ce jour, plus de 5,6 millions de personnes l’ont téléchargée. 

Et dans les prochaines semaines, même si ça nous ne tente pas, il va falloir continuer à suivre les directives des autorités locales de santé publique.

Il y a des vies en jeu, et on ne peut pas se permettre de ralentir nos efforts. 

Avant de terminer aujourd'hui, permettez-moi de prendre un moment pour parler du projet de loi C-15 qu’on a déposé hier, une mesure législative qui vise à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

À ce sujet, je tiens à saluer le ministre Lametti, la ministre Bennett et leurs équipes, mais aussi, par‑dessus tout, les dirigeants et partenaires autochtones qui ont travaillé sans relâche durant des décennies pour qu’on en arrive à ce projet de loi.

Le projet de loi C-15 donne au gouvernement fédéral, en consultation et en coopération avec les peuples autochtones, le mandat de prendre toutes les mesures nécessaires pour s’assurer que les lois du Canada sont conformes à la Déclaration.

C’est un énorme pas en avant sur le chemin de la réconciliation au moment où on travaille ensemble afin de bâtir un Canada meilleur pour tout le monde.

Notre gouvernement est déterminé à voir ce projet de loi franchir la ligne d’arrivée pendant notre mandat, et j’appelle tous les parlementaires à nous aider à y parvenir.

Merci beaucoup tout le monde.