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Déclaration du premier ministre à l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté

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Le premier ministre Justin Trudeau a fait aujourd’hui la déclaration suivante à l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté :

« Aujourd’hui, en cette Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, nous réfléchissons aux progrès que nous avons réalisés pour mettre fin à la pauvreté à travers le monde. Nous reconnaissons également le travail qu’il reste à faire pour améliorer le bien-être de tous, au Canada et à travers le monde.

« Le thème de cette année est « S’unir avec les plus exclus pour construire un monde où les droits de l’homme et la dignité seront universellement respectés ». Alors que nous marquons le 70e anniversaire de la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l'homme, ce thème nous encourage à travailler ensemble pour éliminer la pauvreté et veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte.

« Le gouvernement du Canada a pris des mesures pour offrir des opportunités à un plus grand nombre de personnes et aider les familles qui travaillent fort pour joindre les deux bouts. En 2016, nous avons instauré l’Allocation canadienne pour enfants (ACE), une nouvelle allocation pour enfants plus simple, non imposable et mieux adaptée aux gens qui en ont le plus besoin. Depuis, l’ACE a aidé à sortir plus d’un demi‑million de personnes de la pauvreté, dont 300 000 enfants.

« Nous avons récemment lancé Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté, qui s’ajoute à des investissements pour lutter contre la pauvreté et aider un plus grand nombre de Canadiens à se joindre à la classe moyenne. Cette stratégie vise à réduire le taux de pauvreté du Canada de 20 % d’ici 2020, et de 50 % d’ici 2030. Ces cibles précises témoignent de notre engagement à réaliser les objectifs de développement durable des Nations Unies au pays comme à l’étranger et à faire du Canada un chef de file dans la réduction de la pauvreté.

« Nous travaillons également avec les provinces, les territoires, les municipalités, les peuples autochtones et les groupes communautaires qui luttent activement contre la pauvreté au Canada, afin de faire en sorte que nos programmes et nos politiques soient efficaces et complémentaires et qu’ils bénéficient à ceux qui en ont le plus besoin.

« Au-delà de nos frontières, le Canada joue un rôle de chef de file pour bâtir un monde plus équitable pour les plus vulnérables, en particulier les femmes et les filles. Nous avons adopté la Politique d’aide internationale féministe du Canada, qui a pour objectif de mettre fin à la pauvreté et de mettre l’autonomisation des femmes et des filles au cœur de nos efforts en matière d’aide au développement. Dans le cadre du Sommet du G7 du 2018, le Canada et ses partenaires ont annoncé un investissement d’environ 3,8 milliards de dollars canadiens dans l’éducation des femmes et des filles en situation de crise ou de conflit. Cet investissement historique, le plus important en son genre jamais réalisé, fera une grande différence dans la vie de millions de gens qui se trouvent dans les situations les plus vulnérables. Lors de l’Assemblée générale des Nations Unies cette année, le Canada a accueilli une contribution supplémentaire de 527 millions de dollars canadiens de la part de ses partenaires en vue d’aider les pays en développement à donner à tous les enfants un accès à une éducation de qualité et à une formation moderne axée sur les compétences.

« Un pays prospère est un pays où tous ceux qui y habitent peuvent travailler fort et bâtir un avenir meilleur pour eux-mêmes et leurs enfants. Au cours des trois dernières années, nous avons réalisé des investissements importants et sans précédent à travers le pays. Notre plan porte ses fruits : le taux de chômage est à son niveau le plus bas en 40 ans et le taux de croissance des salaires est à son niveau le plus élevé en 10 ans. Nous continuerons de réaliser des progrès concrets pour aider la classe moyenne et les gens qui travaillent fort pour en faire partie, et pour bâtir une économie où tous les Canadiens qui travaillent fort ont une chance égale de réussir. »