L’honorable Chrystia Freeland est l’ancienne vice-première ministre et ministre des Finances du Canada. Elle a été élue pour la première fois députée de Toronto-Centre en 2013. Elle a ensuite été élue députée de University—Rosedale en 2015 et a été réélue en 2019 et en 2021.
De 2015 à 2017, la ministre Freeland a exercé les fonctions de ministre du Commerce international. Dans ce rôle, elle a supervisé les négociations réussies d’un accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne. De janvier 2017 à novembre 2019, elle a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères. À ce titre, elle a dirigé la renégociation fructueuse de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et a défendu les intérêts du Canada pendant le premier mandat de l’administration Trump. Elle s’est également fait la championne de la politique étrangère féministe du Canada, de la défense de l’Ukraine ainsi que du maintien de la paix et de la protection des droits de la personne à l’échelle mondiale.
En 2019, la ministre Freeland a assumé les fonctions de vice-première ministre et ministre des Affaires intergouvernementales, dans le cadre desquelles elle a dirigé la réponse pancanadienne à la pandémie de COVID‑19. Sa nomination au poste de ministre des Finances en 2020 a fait d’elle la première femme de l’histoire du Canada à occuper ce poste. Grâce au leadership dont elle a fait preuve pendant et après la pandémie, l’économie canadienne a connu un atterrissage en douceur, ce qui a permis de protéger les emplois et les entreprises, tout en préservant la cote de crédit triple A du Canada et les ratios d’endettement et du déficit les plus bas des pays du G7. Au cours de cette période, la ministre Freeland a également contribué à diriger la réponse mondiale à l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie, y compris la saisie des actifs gelés de la Banque centrale russe pour soutenir l’Ukraine. Elle a été nommée ministre des Transports et du Commerce intérieur en 2025.
Journaliste et auteure de renom, la ministre Freeland est née à Peace River, en Alberta. Elle a fait des études à l’Université Harvard avant de poursuivre ses études à l’Université d’Oxford en tant que récipiendaire d’une bourse de la fondation Rhodes.
En 2018, la revue Foreign Policy a décerné à la ministre Freeland la distinction de diplomate de l’année. Elle a également reçu le prix Eric M. Warburg de l’Atlantik-Brücke pour sa contribution au renforcement des liens entre les pays transatlantiques. En 2020, elle a reçu le prix Mark-Palmer, décerné par Freedom House, pour ses années de travail consacrées à promouvoir la démocratie et les droits de la personne dans le monde entier. En 2025, elle a reçu la médaille de la Foreign Policy Association pour sa défense de la démocratie et de l’ordre international fondé sur des règles.