Transcription - Allocution sur le soutien supplémentaire aux entreprises
Allocution sur le soutien supplémentaire aux entreprises
Bonjour tout le monde. Bon matin.
Je veux commencer ce matin en soulignant la Semaine nationale des soins infirmiers.
Les infirmières sont au cœur de notre système de santé.
Tous les jours, elles font un travail extraordinaire pour nous garder en santé.
Et la façon dont elles appuient les gens durant cette pandémie témoigne de leur compassion, de leur résilience et de leur dévouement.
À toutes les infirmières et infirmiers – merci pour tout ce que vous faites, pas juste ces jours-ci, mais à tous les jours.
Je veux commencer ce matin en soulignant la Semaine nationale des soins infirmiers.
Les infirmières sont au cœur de notre système de santé.
Tous les jours, elles font un travail extraordinaire pour nous garderen santé. Et la façon dont elles appuient les gens durant cette pandémie témoigne de leur compassion, de leur résilience et de leur dévouement.
À toutes les infirmières et à tous les infirmiers – merci pour tout ce que vous faites, pas juste ces jours-ci, mais à tous les jours.
Depuis le début, notre réponse à la pandémie de COVID-19 est guidée par trois objectifs fondamentaux.
Le premier consiste à assurer la sécurité des Canadiens et à veiller à ce qu’on prenne toutes les mesures possibles pour protéger nos citoyens les plus vulnérables.
Ce travail se poursuit quotidiennement. Il se fonde sur les conseils de nos meilleurs médecins et experts médicaux, et il oriente chacune de nos décisions.
Le deuxième objectif consiste à protéger les individus, les travailleurs et les familles des pires conséquences financières de la pandémie afin qu’ils puissent se nourrir et payer leurs factures tout en restant en sécurité.
Pour ce faire, on met notamment en œuvre des programmes comme la Prestation canadienne d’urgence, on bonifie l’Allocation canadienne pour enfants ce mois-ci et on augmente le crédit pour la TPS, entre autres mesures.
Enfin, le troisième objectif consiste à aider les entreprises canadiennes – y compris les entreprises à but lucratif, à but non lucratif et de bienfaisance – à traverser cette période extraordinaire afin que les travailleurs à l’échelle du Canada puissent garder leur emploi.
On pourra alors revenir en force lorsque cette période difficile sera terminée.
Aujourd’hui, j’annonce la prochaine phase de nos mesures de soutien pour les entreprises qui, collectivement, emploient des millions de Canadiens et qui ont subi des pertes sans précédent à cause de la pandémie.
On va élargir la portée du Programme de crédit aux entreprises, qui a été créé pour que les petites entreprises restent en bonne santé financière, de façon à inclure les moyennes entreprises qui ont besoin de plus de capital.
Exportation et développement Canada et la Banque de développement du Canada vont travailler avec les prêteurs du secteur privé pour accroître l’accès aux capitaux de plusieurs dizaines de millions de dollars, pour les entreprises canadiennes de tous les secteurs de l’industrie et de toutes les régions du pays.
On va aussi mettre en place le Crédit d’urgence pour les grands employeurs pour aider les plus grosses compagnies qui ne peuvent pas obtenir de fonds par d’autres moyens à traverser la crise.
Mais je veux être clair.
Il s’agit d’un financement de transition, pas d’un chèque en blanc.
On accorde du soutien aux plus gros employeurs pour protéger des millions d’emplois à travers le pays.
Notre approche est fondée sur plusieurs principes de base.
Premièrement, on veut éviter que les entreprises fassent faillite.
L’objectif du Crédit aux entreprises n’est pas de financer des entreprises non rentables ou d’entreprendre une restructuration. On n’a pas l’intention non plus de fournir des prêts à faible taux d’intérêt aux entreprises qui en n’ont pas besoin.
Deuxièmement, on va être équitables. Le financement sera accessible à tous les secteurs, dans l’ensemble des provinces et des territoires.
Et troisièmement, on va protéger les emplois des gens.
C’est ça le plus important.
Les entreprises qui recevront cette aide devront prendre et respecter certains engagements.
Par exemple, maintenir les emplois et leurs investissements, respecter les conventions collectives et les obligations relatives aux régimes de retraite, et prendre des engagements en matière de lenvironnement.
Plus précisément, il y aura des limites fermes pour les dividendes, les rachats d’actions et la rémunération des dirigeants.
Pour contrer l’évitement fiscal et l’évasion fiscale, les entreprises devront partager avec nous leur structure financière complète lorsqu’elles présentent une demande pour obtenir du financement.
Aujourd’hui, j’annonce la prochaine phase de nos mesures de soutien pour les entreprises qui, collectivement, emploient des millions de Canadiens et qui ont subi des pertes sans précédent à cause de la pandémie.
On va élargir la portée du Programme de crédit aux entreprises, qui a été créé pour que les petites entreprises restent en bonne santé financière, de façon à inclure les moyennes entreprises qui ont besoin de plus de capital.
Exportation et développement Canada et la Banque de développement du Canada vont travailler avec les prêteurs du secteur privé pour accroître l’accès aux capitaux de plusieurs dizaines de millions de dollars, pour les entreprises canadiennes de tous les secteurs de l’industrie et de toutes les régions du pays.
On va aussi mettre en place le Crédit d’urgence pour les grands employeurs pour aider les plus grosses entreprises qui ne peuvent pas obtenir de fonds par d’autres moyens à traverser la crise.
Mais je veux être clair.
Il s’agit d’un financement de transition, pas d’un chèque en blanc.
Alors qu’on trouve des moyens pour aider les petites et moyennes entreprises, on également va accorder des prêts aux grandes entreprises pour les aider à traverser cette crise et pour protéger les millions d’emplois qu’elles soutiennent d’un bout à l’autre du Canada.
L’apport de ce soutien sera fondé sur plusieurs principes de base.
Premièrement, on veut éviter que les entreprises fassent faillite. Notre but est d’aider les grandes entreprises à rester debout et de protéger les millions d’emplois qu’elles soutiennent.
L’objectif ici n’est pas de financer des entreprises non rentables ou d’entreprendre une restructuration. On n’a pas l’intention non plus de fournir des prêts à faible taux d’intérêt aux entreprises qui en n’ont pas besoin.
Deuxièmement, on va être équitables.
Le financement sera accessible à tous les secteurs, d’une manière qui soit cohérente dans l’ensemble des provinces et des territoires.
Et surtout, on va protéger les travailleurs et demander des comptes aux entreprises. C’est ça le plus important.
Les entreprises qui recevront cette aide devront prendre et respecter certains engagements.
Par exemple, maintenir les emplois et leurs investissements, respecter les conventions collectives et les obligations relatives aux régimes de retraite, et prendre des engagements en matière d’environnement et de changements climatiques.
Plus précisément, il y aura des limites fermes pour les dividendes, les rachats d’actions et la rémunération des dirigeants.
Pour contrer l’évitement fiscal et l’évasion fiscale, les entreprises devront partager avec nous leur structure financière complète lorsqu’elles présentent une demande pour obtenir du financement.
Ce programme représente une mesure audacieuse.
Idéalement, les prêteurs du secteur privé peuvent répondre aux besoins des grandes entreprises. Mais dans une situation extraordinaire où ce n’est pas toujours suffisant, on doit agir pour empêcher que les travailleurs et les familles du Canada, ainsi que l'économie canadienne, ne subissent des préjudices importants.
On ne va pas laisser des millions de gens perdre leur gagne-pain à cause d’événements sans précédent qui sont hors de leur contrôle.
Enfin, alors qu’on continue de planifier la réouverture de l’économie, je vous demande à tous de faire preuve de prudence et de suivre les conseils médicaux.
On a tous hâte que les choses reviennent à la normale.
Mais on n’est pas encore sortis du bois. Et on ne peut pas gaspiller les sacrifices qu’on a faits au cours des deux derniers mois.
En cas de doute, si vous le pouvez, restez à la maison. Évitez les rassemblements. Lavez-vous les mains soigneusement et fréquemment. Et gardez une distance de deux mètres avec les autres.
C’est comme ça qu’on va assurer la sécurité de nos travailleurs de première ligne et de nos concitoyens qui ne peuvent pas rester à la maison.