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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonjour à tous.  

Depuis quelques semaines, nos femmes et nos hommes en uniforme aident les Canadiens les plus vulnérables à faire face à cette pandémie.

Et comme on a besoin de cette aide, l’Ontario et le Québec ont tous deux demandé que soit prolongée la période de déploiement de ces membres des Forces armées. On va donner suite à cette demande.

Comme toujours, les membres des Forces armées canadiennes font un travail incroyable.

Ils offrent des services exemplaires pour venir en aide à nos grands-parents, à nos parents et à nos aînés.

En Ontario, ils ont fait des observations extrêmement troublantes au sujet de plusieurs centres de soins de longue durée où ils sont à l’œuvre, et nous avons communiqué cette information au gouvernement provincial.

Comme je l’ai dit à maintes reprises, on doit mieux prendre soin de ceux qui ont bâti ce pays.

Les membres de la plus grande génération nous ont permis de passer à travers la Deuxième Guerre mondiale.

Et c’est maintenant notre tour de les aider à passer à travers cette crise mondiale.

Plus tôt ce matin, j’ai discuté avec le premier ministre Ford à ce sujet pour lui dire qu’évidemment, on sera là pour l’appuyer dans les mesures qu’il prend afin d'améliorer les soins apportés aux aînés dans les centres de soins de longue durée.

Notre gouvernement continuera de soutenir les Ontariens dans cette crise.

Et je sais que le premier ministre Ford abordera ce sujet plus en détail lors de sa conférence de presse plus tard aujourd’hui.

Ce matin, je veux aussi faire le point sur l’équipement de protection individuelle.

Au cours des 10 dernières semaines, plus de 40 avions transportant de l’équipement de protection individuelle sont arrivés au Canada.

On parle ici de centaines de milliers d’articles – notamment des masques et des chemises d’hôpital – qui ont été distribués à nos travailleurs de première ligne.

En même temps, on travaille avec des entreprises d’un bout à l’autre du pays pour augmenter notre capacité à fabriquer ces articles chez nous.

Aujourd’hui, je peux annoncer qu’on a signé un contrat avec General Motors pour produire 10 millions de masques.

Au moment où on se parle, des employés de GM ont déjà commencé leur travail et les premiers lots de masques seront bientôt terminés.

Ces masques contribueront à assurer la sécurité des gens et à ralentir la propagation de la COVID-19.

Pour les travailleurs de l’automobile à Oshawa, ce contrat soutiendra de bons emplois bien rémunérés dans une industrie qui a vécu des moments difficiles.

En ce qui concerne le dépistage, on réalise aussi des progrès.

À travers le pays, on appuie des entreprises et des centres de recherche qui conçoivent des nouveaux tests pour la COVID-19.

Et on a fait la même chose pour les respirateurs.

On a signé un contrat pour produire 10 000 respirateurs, qui seront fabriqués dans le cadre d’un partenariat entre Art McDonald, lauréat canadien du prix Nobel, son équipe et l’entreprise Vexos.

Les livraisons commenceront cet été et porteront à 40 000 le nombre de respirateurs fabriqués au Canada.

Je sais que, plus tard aujourd’hui, le ministre Bains et la ministre Anand auront plus de détails à vous fournir au sujet des respirateurs et des autres fournitures destinées à nos travailleurs de première ligne.

Au cours des deux derniers mois, on a fourni un soutien ciblé aux secteurs qui ont été les plus durement touchés par la COVID-19.

Et on sait qu’il faut en faire plus.

Prenons l’exemple de l’industrie alimentaire.

À ce temps-ci de l’année, les agriculteurs travaillent plus fort que jamais pour nourrir les Canadiens.

Mais à cause de la COVID-19, bien des employeurs ont beaucoup de difficulté à trouver des travailleurs pour les aider. 

On va donc financer jusqu’à 700 emplois pour les jeunes dans ce secteur.

Ça va donner un coup de main à ceux qui nourrissent nos familles tout en créant des opportunités pour les étudiants cet été.

Elle s’ajoute aux mesures qu’on a déjà prises, notamment pour aider plus de Canadiens de tous âges à trouver du travail dans le secteur et pour appuyer les travailleurs saisonniers.

Ces dernières semaines, les Canadiens se sont préoccupés de leurs familles, de leurs voisins, de leurs communautés et de leur pays.

Mais on regarde aussi de près la façon dont le monde gère la COVID-19.

Parce que la seule véritable façon d’éliminer ce virus au Canada est de l’éliminer partout ailleurs.

Le Canada est un pays commerçant avec des liens familiaux partout dans le monde.

Nos emplois, nos entreprises, nos travailleurs, notre économie dépendent en partie d’une économie mondiale en bonne santé.

Et en pleine pandémie, on ne peut pas fermer les yeux sur le monde dans lequel on vit.

On ne peut pas oublier les plus vulnérables, que ce soit les gens qui vivent dans des régions éloignées ou ceux qui habitent les Caraïbes.

Pour beaucoup d’entre eux, la pandémie, c’est une catastrophe.

Plus de 300 millions de gens dans le monde seront sans emploi.

Et plus de 30 millions de gens seront plongés dans l’extrême pauvreté.

En tant que Canadiens, on sait qu’on a un rôle à jouer.

Ce n’est pas dans notre intérêt et ce n’est tout simplement pas qui on est. 

On peut, et on se doit de bâtir un monde plus sûr et plus prospère pour tous, et veiller à ce que notre système international soit plus juste et plus égal.

C’est un défi de taille, mais je sais qu’on est à la hauteur.

Le Canada est prêt à faire sa part, au moment où on réunit le monde entier autour de la lutte contre la COVID-19. 

Jeudi, je convoque une réunion de haut niveau avec le secrétaire général des Nations Unies et le premier ministre de la Jamaïque pour examiner les défis économiques auxquels le monde fait face et trouver différentes façons d’aider les pays en développement.

On va réunir des dirigeants de toutes les régions du monde ainsi que les responsables des institutions internationales.

Ce sera l’occasion pour les dirigeants de se réunir et d’élaborer des stratégies pour protéger l’économie mondiale, soutenir nos citoyens et aider les plus vulnérables.

J’ai discuté de ces questions et de l’importance de la coopération internationale avec plusieurs dirigeants.

J’ai notamment parlé hier à la chancelière d’Allemagne Merkel et au président français Macron, et j’ai aussi échangé avec des dirigeants des Caraïbes, de l’Afrique, de l’Amérique latine et du Pacifique.

Et bien sûr, des experts financiers de renommée internationale, comme le Canadien Mark Carney, vont aussi participer.

Si on travaille ensemble et qu’on reste concentrés sur ce qu’on doit faire, je sais qu’on va passer à travers et revenir en force.

Et dans le cadre de cette tribune, le Canada sera là pour aider à montrer la voie à suivre.

Merci.