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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonjour tout le monde.

Je tiens tout d'abord à féliciter tous les nouveaux membres non-permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies. Et bien que le Canada n'en fasse pas partie, je voudrais prendre un moment pour parler du travail qu’on a accompli à cet égard.

Comme les Canadiens le savent, on travaille sur ce dossier depuis quatre ans.

On a décidé de déposer notre candidature parce qu’on y voyait une occasion unique de collaborer avec nos partenaires au sein des Nations Unies, de bâtir une paix durable et de réaliser des progrès concrets sur des enjeux qui comptent pour le Canada.

Et c’est ce qu’on a fait pendant notre campagne.

On a forgé de nouveaux partenariats, on a resserré nos liens d’amitié et on a préparé le terrain pour accroitre la coopération à venir.

Et ça n'a jamais été aussi important.

Aujourd'hui plus que jamais, la coopération mondiale est essentielle non seulement pour vaincre le virus, mais aussi pour relever les grands défis de notre époque – des défis qui ne connaissent pas de frontières.

On doit travailler avec des partenaires si on veut assurer la croissance de nos économies, lutter contre les changements climatiques, instaurer une paix durable, faire avancer l’égalité des sexes et protéger nos citoyens.

L'obtention de ce siège n'a jamais été une fin en soi, mais plutôt un moyen de parvenir à une fin. Un moyen de s'assurer que notre voix soit entendue et que nos valeurs sont défendues sur la scène mondiale.

Siéger au Conseil de sécurité était une façon d'y parvenir, mais c'est loin d'être la seule façon.

Les Canadiens peuvent toujours compter sur nous pour continuer à travailler avec nos partenaires pour faire avancer les dossiers qui sont importants.

À travers le pays, on commence à rouvrir certains secteurs de l’économie, et c’est une bonne nouvelle pour tout le monde.

Mais en même temps qu’on commence à alléger certaines restrictions, on doit aussi renforcer d’autres mesures pour ne pas perdre les progrès qu’on a faits.

Au moment où certaines personnes commencent à retourner au travail, le dépistage et la recherche de contacts sont une question cruciale.

C’est pourquoi on a travaillé avec les provinces et les territoires pour veiller à ce qu’ils aient tout ce qu’il faut pour assurer la santé et la sécurité des gens.

Aujourd’hui, on franchit une étape importante en vue de contenir le virus et de rouvrir l’économie de façon sécuritaire.

Mené par le Service numérique canadien et en collaboration avec Shopify, BlackBerry et le gouvernement de l’Ontario, on est en train de développer une application mobile à l’échelle du pays qui va informer les usagers s’ils ont été exposés à la COVID-19.

On va bientôt tester l’application en Ontario. Plusieurs provinces, dont la Colombie-Britannique, travaillent déjà avec nous, mais l’application sera disponible partout au Canada au cours des prochaines semaines.

Le premier ministre Ford en aura plus long à dire sur le fonctionnement de cette application plus tard aujourd'hui, mais je tiens à le remercier, lui et son gouvernement, pour leur leadership et leur partenariat.

L’application sera volontaire, pas obligatoire, mais elle sera plus efficace si elle est téléchargée par le plus de gens possible.

Donc, voici comment ça va fonctionner.

Si vous recevez un résultat positif à un test de la COVID-19, un professionnel de la santé va vous aider à télécharger votre statut de manière anonyme sur un réseau national.

Les autres usagers qui auront l’application et qui auront été près de vous seront alors alertés qu’ils ont été en proximité avec quelqu’un qui a testé positif.

Cette alerte va les encourager à contacter leurs autorités sanitaires locales.

Aucun renseignement personnel ne sera recueilli ou partagé, et aucun service de localisation ne sera utilisé.

La vie privée des Canadiens sera respectée en tout temps.

Depuis quelques semaines, on commence à rouvrir plusieurs segments de l’économie.

Mais la reprise présente des défis particuliers pour les différents secteurs.

Je pense par exemple à l’industrie culturelle.

Depuis le début de la crise, notre gouvernement a été là pour les artistes, les créateurs et les travailleurs du secteur.

Le Conseil des arts du Canada estime que l’industrie culturelle a reçu au total plus de 2,5 milliards de dollars, notamment par l’entremise de programmes comme la Prestation canadienne d’urgence et la Subvention salariale d’urgence du Canada.

En avril, on a accordé 500 millions de dollars pour appuyer nos artistes, nos créateurs et nos étoiles montantes du sport. Je peux d’ailleurs annoncer qu’aujourd’hui, on lance un portail en ligne pour accélérer le traitement de ces demandes.

Les organismes qui désirent obtenir du financement pourront maintenant présenter une demande sur le site du gouvernement.

On réalise des progrès importants, mais on sait qu’il reste encore du travail à faire.

Au cours des derniers mois, nos musées ont connu des pertes de revenus majeures, ce qui menace les emplois de beaucoup de gens.

Notre gouvernement a donc décidé de réaliser un nouvel investissement de 25,7 millions de dollars pour maintenir près de 200 emplois dans sept musées nationaux à travers le pays.

Nos musées racontent nos histoires, rendent hommage à nos artistes et enrichissent nos communautés.

Les gens qui travaillent dans ces institutions préservent notre patrimoine canadien.

Ils nous permettent d’apprendre du passé et de découvrir ceux et celles qui ont marqué notre pays.

Depuis le début de la crise, notre gouvernement suit de près la propagation du virus et ses conséquences sur notre économie. Et on apporte les ajustements nécessaires en cours de route.

On va continuer d’être à l’écoute des Canadiens et de chercher d’autres moyens de les aider au fur et à mesure que la situation évolue.