La vice-première ministre, Chrystia Freeland, a fait aujourd'hui la déclaration suivante concernant l’entrée en vigueur du nouvel ALENA :
« Au nom du gouvernement du Canada, je salue l'entrée en vigueur du nouvel ALENA le 1er juillet. Cet accord, qui est le résultat de vastes négociations menées au cours des trois dernières années et demie, est essentiel pour assurer le commerce libre et équitable en Amérique du Nord.
« Le nouvel ALENA contribuera à protéger les emplois et à assurer la prospérité des travailleurs dans les trois pays signataires de l'ALENA. Il est bon pour le Canada et pour les travailleurs canadiens, et il aidera l'Amérique du Nord à sortir encore plus forte de la pandémie de COVID-19.
« Aux Canadiens à travers le pays et de tous les secteurs de l'économie et de la société qui ont apporté une contribution précieuse dans le cadre des négociations : merci. Nous devons cette réalisation à tous les Canadiens.
« Notre gouvernement s'engage à travailler avec nos partenaires de l'ALENA pour assurer le succès de ce nouvel accord dans les trois pays. »
Faits saillants
- Le nouvel ALENA préserve d’importants avantages conférés par l’ALENA, modernise les disciplines prévues dans cet accord et permet aux entreprises canadiennes de tirer profit plus facilement de l’accès préférentiel aux marchés américain et mexicain.
- Plus particulièrement, le nouvel accord :
- protège des échanges commerciaux transfrontaliers d’une valeur de plus de 2 milliards de dollars par jour ainsi qu’un accès sans droit de douane pour 99,9 % de nos exportations vers les États-Unis. L’accord garantira au Canada le maintien d’un accès sans droit de douane à son principal partenaire commercial, soutenant ainsi des centaines de milliers d'emplois canadiens d’aujourd'hui et de demain.
- préserve des chaînes d'approvisionnement transfrontalières cruciales dans le secteur automobile, et encourage la fabrication de véhicules au Canada.
- prévoit le maintien et le renforcement du processus de règlement des différends équitable et impartial sur lequel comptent nos travailleurs forestiers depuis longtemps pour protéger leur gagne‑pain contre les pratiques commerciales injustes.
- prévoit le maintien de l’exception culturelle inscrite dans l’ALENA, ce qui contribue à protéger plus de 650 000 emplois dans les industries culturelles.
- contient des obligations exécutoires et ambitieuses en matière de travail afin de protéger les travailleurs contre la discrimination en milieu de travail, en particulier sur la base du sexe. Le chapitre exécutoire sur le travail contribue à rendre les règles du jeu équitables pour les travailleurs canadiens.
- garantit l’application de normes en ce qui concerne la qualité de l’air et la pollution marine grâce au renforcement du chapitre sur l’environnement.
- élimine le système de règlement des différends entre investisseurs et États, qui autorisait les grandes entreprises à poursuivre le gouvernement canadien en cour pour avoir adopté des lois dans l’intérêt public. Ce système a coûté aux contribuables canadiens plus de 275 millions de dollars en pénalités et en frais juridiques.
- élimine la disposition sur la proportionnalité qui préoccupait certains Canadiens en ce qui concerne la souveraineté et la sécurité énergétiques. Les producteurs et travailleurs du secteur des ressources du Canada savent désormais que ce sont des Canadiens qui décideront de l’avenir de leur secteur.