LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI
Bonjour à tous.
Content d’être ici ce matin avec les docteurs comme toujours et les ministres Duclos, Anand et LeBlanc pour répondre aux questions.
Au cours des derniers mois, nos vies ont beaucoup changé.
Et pour les jeunes qui sont encore en train d’essayer de trouver leur place dans le monde, ce changement est particulièrement difficile.
Plus tôt cette semaine, j'ai eu l'occasion de m’entretenir avec des élèves de l'académie virtuelle du Conseil scolaire catholique d'Ottawa.
On a parlé de l’effet qu'a eu la pandémie sur eux ainsi que sur leurs familles et leurs amis.
Et comme les jeunes le font toujours, ils ont posé beaucoup de questions intéressantes.
Laiya, une élève, a demandé combien de temps il faudra attendre avant d'avoir un vaccin contre la COVID‑19.
Comme je l'ai dit à Laiya, nous abordons cet enjeu sous tous ses angles, qu'il s'agisse d'investir dans la recherche canadienne ou de trouver les candidats-vaccins les plus prometteurs au monde.
Le savoir-faire canadien est un de nos meilleurs atouts dans la lutte contre ce virus.
C’est pourquoi, au mois d’avril, on a investi plus d’un milliard de dollars dans le Plan canadien de mobilisation des sciences afin de lutter contre la COVID-19.
Dans le cadre de ce plan, on a investi dans le Fonds stratégique pour l’innovation, qui soutient des chercheurs de partout au pays dans l’élaboration et la fabrication de vaccins.
Ce matin, je veux faire savoir à Laiya et à sa classe, ainsi qu'à tous ceux qui suivent ce dossier, qu’on fait un autre pas vers l’avant.
Aujourd'hui, je peux annoncer qu’on va investir 214 millions de dollars dans des vaccins fabriqués au Canada.
Nous allons fournir jusqu’à 173 millions de dollars à l’entreprise Medicago pour faire progresser leur candidat-vaccin et pour mettre sur pied une installation de production à Québec.
Notre gouvernement a également conclu un accord avec l’entreprise pour obtenir jusqu’à 76 millions de doses de son vaccin.
Notre objectif est d’assurer l’accès des Canadiens à des vaccins potentiels, tout en soutenant de bons emplois dans la recherche.
Nous allons aussi investir jusqu’à 18,2 millions de dollars dans le candidat-vaccin de l’entreprise Precision NanoSystems établie à Vancouver pour ses activités de développement et de dépistage.
Enfin, par l’entremise du Programme d’aide à la recherche industrielle, nous allons investir plus de 23 millions de dollars dans d’autres candidats-vaccins qui en sont à un stade plus précoce du processus.
De Dartmouth à Burnaby, les chercheurs canadiens font un travail remarquable, et nous sommes là pour les aider.
Bien sûr, les chercheurs canadiens ne sont pas les seuls à travailler là-dessus.
Partout dans le monde, les plus brillants chercheurs unissent leurs efforts pour trouver une solution à cette pandémie.
Le Canada a conclu des accords directs avec plusieurs fabricants de vaccins pour avoir accès à leurs candidats-vaccins les plus prometteurs.
Et grâce à notre investissement dans le Mécanisme COVAX et le système de garantie de marché, mis en place par GAVI, on a également accès à des doses supplémentaires pour les Canadiens dans le cadre du programme international de l’Alliance.
Dès qu’un vaccin sera prêt, le Canada le sera aussi.
Alors que la mise au point des vaccins se poursuit, on doit continuer de se servir des outils à notre disposition pour assurer la sécurité des gens.
Notre gouvernement travaille sans relâche pour aider les provinces et les territoires à accroître leur capacité de dépistage.
Et aujourd’hui, j’ai des bonnes nouvelles à vous annoncer là‑dessus aussi.
Nous venons de recevoir des centaines de milliers de tests de dépistage rapides de l’entreprise Abbott Panbio, et nous les distribuons à l’échelle du pays au moment où on se parle.
Deux camions transportant le deuxième test de dépistage rapide conçu par l’entreprise Abbott – ID NOW – viennent également d’arriver en Ontario, et d’autres suivront sous peu.
Au cours des semaines à venir, nous continuerons de soutenir les provinces et les territoires alors que les tests seront distribués aux premières lignes.
Je voudrais terminer aujourd'hui en faisant le point sur la situation actuelle et en vous parlant des étapes à venir.
Hier, on avait 2,788 nouveaux cas de COVID-19 au pays.
C’est le plus grand nombre qu’on a eu jusqu’à maintenant dans une même journée.
On doit réduire la propagation.
C’est sérieux, et tout le monde doit faire sa part.
Vos proches qui ont des problèmes de santé préexistants, vos parents et vos grands‑parents comptent tous sur vous.
Nos travailleurs de première ligne, nos infirmières et nos médecins comptent aussi sur vous.
La vie des gens est en danger.
On ne peut pas se permettre d’être insouciants ou de penser que le virus va juste partir de lui-même sans efforts.
Alors, continuez de suivre les consignes des autorités locales de santé publique.
Portez un masque.
Gardez vos distances.
Et si vous ne l’avez pas déjà fait, joignez-vous aux 4,8 millions de Canadiens qui ont téléchargé l’application gratuite Alerte COVID.
On a réussi à aplatir la courbe ce printemps, et je sais qu’on peut le faire encore cet automne.
Nous avons cassé la première vague et sauvé des vies.
Je sais que nous pouvons le faire de nouveau.
Merci tout le monde.