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Discours du premier ministre lors de la Conférence mondiale sur la liberté de la presse

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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonjour à tous. Merci d’être avec nous aujourd’hui pour la deuxième Conférence mondiale sur la liberté de la presse.

Je suis heureux d’être des vôtres, en compagnie de notre exceptionnel ministre canadien des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, et du ministre Morwaeng du Botswana, qui coprésidera la Conférence d’aujourd’hui.

Lors de la dernière conférence mondiale à Londres, il y a un an et demi, on ne se serait jamais douté des défis que l’année 2020 nous réserverait. Par contre, ce que nous savions déjà, c’est que la liberté de la presse ferait partie de la solution.

Les derniers mois nous ont appris qu’un débat libre et ouvert, fondé sur des faits, est la seule façon d’aller de l’avant.

Non seulement la liberté de la presse est-elle au cœur de la démocratie, elle est aussi essentielle pour bâtir des sociétés fortes et saines. Lorsque les journalistes peuvent faire leur travail et que les citoyens peuvent obtenir des renseignements fiables et de qualité, tout le monde s’en tire mieux.

C'est ainsi que les choses devraient être. Mais comme vous le savez tous, trop souvent ce n’est pas le cas.

Aujourd'hui, alors que des citoyens réclament le changement, que ce soit de Hong Kong au Belarus, les autorités s'attaquent à la liberté de la presse.

Des journalistes qui font la lumière sur les violations des droits de la personne et sur cette pandémie – des personnes comme Kyaw Soe Oo, Wa Lone et Maria Ressa – sont victimes de répression et de violence.

Ce n'est jamais acceptable qu'un journaliste soit attaqué pour avoir fait son travail.

Ce n'est jamais acceptable qu'un journaliste soit jeté en prison pour avoir interviewé un manifestant pacifique.

Et ce n'est jamais acceptable que la liberté d'expression de quiconque, où que ce soit, soit bafouée.

La répression des médias met la démocratie en danger. Elle met des vies en danger.

Quand nous sommes témoins d’une telle répression, nous ne pouvons pas nous fermer les yeux. Nous ne pouvons pas attendre que quelqu'un d'autre agisse.

Après tout, une presse libre et indépendante ne se fait pas toute seule. Elle existe parce qu'en tant que citoyens, nous savons qu'elle est essentielle à notre avenir commun. Nous n'acceptons donc rien de moins.  

Le Canada défendra toujours la liberté de presse, comme nous défendrons toujours la liberté d’expression. 

Chez nous, au Canada, nous avons pris les devants en investissant dans le journalisme local et, sur la scène internationale, au moyen d’initiatives telles que l’Engagement de Charlevoix pris par le G7 et la Coalition pour la liberté des médias.

Ensemble, nous faisons un travail fort important.

Alors, merci de vous impliquer.

Un peu plus tard aujourd’hui, le ministre Champagne vous en dira plus au sujet de la façon dont le Canada continuera d’investir dans des initiatives mondiales visant à défendre la liberté des médias et à lutter contre la désinformation.

Je sais que vous discuterez également des conclusions du groupe d'experts juridiques de haut niveau sur la liberté des médias, groupe au sein duquel le Canada est très bien représenté par l'honorable Irwin Cotler.

Ce groupe est un excellent exemple des grandes choses que nous pouvons accomplir lorsque nous travaillons ensemble, en tant que société civile, gouvernement et organisations mondiales, pour défendre le type d'avenir que nous voulons tous bâtir.

Lorsqu’on vit des périodes de changements, c’est à nous de saisir l’occasion et de décider de la suite des choses.

C’est à nous de nous battre pour une société plus juste et plus saine où tout le monde, partout, est libre de faire entendre sa voix. 

Ensemble, je sais qu’on peut y arriver.

Merci encore de participer à cette conférence et merci pour tout votre travail acharné.