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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonjour tout le monde.

Merci, Jonathan, pour cette présentation et ton leadership en tant que ministre de l’Environnement et du Changement climatique.

Et merci, Steven, pour ton dévouement légendaire à la cause environnementale et pour les bonnes idées qui nous font avancer dans la bonne direction.

Catherine, merci de nous accueillir ici aux Jardins ornementaux d'Ottawa, au cœur même de ta circonscription.

Tu restes une fervente défenseure de l’action climatique, et nous sommes choyés que tu fasses partie de l’équipe afin d'améliorer concrètement les communautés de partout au pays.

Au cours des dix derniers mois, notre gouvernement a fait tout ce qu’il a pu pour combattre la COVID-19 et protéger la population canadienne.

C’est notre grande priorité.

Mais ce n’est pas la seule qu’on a.

Les changements climatiques demeurent un des plus grands défis de notre époque.   

Comme pour la COVID-19, on ne peut pas ignorer les risques associés aux changements climatiques.

On ne ferait qu’accroître le prix à payer et aggraver les conséquences à long terme.  

On a déjà vu ce que les inondations, les tempêtes et les feux de forêt font à nos maisons, à nos communautés et à nos entreprises.

Les Canadiens savent à quel point les changements climatiques menacent leur santé, leur avenir économique et la planète.

À ce sujet, les Canadiens se sont montrés très clairs : ils nous demandent d’agir dès maintenant pour le climat.   

Il y a un peu plus d’un an, des centaines de milliers de Canadiens ont pris part à différentes marches pour le climat à travers le pays.

Je me suis moi-même joint à eux à Montréal.

J’ai vu tout l’enthousiasme des jeunes et des moins jeunes pour cette cause ainsi que leur inquiétude pour l’avenir de notre planète.

Présentement, on est aux prises avec une pandémie, mais il faut tout de même continuer à faire face aux autres défis existentiels qui nous menacent.

Pour reprendre une image propre à la COVID-19, il faut aplatir la courbe du climat afin d’éviter des conséquences irréparables.

Les scientifiques et les chercheurs sont clairs : nous devons atteindre la cible de zéro émission nette d’ici 2050.

Aujourd’hui, nous faisons en sorte que nos engagements envers un objectif zéro émission nette d’ici 2050 feront parties de la loi, comme nous nous étions engagés à le faire.

Chose promise, chose due.

En plus de mettre sur pied des mesures pour arriver à cet objectif de manière transparente et d’une manière qui suscite la confiance de la population canadienne, la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité sera une étape fondamentale vers une relance durable et une économie plus compétitive à long terme.

Il est inutile de choisir entre de l’air pur et de bons emplois.

L’argument voulant que la protection de l’environnement et la croissance économique s’excluent mutuellement est archaïque et inefficace. 

Ce n’est pas juste moi qui le dis. Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada, le dit aussi. Il a affirmé récemment que la transition vers la carboneutralité engendre les plus grandes possibilités économiques de notre époque.

Plus de 120 pays à travers le monde se sont déjà engagés à atteindre la carboneutralité d’ici 2050.

Nos plus importants partenaires et compétiteurs sur le plan international sont en train de se positionner pour attirer des investissements liés aux nouvelles technologies propres.

Le Canada doit en faire autant, sinon plus.

De grandes entreprises canadiennes de tous les secteurs – technologies, alimentation, énergie – s’y sont ralliées.

Le mouvement prend de l’ampleur partout dans le monde.

Et on ne peut pas passer à côté de cette opportunité. 

Le Canada est dans une position de chef de file et peut offrir au reste du monde les innovations les plus vertes et avant-gardistes qui soient, dès maintenant et pendant les prochaines décennies.

Ce n’est pas seulement la planète qui peut bénéficier des projets faibles en carbone et résilients face au climat : les entreprises aussi.   

On n’a qu’à penser aux investissements qu’on a annoncés le mois dernier pour faire en sorte que l’usine de Ford à Oakville ait les outils afin que l’entreprise puisse y fabriquer des véhicules électriques.   

Non seulement des mesures comme celle-ci permettront aux générations futures d’élever leurs enfants dans un environnement propre, mais elles contribuent aussi à leur léguer une économie plus résiliente et plus compétitive avec de bons emplois.

L’approche de notre gouvernement s’appuiera toujours sur des mesures climatiques énergétiques, qu’il s’agisse de notre plan visant la création de plus d’un million d’emplois à travers le pays ou de notre objectif de rebâtir une économie durable et compétitive.

En améliorant la concurrence du Canada, on assure un meilleur avenir à nos travailleurs.

On fait ainsi croître la classe moyenne en y ajoutant de bons emplois fiables.

Et les travailleurs canadiens et leurs familles vont profiter de cette croissance propre.

Le Canada est un pays magnifique.

Mais cela n’est pas arrivé par hasard et ne restera pas ainsi sans effort.  

Un air sain et de l’eau propre au Canada, ça devrait être une cause qu’on porte tous.

On dépend de la nature, et la nature dépend de nous.

Alors, continuons de travailler ensemble pour que notre environnement tout comme notre économie soient en santé.

Faisons-le pour notre beau pays, pour nos enfants et pour notre avenir.

Merci beaucoup.