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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonjour tout le monde. Bonne année.

Alors qu’on débute une nouvelle année, je sais que bien des gens se demandent ce qui les attend en 2021.

Même si on est bien loin d’en avoir fini avec la pandémie, je veux commencer aujourd’hui en vous disant qu’on a des raisons d’être optimistes.

Deux vaccins sûrs et efficaces ont été approuvés au Canada, et nous avons déjà commencé à recevoir des doses de ces vaccins au cours des dernières semaines.

Notre gouvernement a travaillé sans relâche pour livrer près d'un demi-million de doses de vaccin aux provinces et aux territoires le mois dernier.

Et ces efforts se poursuivent.

On est en voie d’obtenir plus d’un million de doses des vaccins de Pfizer et de Moderna d’ici la fin janvier.

Et d’ici septembre, on aura reçu suffisamment de vaccins pour tous les Canadiens qui souhaitent se faire vacciner.

Ces vaccins permettront de protéger les gens et de sauver des vies.

C'est pourquoi il est essentiel que les provinces et les territoires mènent leur campagne de vaccination le plus rapidement possible.  

Le gouvernement fédéral prend en charge le coût des vaccins et des fournitures nécessaires pour les administrer.

Et par l'intermédiaire du Centre national des opérations, qui est soutenu par les Forces armées canadiennes, nous assurons la coordination des aspects logistiques du déploiement des vaccins partout au pays.

Cette pandémie va prendre fin. On va s’en sortir.

Des jours meilleurs nous attendent, mais, d’ici là, on doit tenir le coup.

Je l’ai dit et je le répète : ce n’est pas le temps de prendre des vacances à l’étranger.

Nous devons maintenir le cap.

À ce sujet, je tiens à faire le point sur la Prestation de maladie pour la relance économique.

Le but de cette prestation est simple : de fournir aux travailleurs un congé de maladie payé s’ils n’en ont pas de leur employeur.

Cette prestation existe, par exemple, pour un employé d’une épicerie qui doit s’isoler parce qu’il a été en contact avec un collègue qui a testé positif ou si lui-même devait présenter des symptômes.

Cet employé n’a alors pas à choisir entre subir une perte de revenu ou s’isoler pour protéger les autres.

L’objectif n’a jamais été d’envoyer un chèque à ceux qui décident de partir en voyage, à l’encontre des avis de la santé publique.

Mon message à ceux qui sont allés dans le Sud est clair.

Vous n’aurez pas droit à cette prestation.

Elle n’est pas prévue pour vous.

À ceux qui ont été fâchés en lisant les reportages en fin de semaine, je partage votre indignation.

On est en train de corriger la situation rapidement.

Je sais que vous avez fait beaucoup de sacrifices dans les derniers mois et ce qu’il faut retenir pour l’instant, c’est que les personnes qui voyagent pour des raisons non essentielles n’auront pas accès à la Prestation canadienne de maladie.

On aura plus de détails à vous fournir sous peu.

On dit aux Canadiens depuis mars d’éviter tout voyage non essentiel.

On continue de marteler ce message sur toutes les tribunes. Et il y a une quarantaine obligatoire pour tout le monde qui revient au pays, sans exception, avec des conséquences légales très sévères si elle n’est pas respectée.

Les mesures et les contrôles qu’on a instaurés aux frontières depuis le mois de mars sont parmi les plus strictes au monde.

Ces mesures ont contribué à sauver des vies.

C’est important pour protéger nos proches, nos travailleurs de la santé, et pour faire en sorte que nos hôpitaux ne soient pas débordés.

Alors que de nouvelles souches de la COVID-19 sont découvertes et que le nombre de cas monte en flèche dans de nombreux pays, on doit redoubler d’efforts pour vous protéger, vous et votre famille.  

À partir de jeudi, pour pouvoir rentrer au Canada, les voyageurs doivent obtenir un résultat négatif au test de dépistage de la COVID-19 avant qu’ils ne montent à bord de l’avion.

Cette mesure s’ajoute à la quarantaine obligatoire de deux semaines au moment de l’arrivée au Canada.

Des agents vont passer en revue les plans d’auto-isolement des voyageurs.

S’ils déterminent que les plans présentés par les voyageurs ne conviennent pas, ceux-ci seront mis en quarantaine dans un établissement fédéral.

Plus tôt aujourd’hui, j’ai parlé avec le président Ramaphosa de l’Afrique du Sud. On a notamment discuté de notre collaboration dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 et de l’intervention mondiale menée en réponse à cette pandémie.

Le Canada et l'Afrique du Sud travaillent en partenariat depuis longtemps pour assurer la sécurité de nos citoyens et bâtir un avenir plus sain et meilleur pour tous.

On continuera d’affronter ensemble cette pandémie.

À ce propos, on va lutter contre le virus et veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte durant la relance.

Dans le domaine de la santé publique en particulier, le Canada prend les mesures nécessaires pour protéger les Canadiens et freiner la propagation de la COVID-19.

On a mis en place des contrôles supplémentaires et des mesures renforcées pour relever les nouveaux défis, peu importe où ils se présentent dans le monde.

On a été très clairs.

Personne ne devrait prendre des vacances à l'étranger en ce moment.

Mais si vous décidez tout de même de voyager à vos risques et périls, vous devrez démontrer que vous avez obtenu un résultat négatif au test de dépistage de la COVID-19 avant votre retour. Vous devrez également vous isoler pendant deux semaines à votre retour.

Vous devez prendre la situation au sérieux.

Le non-respect des règles pourrait entraîner de réelles conséquences, notamment des amendes et des peines de prison.

De nombreuses personnes ont fait des sacrifices bien plus importants que de ne pas prendre de vacances durant les Fêtes.

De nombreux Canadiens ont fait ces choix difficiles, mais responsables.

Si de nombreux Canadiens ont fait leur part, c’est qu’il y a une raison :

Ils l’ont fait pour les gens autour d’eux.  

Pour que les aînés soient mieux protégés.

Pour que les travailleurs de première ligne soient plus en sécurité au travail.

Pour que les propriétaires de petites entreprises puissent envisager la reprise de leurs activités avec plus de confiance.

On ne peut pas se permettre de gaspiller tous les sacrifices qu’on a faits durant les Fêtes et les dix derniers mois.

Cet après-midi, je vais parler avec des propriétaires d'entreprises locales en Colombie-Britannique et à l'Île-du-Prince-Édouard qui travaillent fort pour garder leurs employés.

Plus tard, j'aurai l'occasion de me joindre à une classe virtuelle avec des élèves d'Edmonton.

Quand j’étais enseignant, les réunions en salle de classe étaient l’une de mes activités préférées.

Nos enfants font un travail incroyable, non seulement pour s'adapter, mais aussi pour veiller les uns sur les autres.

Je tiens donc à dire aux enfants qui suivront leurs cours de façon virtuelle cette année, dont bon nombre commencent cette semaine, que vous vous en sortez très bien. Continuez comme ça.

Et n'oubliez pas que si vous avez de la difficulté à vous adapter à l'école virtuelle, vos parents sont dans la même situation.

Alors peut-être que vous pouvez leur donner un câlin de plus à la fin de la journée. Qui sait, vous pourrez peut-être même faire la vaisselle sans qu'on vous le demande. 

On est tous dans le même bateau. Plus on s'entraide, mieux on va s'en sortir.

Partout au pays, des gens de tous âges font leur part.

Ce n'est pas le temps d'abandonner.  

Pour faire face à l'augmentation du nombre de cas, de nombreuses provinces qui ont déjà pris des décisions difficiles devront continuer de le faire, que ce soit en imposant des restrictions locales ou un confinement à l'échelle de la province.

Ce n'est pas facile, mais c'est nécessaire.

Notre gouvernement travaillera en partenariat avec tous les ordres de gouvernement, alors qu’ils font les bons choix pour assurer la sécurité des gens. 

C'est en travaillant ensemble qu’on va surmonter cette crise.

Parce qu’on n’est pas encore sortis du bois.

La veille du jour de l’An, plus de 8 400 nouveaux cas de COVID-19 ont été signalés au Canada.

Et près de 7 500 cas le jour d’avant.

Ce ne sont pas que des chiffres.

Des centaines de familles ont perdu un proche durant les Fêtes.

Des milliers d'autres s'inquiètent pour un proche à l’hôpital.

De nombreux paramédics, infirmières et médecins peinent à faire face à l’arrivée de nouveaux patients.

Voilà ce qui est en jeu.

Voilà pourquoi les choix que vous faites sont importants.

En portant un masque, en gardant vos distances et en évitant les rassemblements, vous assurez votre sécurité et celle des autres.

En utilisant l’application Alerte COVID, vous contribuez à freiner la propagation de la maladie.

Prenez, par exemple, jeudi dernier quand des centaines de personnes ont entré leur code unique dans l’application après avoir obtenu un résultat positif au test de dépistage.

Ce simple geste empêchera des centaines d’autres personnes de contracter le virus.

La lutte contre la COVID-19 est un travail d’équipe et, ensemble, on va réussir à freiner cette pandémie.

Au cours des dernières semaines seulement, notre gouvernement a apporté un soutien supplémentaire aux communautés qui en avaient besoin.

Je parle notamment de la présence de la Croix-Rouge dans les établissements de soins de longue durée du Québec et de celle des Rangers canadiens au sein de la Première Nation d’Ekuanitshit. 

Et nous sommes prêts à en faire plus s’il le faut.

Partout au pays, particulièrement en Ontario, les centres de soins de longue durée font face à des éclosions de COVID-19 extrêmement préoccupantes.

C’est inacceptable.

Nos aînés, nos parents et grands-parents, ont bâti ce pays.

Ils nous ont élevés.

Et ils méritent les meilleurs soins qui soient.

On a déjà perdu trop d’aînés dans les centres de soins de longue durée.

Les tragédies du printemps dernier ne doivent pas se répéter.

Comme nous l’avons été depuis le mois de mars, notre gouvernement est là pour aider les provinces à maîtriser la situation sur leur territoire.

On a déjà communiqué avec le gouvernement de l’Ontario et on est prêts à apporter de l’aide supplémentaire, une aide ciblée.

Aujourd'hui, comme la première fois qu’on a déployé les Forces armées et la Croix-Rouge, notre priorité absolue est de protéger les gens.  

Je vais aborder la question des centres de soins de longue durée avec tous les premiers ministres jeudi durant notre réunion des premiers ministres, et je vais aussi parler de notre travail commun concernant la distribution des vaccins ainsi que des mesures à la frontière et des voyages.

On livre cette bataille ensemble.

Et notre gouvernement sera toujours là pour faire sa part.

Un déploiement des Forces armées, une intensification du dépistage, des mesures d’isolement : voilà ce qui peut faire la différence entre des éclosions qui se transforment en crise ou qu’on réussit à maîtriser.

Je pense au moment où la Première Nation de Shamattawa au Manitoba a demandé une aide d’urgence pour réagir à l’éclosion de COVID-19 survenue dans la communauté ces dernières semaines.

Le gouvernement fédéral a déployé les Forces armées canadiennes, qui ont travaillé de concert avec la communauté pour s’occuper des capacités de dépistage, de recherche des contacts et d’isolement.

Et aujourd'hui, le nombre de cas n’est qu’une fraction de ce qu’il était et la communauté continue de travailler fort pour freiner la propagation du virus.

À tous les gens qui travaillent sur le terrain, que ce soit au sein des Forces armées canadiennes ou de la Croix-Rouge, dans un hôpital ou dans une organisation communautaire : merci.

Vous faites un travail incroyable. Nous allons continuer d’être là pour vous.

Dans les semaines et les mois à venir, notre gouvernement continuera d’apporter de l’aide à ceux qui en auront besoin.

L’année 2021 sera meilleure que 2020 je vous le promets, mais elle ne sera tout de même pas facile.

Mais ensemble, on va passer au travers.

Bonne année. À chacun de nous.