LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI
Bonjour tout le monde.
Je veux commencer aujourd’hui en disant quelques mots à propos des voyages et des voyageurs.
Depuis le mois de mars, les frontières du Canada sont fermées aux voyageurs étrangers.
Nos mesures frontalières sont vigoureuses, elles sont adaptées à la situation qui évolue, et elles fonctionnent.
On sait que présentement, il y a seulement un très petit pourcentage de cas qui proviennent de Canadiens qui reviennent au pays.
Les mesures que le Canada a mises en place en matière de voyages et de frontières sont parmi les plus strictes du monde.
On a imposé une quarantaine de deux semaines à tous ceux qui reviennent au pays.
Et maintenant, on oblige les gens à présenter un résultat de test de dépistage négatif avant de prendre l’avion pour rentrer au pays.
Ces mesures fonctionnent.
Elles sauvent des vies.
Et c’est pourquoi nos amis et alliés nous emboîtent le pas.
Regardez simplement les États-Unis, qui ont récemment adopté la même exigence concernant le test de dépistage négatif avant un vol de retour au pays.
Cela dit, je veux être très clair : chaque cas est un cas de trop.
On fait ce qu’il faut pour protéger les Canadiens.
Je le répète, ce n’est pas le temps de voyager, surtout pas pendant la semaine de relâche qui s’en vient.
S’il y a lieu et quand il le faudra, on n’hésitera pas à prendre des mesures encore plus rigoureuses.
Quand il s’agit de vous protéger, vous et votre famille, toutes les options sont sur la table et on va annoncer de nouvelles mesures très bientôt.
On ne laissera jamais les mauvais choix de quelques personnes mettre toutes les autres en danger.
Alors:
Évitez tout voyage non essentiel, que ce soit à l’étranger ou dans une autre province.
Annulez vos projets de vacances dans le Sud.
Il y aura d’autres occasions de voyager – à des moments plus opportuns et même plus agréables pour vous – quand la pandémie sera sous contrôle.
Je sais que le temps et l’hiver se font longs, mais il faut tous continuer à faire des efforts.
Bien sûr, quand on parle de vaincre la COVID-19, les voyages ne sont qu’une partie de l’équation.
Pour lutter contre la pandémie, il nous faut aussi les outils nécessaires pour assurer le dépistage et suivre la propagation du virus ici même, au pays.
Au cours de la dernière semaine seulement, on a livré plus d’un million de tests rapides aux provinces et aux territoires.
Cela nous mène à un total de 15,4 millions de tests rapides livrés aux premières lignes.
Et il y en a encore plus qui s’en viennent.
Le dépistage est essentiel pour combattre la COVID-19 et être dans la meilleure situation possible quand la vaccination de masse va commencer au printemps.
On fait tout ce qu’on peut pour vous aider, vous et votre famille, à traverser la crise.
Mais on ne peut pas y arriver seuls. On a aussi besoin de vous.
J’ai parlé des voyageurs plus tôt et des mesures strictes aux frontières, mais il ne faut pas oublier aussi que c’est surtout la transmission communautaire qui continue de propager le virus.
Il y a encore des gens qui se permettent des exceptions aux règles et, malheureusement, ça fait augmenter les cas.
Les hôpitaux sont sur le point de déborder.
Des chirurgies sont reportées.
On doit faire ce qu’on peut, ce qu’il faut pour suivre les consignes de santé publique.
Restez chez vous. Évitez les rassemblements. Portez vos masques.
Et téléchargez et utilisez l’application Alerte COVID.
Je pense à toutes les personnes qui sont aux premières lignes de cette lutte contre la COVID-19 depuis maintenant près d’un an.
Elles savent tout le chemin qu’on a parcouru.
Et elles savent qu’on doit continuer, juste un peu plus longtemps.
À nos médecins, infirmières et préposés en centres de soins de longue durée :
Merci.
De Victoria jusqu'à Iqaluit en passant par St. John’s, vous prenez soin de nos parents, grands‑parents et amis.
En ce moment, vos quarts de travail sont plus longs que jamais.
Vous êtes nos héros.
Les services que vous rendez et le dévouement dont vous faites preuve chaque jour sont remarquables.
De nouveaux défis vont émerger pendant cette période incertaine, mais je sais qu’ensemble, on est prêts à les affronter.
Ce matin, j’ai eu un appel avec le PDG de Moderna qui m’a confirmé une fois de plus que les contrats qu’on a signés très tôt avec eux seront respectés.
De plus, comme prévu, avant la fin mars, nous allons aussi recevoir nos 4 millions de doses du vaccin de Pfizer.
D’ici septembre, tous les Canadiens qui veulent un vaccin pourront en avoir un.
Les vaccins sont sûrs et efficaces, et on travaille sans relâche pour pouvoir les déployer le plus rapidement possible.
Cela dit, on est peut-être seulement en janvier, mais on peut déjà dire que cet hiver sera long.
Et pour de nombreux propriétaires d’entreprise qui s’inquiètent de savoir comment ils vont pouvoir tenir le coup jusqu'au retour de jours meilleurs, je sais que le printemps et l’été paraissent loin.
Quand cette pandémie a commencé, on a promis qu’on serait là pour les Canadiens.
Et depuis, c’est exactement ce qu’on a fait tous les jours.
Afin de soutenir les petites entreprises à travers le pays, notre gouvernement a déployé les mesures économiques les plus vastes de l’histoire du Canada, qu’il s’agisse du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes ou de la subvention salariale.
Mais malgré cette aide, durant une deuxième vague, la situation est difficile.
Beaucoup d’entreprises et d’employés ont de la difficulté à se remettre sur pied.
Voilà pourquoi on travaille maintenant en partenariat avec les plus grandes institutions financières canadiennes pour présenter le nouveau Programme de crédit pour les secteurs très touchés, ou PCSTT.
Par le biais du PCSTT, les entreprises établies au Canada qui ont été les plus durement touchées par la pandémie vont être en mesure d’avoir accès à des prêts à faible taux d’intérêt pouvant atteindre 1 million de dollars.
Il s'agit de prêts garantis à 100 % par le gouvernement du Canada, qui peuvent être utilisés pour le loyer, les services publics et l'aide aux salaires.
Plus tard aujourd'hui, la ministre Ng pourra vous donner plus de détails au sujet des prêts, et notamment de la façon d’accéder à cette mesure d’aide lorsqu’on commencera à accepter les demandes, le 1er février.
Pendant qu’on aide ceux qui sont le plus durement touchés à traverser cette crise, il faut aussi penser à l’après-pandémie.
Avec les vaccins qui continuent d’arriver, il y a de l’espoir à l’horizon.
Ensemble, nous allons pouvoir rebâtir une économie plus forte et plus résiliente dans laquelle tout le monde a une chance de réussir.
Une économie avec de bons emplois pour que les travailleurs puissent soutenir leur famille dans un environnement plus sain et plus propre.
On a du travail devant nous, mais je sais qu’ensemble, on va y arriver.
Merci.