Transcription - Mise à jour aux Canadiens sur la COVID-19, les vaccins et le soutien aux provinces et territoires
Mise à jour aux Canadiens sur la COVID-19, les vaccins et le soutien aux provinces et territoires
Bonjour à tous.
Avant de commencer, j’aimerais revenir brièvement sur la téléconférence que j’ai eue ce matin avec le président Zelenskyy de l’Ukraine.
Le président et moi avons discuté de nos préoccupations communes au sujet des récentes activités militaires de la Russie et des gestes d’agression constants dans le Donbass et en Crimée.
Au cours de notre appel, j’ai réitéré le soutien inébranlable du Canada à l’égard de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ainsi que notre engagement à resserrer encore davantage l’amitié de longue date qui unit le Canada et l’Ukraine.
Pour beaucoup de gens, la longue fin de semaine a été l’occasion de faire des réunions de famille sur Zoom ou de passer du temps à l’extérieur. Mais ce n’était pas un congé pour tout le monde.
Aux quatre coins du pays, les infirmières, médecins, traceurs de contacts et membres du personnel de la santé publique étaient au travail.
Ils sont là pour assurer notre sécurité et on doit en faire autant pour eux.
Ce qu’ils nous disent, et ce que toutes les modélisations confirment, c’est que la situation est très préoccupante.
Ailleurs dans le monde, les pays font face à une troisième vague très inquiétante de la pandémie, tout comme le Canada en ce moment.
Ce ne sont pas les nouvelles qu’on voulait, mais les hospitalisations sont en hausse, les lits se remplissent aux soins intensifs, les variants se propagent et même les gens qui étaient convaincus que la maladie ne les atteindrait pas deviennent malades.
Même si le soleil brille et que la température est de plus en plus clémente, la COVID-19 n’en a pas encore fini avec nous.
Ce qui veut dire qu’on devra tenir bon un peu plus longtemps.
Tout à l’heure, je vais discuter avec le premier ministre Ford de la situation en Ontario.
Je sais qu’on va parler des répercussions de la hausse des cas sur les hôpitaux et de l’importance de vacciner autant de gens que possible, aussi rapidement que possible.
On va continuer de travailler ensemble pour protéger les Ontariens et aider les gens et les entreprises à traverser cette prochaine vague.
À ce sujet, je vais aussi m’entretenir avec tous les premiers ministres des provinces et des territoires, demain, au sujet des efforts qu’on déploie constamment ensemble pour protéger et soutenir tous les Canadiens, d’un bout à l’autre du pays.
Tant qu’on n’aura pas vacciné le plus grand nombre de personnes possible, il faudra continuer à se protéger les uns les autres en suivant les conseils de santé publique.
Un peu partout, dépendamment de l’augmentation ou de la diminution du nombre de cas, les règles devront être modifiées.
L’Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec ont déjà fait le choix difficile, mais nécessaire, de prendre des mesures plus strictes pour freiner la montée en flèche des cas.
Ce n’est pas facile, et on sait que les mesures vont peut-être devenir encore plus strictes, mais c’est ce qu’il faut faire.
On fait ça pour sauver des vies.
J’aimerais dire ceci aux jeunes :
Vous avez fait des sacrifices extraordinaires au cours de la dernière année pour protéger vos parents, vos grands-parents et les héros aux premières lignes.
Merci. Vous sauvez des vies.
On doit continuer comme ça un peu plus longtemps.
Si vous pouvez rester chez vous, faites-le, s’il vous plaît.
J’aimerais aussi dire ceci aux travailleurs de première ligne :
Je sais que vous êtes fatigués, épuisés.
Je sais que vous craignez ce qui nous attend au cours des prochaines semaines parce que vous voyez la gravité de ces nouveaux variants et la forte augmentation du nombre de cas.
Vous avez fait un travail incroyable au cours de la dernière année.
Sachez qu’on va rester là pour vous et qu’on passera à travers ensemble.
Si vous avez besoin de prendre congé parce que vous êtes malades ou avez besoin de vous isoler, la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique est encore là pour vous et pour tout travailleur qui en aurait besoin.
En fait, on a ajouté deux semaines de plus à cette prestation.
Rendez-vous sur le site Canada.ca pour vérifier votre admissibilité parce que, en ce moment, les personnes malades ne devraient pas se présenter au travail.
Bien entendu, si vous avez besoin d’équipement de protection individuelle au travail, on continue de vous en fournir. Et, surtout, on travaille sans relâche pour distribuer les vaccins.
Vous connaissez probablement des gens qui ont reçu leur première dose ou peut-être l’avez-vous reçue vous-même.
Vous savez donc que chaque dose compte.
On a déjà livré plus de 10 millions de doses de vaccins aux provinces et aux territoires.
On n’a pas seulement atteint notre objectif pour mars, on l’a largement dépassé.
Et à partir de maintenant, les doses vont continuer d’arriver de plus en plus vite.
Ce mois-ci et le mois prochain, on va recevoir plus d’un million de doses par semaine de Pfizer seulement, en plus des livraisons de Moderna et d'AstraZeneca.
Plus tard ce mois-ci, Janssen va aussi commencer à livrer son vaccin au Canada.
Et comme je l’ai dit la semaine dernière, Pfizer a confirmé qu’ils allaient devancer 5 millions de doses pour juin.
Ces doses étaient prévues pour la fin de l’été et on va maintenant les recevoir plus tôt.
La ministre Anand et son équipe, ainsi que l'Agence de la santé publique du Canada, travaillent sans relâche pour devancer et coordonner les livraisons.
On fait tout ce qu’il faut pour que les vaccins puissent être administrés le plus rapidement possible.
Notre gouvernement livre plus d’un million de doses par semaine aux provinces et aux territoires.
Et on va continuer de veiller à ce que ces vaccins se rendent aux gens le plus vite possible.
Comme la vice-première ministre Chrystia Freeland l’a annoncé, on offre un soutien additionnel aux provinces et aux territoires afin de répondre à leurs besoins urgents en matière de vaccination.
Le gouvernement fédéral a payé les vaccins, et on sera heureux de continuer à aider les provinces et les territoires en leur offrant d’autres ressources, si nécessaire.
Parce que ce n’est pas le temps de se renvoyer la balle pour déterminer qui devrait payer quoi.
C’est plutôt le temps de faire tout ce qu’on peut, ensemble, pour vacciner autant de gens que possible dans les meilleurs délais.
Depuis le début, on combat la COVID-19 au moyen d’un effort pancanadien.
L’été dernier, on a versé 19 milliards de dollars dans le cadre de l’Accord sur la relance sécuritaire, afin d’aider les provinces et les territoires à offrir aux Canadiens ce dont ils avaient besoin pour traverser la crise.
Ces fonds ont aidé à faire plusieurs choses, comme ajouter du personnel dans les foyers pour personnes âgées de l’Alberta, faire de la modélisation en Colombie-Britannique pour assurer la sécurité des gens et offrir des cliniques de dépistage mobiles dans les régions rurales de la Nouvelle-Écosse.
Aujourd’hui, on fait le dernier versement au titre de l’Accord sur la relance sécuritaire.
Notre priorité est de financer ce qui est le plus important, comme les patients dans les hôpitaux, l’équipement de protection individuelle pour les travailleurs essentiels ou le dépistage de la COVID-19 chez les gens en première ligne.
Tout comme le premier versement, l’investissement de 700 millions de dollars annoncé aujourd’hui dans le cadre de l’Accord sur la relance sécuritaire permettra d’assurer la sécurité des gens et d’aider les familles et les petites entreprises à traverser cette tempête.
De tout l’argent investi au Canada pour lutter contre cette pandémie, 8 dollars sur 10 proviennent du gouvernement fédéral.
On veut aider les gens à traverser cette crise et faire en sorte que notre pays soit en bonne position pour rebâtir en mieux.
Avant de conclure, ce matin, j’aimerais prendre un instant pour rappeler que, aujourd’hui, ce sera une journée particulièrement difficile pour bien des gens.
Cela fait maintenant trois ans que s’est produit le terrible accident des Broncos de Humboldt.
Aujourd’hui, on se remémore les 16 personnes qui nous ont quittés trop tôt. Et on est de tout cœur avec leurs familles, leurs amis et leurs coéquipiers, qui ont vu leur vie changer à jamais.
J’aimerais dire ceci aux gens qui pleurent leur perte, d’un bout à l’autre du pays : on pense à vous.
Je peux à peine imaginer à quel point cela doit être difficile de ne pas pouvoir vous rassembler, aujourd’hui.
J’aimerais aussi dire à tous ceux et celles qui s’en remettent et se reconstruisent : votre force est remarquable.
La population canadienne est à vos côtés, chaque jour.