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LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

Bonjour tout monde.

Je tiens tout d’abord à remercier le premier ministre Johnson pour son accueil chaleureux et à le féliciter pour la tenue d’un sommet fructueux.

Les membres du G7 sont non seulement des alliés solides du Canada, mais aussi de proches amis.

Et alors que notre monde doit rebâtir après cette crise des plus uniques, je ne peux imaginer un meilleur moment pour nous réunir.

Au cours des trois derniers jours, j’ai eu la chance de rencontrer tous les dirigeants du G7, notamment le président Biden, avec qui j’ai parlé de la coordination des mesures à nos frontières alors que nos deux pays vont de l’avant avec la vaccination de masse. On a également abordé des enjeux mondiaux et des enjeux bilatéraux comme l’emploi, les changements climatiques et le commerce.

Je me suis également entretenu avec la chancelière Merkel, qui participait au Sommet du G7 pour la dernière fois, au sujet de la poursuite de notre collaboration sur des priorités communes, qu’il s’agisse de vaincre la COVID-19 ou de lutter contre les changements climatiques.

J’ai également échangé avec tous les autres dirigeants, et j’ai eu une audience virtuelle avec Sa Majesté la reine Elizabeth II avant notre rencontre en personne.

Le Sommet a été une occasion importante pour nous tous de resserrer nos liens en tant qu’amis et alliés.

Ensemble, on a continué de travailler pour bâtir un avenir qui fonctionne pour tous nos citoyens – incluant bien sûr les femmes, les familles, la classe moyenne, les jeunes, et les petites entreprises.

Et pour arriver à cet avenir meilleur, il faut d’abord enrayer complètement la COVID-19.

Au Canada, on a pu constater que les vaccins sûrs et efficaces sont le moyen de sortir de cette crise. La protection des Canadiens sera toujours ma priorité absolue, et grâce au nombre de vaccins qu’on va recevoir cet été, notre pays est sur la bonne voie pour en finir avec ce virus.

Toutefois, si on veut réellement vaincre la COVID-19, il faut l’éliminer partout.

On sait ça depuis le début de la pandémie.

C’est pourquoi le Canada a, à ce jour, contribué 2,5 milliards de dollars aux efforts déployés à l’échelle mondiale pour faire face à cette crise.

Le Canada est l’un des quatre pays au monde qui a déjà versé sa juste part à l’Accélérateur ACT, lequel soutient l’accès mondial aux vaccins, aux tests et aux traitements.

Mais cette pandémie n’est pas encore terminée.

C’est pourquoi, par l’intermédiaire du G7, on intensifie nos efforts une fois de plus.

Aujourd’hui, le G7 a annoncé que, dans le cadre de nos engagements collectifs, on va partager plus de 2 milliards de doses avec le reste du monde.

La part du Canada est de 100 millions de doses.

Pour atteindre cet objectif, le Canada verse des fonds à l’Accélérateur ACT pour permettre de fournir 87 millions de doses à des pays en développement.

De plus, on fait don de 13 millions de doses, achetées par le Canada, à d’autres pays par le biais du Mécanisme COVAX.

On aura plus de détails à communiquer au cours des semaines à venir, à mesure que notre processus d’approvisionnement en vaccins nous aidera à trouver encore plus de doses à partager avec le reste du monde.

En fin de compte, l’important n’est pas la manière dont on s’y prend pour distribuer les doses aux gens.

L’important, c’est que chaque vaccin permette de garder une personne en sécurité – la grand‑mère, le père ou la fille de quelqu’un.

C’est ça qui compte.

Et en ce qui concerne les Canadiens, je tiens à être clair.

Cet engagement mondial à l’égard des vaccins s’ajoute aux efforts qu’on déploie au pays et se déroule parallèlement à ceux-ci. Des millions de doses sont livrées au pays chaque semaine, et chaque jour, de plus en plus de personnes reçoivent leur première ou leur deuxième dose.

Au cours du Sommet de cette année, on a également eu la chance de faire des progrès dans un autre dossier important pour notre avenir commun : les changements climatiques.

Les pays du G7 représentent certaines des plus grandes économies du monde.

Pour réaliser des progrès réels, tous les membres de ce groupe doivent prendre des mesures concrètes.

En tant que Canadiens, c’est une chose à laquelle on attache beaucoup d’importance.

Le Canada s’est engagé à atteindre la carboneutralité d’ici 2050, et on dispose d’un plan solide pour y parvenir. On a notamment fixé un prix sur la pollution qui fait de notre pays un chef de file en la matière, en plus d’investir dans les emplois verts et de soutenir les travailleurs. Et cette semaine, on a fait un autre pas en avant.

On a affirmé clairement que les nouveaux projets d’extraction du charbon thermique ne sont pas compatibles avec notre objectif de bâtir une économie canadienne forte et résiliente et de garantir de l’air propre pour les générations à venir.

Bien sûr, on sait que la pollution n’a pas de frontières. Le Canada ne peut pas lutter seul contre les changements climatiques.

Alors, j’ai été encouragé de voir les dirigeants du G7 s’engager collectivement à réduire davantage la pollution et à mettre fin au financement direct par les gouvernements de l’énergie au charbon à l’étranger d’ici la fin de 2021, deux mesures que le Canada a déjà prises.

Je salue également l’adoption du Pacte du G7 pour la nature, qui verra le G7 se joindre au Canada pour protéger 30 % des terres et 30 % des océans d’ici 2030, contribuant ainsi à freiner et à renverser la perte de biodiversité.

Pour sa part, le Canada continuera d’aller de l’avant.

Et pour aider les pays en voie de développement à pouvoir faire leur part pour le climat, le Canada va doubler jusqu’à 5,3 milliards de dollars sur cinq ans son financement climatique, aidant ainsi les communautés du monde entier à lutter et à s’adapter aux changements climatiques.

On veillera également à ce qu’une plus grande partie de ces fonds soit consacrée à la perte de la biodiversité et à l’adaptation, et on va augmenter les subventions directes pour que davantage d’argent reste dans les communautés.

Le Canada a toujours été un chef de file dans le domaine des changements climatiques, et on double notre engagement en faveur de l’air pur, de la création d’emplois pour la classe moyenne et d’un avenir durable.

En tant que dirigeants du G7, on a non seulement la responsabilité d’assurer la sécurité de nos citoyens et de leur offrir de bons emplois et un avenir radieux, on a aussi le pouvoir de contribuer à en faire une réalité pour les gens du monde entier.

Peu importe où elle vit, chaque fille devrait pouvoir aller à l’école.

Et chaque femme devrait avoir les outils nécessaires pour s’aider elle-même et aider sa communauté.

C’est le genre de monde auquel on doit aspirer.

C’est pourquoi le Canada a investi 300 millions de dollars dans le Partenariat mondial pour l’éducation, afin de soutenir l’éducation des filles dans les pays en développement.

On a entamé ce travail en 2018, quand le Canada a accueilli le Sommet du G7 à Charlevoix et a placé l’égalité des sexes au cœur de tous nos efforts.

Au Sommet de cette année, on a encore une fois intensifié ces efforts.

Face à de nombreux défis, notamment l’égalité des sexes, les changements climatiques et la pandémie, la collaboration est le seul moyen d’avancer.

En unissant nos efforts au sein d’institutions comme le G7, on envoie le message que les démocraties du monde entier vont travailler ensemble pour relever les défis auxquels on est confrontés et défendre les valeurs qui nous sont chères.

Ensemble, on doit continuer de renforcer le respect du droit international et de défendre les personnes qui sont victimes de persécutions et de souffrances à l’étranger.

Je tiens à remercier tous nos partenaires qui ont soutenu le Canada dans sa condamnation de la détention arbitraire de Michael Spavor et Michael Kovrig et qui se sont joints à nous pour demander leur libération immédiate, ainsi que pour réitérer l’engagement commun du G7 envers notre initiative condamnant le recours à la détention arbitraire dans le monde entier.

Lors de cette réunion, le Canada a ouvert la voie à une approche commune pour relever les défis posés par la Chine.

En tant que partenaires, on doit rester forts et unis.

Et lors du Sommet de cette fin de semaine, on a convenu des mesures nécessaires pour y arriver.

Il y a beaucoup à faire pour rebâtir un avenir plus fort, plus juste et plus durable.

Et ensemble, je sais qu’on est à la hauteur.

Merci beaucoup.