Transcription - Allocution prononcée au Sommet des dirigeants du G20 en Italie
Allocution prononcée au Sommet des dirigeants du G20 en Italie
Bonjour à tous.
Je tiens d'abord à remercier le premier ministre Draghi de nous avoir accueillis à Rome pour ce G20. L'Italie et le Canada ont toujours été unis par un partenariat très solide, des liens étroits entre leurs populations, des liens commerciaux croissants et, bien sûr, des valeurs communes qui constituent le fondement de notre amitié et de nos relations.
Je tiens également à souligner le fait que ce G20 a été l'occasion de reconnaître l'incroyable leadership dont a fait preuve Angela Merkel au cours des 16 dernières années en tant que chancelière. Elle a été une voix forte sur bon nombre de grands enjeux internationaux – une voix puissante et sage. Elle a été pour moi une très bonne amie, une source de conseils et de sagesse, et une interlocutrice qui m'a toujours aidé à agir de manière plus efficace sur la scène internationale.
Le Canada est évidemment prêt à continuer de travailler avec nos partenaires du G20 sur les grands enjeux auxquels notre monde fait face. On est là pour collaborer, pour surmonter les grands défis ensemble, et c’est de ça dont nous avons discuté pendant ces rencontres aujourd’hui et hier.
Bien sûr, le principal enjeu auquel on continue de s'attaquer est la relance après la pandémie de COVID-19. On sait que pour vaincre la COVID, il faut l'éradiquer partout. C'est pourquoi on a annoncé que le Canada allait donner 200 millions de doses au Mécanisme COVAX d'ici la fin de 2022, et qu'on allait investir 15 millions de dollars dans le Groupe de travail sur la fabrication de COVAX afin de soutenir le centre de transfert de technologies de l'Afrique du Sud. On a assumé notre part des coûts liés aux efforts de dépistage de l'Accélérateur ACT. On a également annoncé l'octroi de 982 millions de dollars, provenant des droits de tirage spéciaux, au Fonds de fiducie pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance du FMI. Ces fonds aideront les pays en développement à se remettre des effets de cette pandémie et à faire croître leurs économies de façon positive.
Un autre sujet important, pour les jours et la semaine à venir, était la COP26. Des discussions sur l'environnement et la lutte contre les changements climatiques ont été intégrées à chacune de nos séances de travail, s’ajoutant à la séance principale de ce matin sur les changements climatiques et l'environnement. En 2015, le Canada a signé l'Accord de Paris et s'est fermement engagé à être un chef de file en matière de climat, non seulement à l'échelle nationale, mais aussi en encourageant les autres pays du monde à poursuivre leurs efforts. Depuis, on a instauré une tarification de la pollution rigoureuse et généralisée, on a investi dans les technologies propres et les énergies renouvelables, on a protégé une plus grande partie de nos terres et de nos océans que jamais auparavant. En effet, à notre arrivée au pouvoir en 2015, seulement 1 % de nos côtes et de nos océans étaient protégés; on en est maintenant à 14 % et on est en bonne voie d'atteindre 25 % d'ici 2025 et 30 % d'ici 2030.
On a aussi parlé de la responsabilité que nous avons tous d’éliminer le charbon, réduire l’utilisation et éliminer le charbon, de limiter nos émissions de méthane. Le Canada a pris des actions concrètes au cours des dernières années et nous n’allons plus produire d’électricité par le charbon d’ici 2020, et nous encourageons le monde à faire pareil.
Mais nous allons être là pour investir, pour aider le monde à en faire moins, et nous nous sommes commis à doubler notre financement pour le climat.
On a doublé le financement que l’on consacre à la lutte contre les changements climatiques, un engagement qu'on a pris à Paris et qu'on a maintenant doublé. Et on travaille avec des partenaires comme l'Allemagne et d'autres pays pour faire en sorte que le monde s'engage à verser 100 milliards de dollars à l'appui de la lutte contre les changements climatiques. Ces fonds, on le sait, seront nécessaires pour permettre aux pays en développement de participer à cette transition – et il est essentiel qu’ils y participent si on veut éviter les conséquences catastrophiques des changements climatiques.
On a aussi parlé du rôle du secteur privé dans la lutte contre les changements climatiques.
Il y a évidemment des profits à faire pour le secteur privé, mais surtout il y a des investissements qui vont être bons pour la planète, que les différentes multinationales, le secteur privé est intéressé à faire. Le Canada a fait partie de plusieurs groupes qui sont en train d’essayer d’encourager des investissements du privé dans la lutte contre les changements climatiques, et on va continuer de le faire.
Bien entendu, le commerce est un sujet incontournable lors d’un sommet du G20. Le renforcement du commerce progressiste à l’échelle mondiale demeure l’un des principaux objectifs du Canada, et on a signé plusieurs accords commerciaux solides au cours des dernières années qui commencent à produire des résultats. Lors de mon séjour ici, en Italie, et vendredi aux Pays-Bas, on a parlé de la façon dont l’AECG en particulier a aidé les entreprises canadiennes et européennes à forger des liens plus étroits et à obtenir de meilleurs résultats. On va continuer de promouvoir le resserrement de ces relations et de favoriser la croissance et la création de bons emplois pour le bien des petites et moyennes entreprises, des travailleurs et de l’ensemble de nos économies.
On a travaillé d’arrache-pied tout au long de ce G20 et on va poursuivre nos efforts demain avec des partenaires du monde entier, durant notre visite à Glasgow, pour lutter en faveur d’un environnement plus propre et contre les changements climatiques.
Je suis impatient de m’atteler à la tâche.