Transcription - Mise à jour à l’intention des Canadiens sur la situation entourant la COVID-19 et le variant Omicron
Mise à jour à l’intention des Canadiens sur la situation entourant la COVID-19 et le variant Omicron
Soyons honnêtes; ce n’est pas comme ça qu’on souhaitait commencer l’année 2022.
Je peux comprendre que les gens sont frustrés et fatigués et, dans la majeure partie du pays, les gens ont eu une période des Fêtes moins festive que ce qu’ils auraient aimé. On approche de la barre des deux ans dans cette pandémie et il y a eu des moments plus intenses que d’autres, mais je pense que tout le monde aurait espéré qu’on soit dans une bien meilleure situation en ce moment. Pourtant, on se retrouve encore, dans de nombreuses régions du pays, dans des confinements, avec des règles de santé publique, avec le retour des classes virtuelles, et je peux vous assurer que, comme parent, je peux comprendre que les gens soient frustrés.
Mais je sais aussi qu’on sait comment passer à travers.
Les ordres de gouvernement travaillent ensemble depuis des mois et maintenant des années pour fournir le nécessaire. Du côté fédéral, on a livré des vaccins, et les Canadiens se sont présentés à des niveaux records pour en profiter. On a livré des tests rapides, des traitements, on a accordé de l’aide au salaire, et on va continuer d’être là. Depuis le début, on dit qu’on va veiller sur vous, et c’est exactement ce qu’on va faire, parce que l’objectif est de vous protéger, de protéger nos travailleurs de la santé et de reprendre le plus tôt possible les activités qu’on aime.
Après deux ans de pandémie, cependant, une chose a changé depuis les premiers mois : les Canadiens eux-mêmes. Vous savez ce qu’on doit faire, vous savez comment protéger vos proches et, par‑dessus tout, vous savez quoi faire pour empêcher nos systèmes de santé d’être débordés. Les gens ont répondu à l’appel. Ils ont été là pour leurs voisins, pour faire ce qu’ils devaient faire, pour se faire vacciner, pour soutenir nos travailleurs de première ligne, qu’ils travaillent dans notre système de santé, nos épiceries ou ailleurs. Les Canadiens ont montré qu’ils sont courageux et qu’on est là les uns pour les autres. Et on va devoir continuer comme ça.
On va devoir continuer à agir comme ça durant encore un bout de temps. Des enfants qui retournent en classe de façon virtuelle dans de nombreuses régions du pays. Des parents qui cherchent à établir un équilibre. Partout, des gens qui se font vacciner. Des gens qui s’assurent qu’on fait ce qu’il faut. Ça va rester le scénario pour les prochains mois. Mais on sait, pour l’avoir déjà vécu lorsque des vagues comme celle d’Omicron nous ont frappées, qu’il faut s’accrocher et qu’on doit tous travailler dans le même sens en attendant que la situation s’améliore au bout de quelques mois. On peut espérer un meilleur printemps, pourvu que chacun continue de faire sa part.
Voilà pourquoi je tiens à vous dire merci. Merci à tous ceux qui ont fait leur part, qui ont répondu à l’appel et qui continuent de répondre à l’appel.
Il n’y a pas de solution magique à la situation. Personne parmi nous ne veut être ici en ce moment, mais on sait quoi faire pour passer à travers, et je sais que les Canadiens vont continuer à le faire. Même si on est fatigués et frustrés, on peut passer à travers ensemble.
Pour ce qui est des vaccins et des doses de rappel, on a maintenant suffisamment de vaccins pour tout le monde au pays. J’ai reçu ma dose de rappel hier. Le but est que chacun de nous fasse sa part pour éviter qu’on surcharge notre système de santé à cause de cette vague d’Omicron. Pensez aux travailleurs de la santé qui sont là depuis des mois et des mois et qui interviennent dans des situations extrêmement difficiles. Les gens ont été là pour eux.
Puis, ce n’est jamais trop tard de se faire vacciner. Si vous êtes là pour votre booster, merci. Si vous êtes en train de faire vacciner vos enfants, c’est la bonne chose à faire. Et si vous approchez du moment où vous allez choisir de faire votre première vaccination, merci. Ce n’est jamais trop tard pour faire la bonne chose. Je peux vous assurer que les travailleurs de la santé qui vont être là pour vous donner votre premier vaccin vont être très contents de pouvoir vous donner ce premier vaccin, même aujourd’hui, même dans les semaines à venir.
Nous savons ce que nous devons faire pour passer à travers.
On doit faire notre part et si, pour quelque raison que ce soit, vous n’avez pas encore été vacciné, sachez qu’un vaccin vous attend à une pharmacie ou une clinique de santé près de chez vous. On dispose des vaccins dont on a besoin pour tous les Canadiens, alors, s’il vous plaît, faites-vous vacciner. C’est comme ça qu’on va empêcher nos systèmes de santé d’être débordés, qu’on atténue les répercussions de la COVID sur notre société, notre économie, nos voisins et nos travailleurs de première ligne.
On continue aussi d’envoyer des tests, des tests rapides, aux provinces et aux territoires. On a livré un nombre record de tests en décembre et on va le quadrupler en janvier.
On parle de 120 millions de tests rapides déjà livrés et on va continuer. On est là aussi en termes de gouvernement fédéral pour aider les provinces et les territoires qui sont dans le plus de difficulté. On finalise le déploiement de 200 membres des Forces armées canadiennes dans les cliniques de vaccination du Québec, et on va continuer d’être là avec les tests de dépistage avec les vaccinations, avec les traitements nécessaires.
En même temps, comme le gouvernement fédéral a fait depuis le début, on va être là pour soutenir les travailleurs et les entreprises. On continue d’avoir des mesures en place pour vous appuyer si vous en avez besoin. Et je souligne particulièrement la subvention salariale, qui est là pour vous permettre de garder un lien à votre emploi même si le travail n’est pas là, pour vous faire payer pour pouvoir continuer à mettre l’épicerie dans votre frigo, mais de savoir que vous gardez ce lien avec le travail.
Alors, s’il vous plaît, cette subvention salariale, utilisée par les entreprises durement frappées avec de l’aide au loyer, avec des aides directes aux gens qui sont affectés, nous sommes là pour vous, pour aider en plus les provinces à pouvoir prendre les bonnes décisions. Les autorités de santé publique vont savoir que oui, si elles ont à amener des mesures additionnelles de santé publique, on va être là pour les appuyer. On est là pour appuyer les citoyens, c’est comme ça qu’on passe à travers la crise de santé, mais c’est aussi comme ça qu’on passe à travers la crise économique, en minimisant l’impact à long terme sur notre économie.
Travailleurs, petites entreprises, on sera toujours là pour vous. On a des mesures d’aide et une subvention salariale qui se poursuivent pour les entreprises durement touchées pour vous permettre de garder un lien avec votre emploi et de subvenir à vos besoins dans les situations de confinement ou de restrictions liées à la santé publique. On sait que c’est la meilleure façon de surmonter le problème sanitaire, mais c’est aussi le meilleur moyen de relever le défi économique et de revenir en force après avoir traversé la présente vague.
Alors, merci à tous ceux qui font leur part. On ne va pas lâcher, on va continuer à passer à travers, et des jours meilleurs nous attendent.
On a beaucoup de travail devant nous cette année pour bâtir un Canada plus fort.
Cette semaine, on a signé des ententes historiques d’indemnisation et de réforme des services à l’enfance et à la famille des Premières Nations et du principe de Jordan. Pendant beaucoup trop longtemps, les enfants autochtones à risque étaient retirés de leurs communautés, placés dans des situations où ils oubliaient leur langue, perdaient leur culture et étaient exposés à la maltraitance. On doit reconnaître notre responsabilité collective dans cette situation, mais on doit aussi éviter qu’elle se perpétue.
Et c’est ce que visait cette entente historique. Je tiens à remercier tous les partenaires qui étaient présents à la table au cours des dernières semaines et qui ont travaillé extrêmement fort en plaçant les enfants au cœur de tout ce qu’on fait; en s’assurant d’indemniser les enfants pour les torts qu’ils ont subis dans le passé et de mettre fin à ces pratiques à partir de maintenant.
De la part des communautés et des dirigeants autochtones, merci. Au sénateur Murray Sinclair, qui a défendu de façon extraordinaire les intérêts des enfants du début jusqu'à la fin, à toutes les personnes concernées, aux ministres qui ont travaillé dans ce dossier, merci.
Mais il reste encore beaucoup de travail à faire. On a signé ces ententes; on doit maintenant faire les changements. On doit verser l’indemnisation, mais on doit aussi s’assurer qu’on transforme les services à l’enfance et à la famille pour les enfants des Premières Nations à travers le pays, de manière à pouvoir briser le cycle qui continue de faire du tort aux enfants dans notre pays.
Cette période de l’année est également difficile quand on pense aux victimes du vol PS752 et d’autres catastrophes aériennes. Aux familles qui portent encore le deuil et qui ont célébré une autre période des Fêtes avec des chaises vides autour de la table. Sachez qu’on est à vos côtés. Sachez qu’on continue de se battre pour vous. Sachez qu’on va continuer d’être là pour vous soutenir durant votre deuil, pendant que vous traversez le long processus de guérison et pendant qu’on continue d’exiger la reddition de comptes et la justice.