Transcription - Allocution sur la situation en Ukraine et annonce de nouvelles sanctions
Allocution sur la situation en Ukraine et annonce de nouvelles sanctions
Cette première journée de ma visite en Europe a été très productive. On a discuté de la solidarité entre partenaires et alliés, et on se concentre sur le resserrement des liens économiques, les emplois, la croissance et le soutien pour la classe moyenne, mais aussi, évidemment, sur la défense de la démocratie contre l’autoritarisme et sur notre appui inconditionnel à l’Ukraine.
Ce matin, j’ai eu l’occasion d’avoir une audience auprès de Sa Majesté la reine Elizabeth II au château de Windsor. Bien entendu, on l’a félicité pour son jubilé de platine, et j’ai eu la chance de discuter un peu des situations qu’on traverse et de profiter de sa longue expérience, elle qui en a tant vu au cours des dernières décennies.
Un peu plus tôt, durant ma rencontre avec Boris, on a discuté de notre intention de resserrer les liens de sécurité, de toujours défendre nos valeurs communes, de continuer à collaborer en vue de promouvoir le libre-échange, de créer de bons emplois pour la classe moyenne et d’agir pour le climat de manière à bâtir un avenir durable et sécuritaire. J’ai également participé à une rencontre trilatérale avec Mark Rutte durant laquelle on a parlé de l’importance accrue de l’OTAN et de la poursuite de notre collaboration dans la lutte contre la désinformation et la protection de la liberté de presse. On continue d’agir en étroite collaboration avec nos amis de l’Union européenne.
Mais l’important reste encore la population ukrainienne et notre solidarité envers l’Ukraine, notre réaction face à l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie et notre défense des démocraties à travers le monde.
Le premier ministre Johnson, le premier ministre Rutte et moi avons parlé de notre réponse commune face à la Russie. On se mobilise pour répondre à la crise humanitaire, on insiste pour que la Russie implémente un cessez-le-feu pour protéger la population civile et évidemment on insiste pour que la Russie mette fin à son invasion et quitte l’Ukraine.
Le Canada, le Royaume-Uni et les Pays-Bas sont de proches partenaires en matière de défense. Ils travaillent ensemble pour faire en sorte que la communauté mondiale se mobilise et augmente son appui à l’Ukraine, et on va continuer de défendre la démocratie et les valeurs qui s’y rattachent et de faire en sorte le président Poutine réponde de ses actes.
Aujourd'hui, le Canada annonce de nouvelles sanctions contre 10 individus complices de cette invasion injustifiée. Elles visent notamment de hauts responsables gouvernementaux passés et actuels, des oligarques et des partisans du leadership russe. Le nom de ces individus est issu d’une liste compilée par Alexei Navalny, le dirigeant de l’opposition emprisonné. Ces sanctions viennent augmenter les pressions exercées sur les dirigeants russes, y compris sur le cercle rapproché du président Poutine. Bien entendu, ça s’ajoute à toutes les autres sanctions qu’on a déjà annoncées, y compris notre récente annonce concernant l’imposition de droits de douane énormes sur les importations en provenance de la Russie ou du Bélarusse.
Le travail qu’on accomplit ensemble frappe le président Poutine et ses complices là où ça fait le plus mal, particulièrement en paralysant leurs systèmes financiers et en sanctionnant leur banque centrale. À ce jour, en matière d’aide à l’Ukraine, le Canada a envoyé de l’aide financière et humanitaire d’une valeur d’environ un milliard de dollars, mais il reste du travail à faire.
Demain je serai en Lettonie pour rencontrer le premier ministre Kariņš, d’autres dirigeants et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
Pour aujourd'hui, on reste solidaires de l’Ukraine, unis et forts.