Transcription - Allocution sur la rencontre avec le premier ministre de la Lettonie, Krišjānis Kariņš
Allocution sur la rencontre avec le premier ministre de la Lettonie, Krišjānis Kariņš
Bonjour, tout le monde.
Je suis très heureux d’être ici, en compagnie du premier ministre Kariņš, au Canada. Krišjānis, vous m’avez accueilli en Lettonie il y a à peine quelques mois, en mars, et c’est pour moi un honneur de pouvoir vous accueillir ici, au Canada, par une si belle journée ensoleillée.
C’est une rencontre très positive et productive qu’on vient de tenir. On a réaffirmé les liens solides et étroits qui unissent nos deux pays. On est tous deux d’ardents partisans de l’Ukraine, et on a parlé d’aide militaire supplémentaire qu’on pourrait chercher à apporter ensemble, mais aussi à offrir.
Le Canada et la Lettonie partagent des valeurs fondées sur la liberté, la démocratie et la primauté du droit. La Lettonie et les pays baltes ressentent l’ombre de leurs voisins, la Russie, mais ils continuent de tous maintenir un rempart protégeant leur démocratie et celle de l’Europe de l’Est.
Aujourd'hui, le premier ministre Kariņš et moi avons aussi discuté de moyens de renforcer les mesures de dissuasion et de défense de l’OTAN sur le flac est de l’Europe. Comme vous le savez, le Canada dirige le groupement tactique de l’OTAN basé en Lettonie, à qui j’ai eu la chance de rendre visite en mars au Camp Adazi. À l’heure actuelle, 695 femmes et hommes des Forces armées canadiennes sont déployés en Lettonie.
Aujourd'hui, je suis très heureux d’annoncer qu’on va déployer un général et six officiers d’état-major au quartier général de la Division multinationale Nord de l’OTAN à Adazi. Ils vont faire partie de la première unité dans la région du nord de la mer Baltique à être chargée d’appuyer la planification, la coordination et l’intégration des activités militaires dans la région. Cette unité sera un élément important et permanent des améliorations que nous apportons aux capacités de défense et de dissuasion de l’OTAN.
C’est une initiative que la Lettonie avait demandé au Canada de prendre pour continuer d’aider dans la région. On en a passablement parlé il y a quelques mois et c'est pourquoi, ensemble, par le biais de notre force collective, on va continuer de se défendre contre les menaces visant la démocratie et la stabilité mondiale.
Durant la fin de semaine, j’étais en Ukraine, où j’ai pu voir de mes yeux à quoi ressemblent les attaques contre la démocratie et la stabilité mondiale. J’ai vu la dévastation d’Irpin, avec ses logements détruits et ses quartiers mal en point.
Il est clair que des crimes de guerre ont été commis et que le blâme revient entièrement à Poutine. Pendant ma visite j’ai constaté la résilience et le courage des Ukrainiens. Ils se battent avec une férocité qui a inspiré le monde entier. Ils sont moins nombreux, mais ils défendent leur patrie avec énormément de succès. Les Russes les ont clairement sous-estimés.
Malgré les réalités sombres et brutales de la guerre, les Ukrainiens continuent de chercher un avenir prometteur, libre et démocratique. Ensemble, collectivement, on sera là pour soutenir les Ukrainiens qui se défendent contre l’invasion illégale de Poutine et on sera là après, quand le pays va se reconstruire.
Krišjānis, merci d’être ici aujourd'hui. Merci pour tout ce que vous et vos partenaires faites pour défendre l’Europe, pour défendre la démocratie.
Ensemble, nos pays vont continuer de défendre nos valeurs communes.
Je suis très heureux que vous soyez parmi nous, mon ami.