Le premier ministre Justin Trudeau a aujourd’hui annoncé que le Canada versera une contribution de 14,25 millions de dollars répartie sur quatre ans (de 2015 à 2019) destinée au projet d’accélération des investissements public-privé pour le renouvellement de l’infrastructure. Cette initiative, entreprise de concert avec la Banque mondiale, permettra d’améliorer les partenariats public-privé (PPP) en Indonésie, ce qui stimulera la croissance économique du pays et réduira la pauvreté.
Plus précisément, le projet consiste à aider l’Indonésie à accomplir le travail juridique et réglementaire de base nécessaire à l’élaboration de projets d’infrastructure essentiels réalisés en PPP dans ce pays. Les projets qui seront entrepris devront être susceptibles de bénéficier d’un concours bancaire, avoir un large impact, être conformes au principe d’égalité entre les hommes et les femmes, et être durables sur le plan environnemental.
Cette initiative appuie le programme de connectivité de l’Indonésie, notamment en ce qui a trait à l’amélioration de l’accès aux marchés et aux services, de même qu’un certain nombre d’objectifs de ce pays en matière d’infrastructure.
L’annonce d’aujourd’hui donne suite à la contribution initiale de 5 millions de dollars accordée par le Canada pour l’établissement du Centre pilote des partenariats public-privé (PPP) en Indonésie lors du Sommet des dirigeants de l'APEC de 2013, à Bali. Le Centre agira comme principal organisme au pays en ce qui a trait à la préparation et à la structure financière des PPP. Puisqu’il s’agit d’une initiative dirigée par l’APEC, le Centre pilote des PPP en Indonésie profitera du soutien du Groupe consultatif d’experts des PPP de l’APEC et servira d’organisme directeur pour l’établissement de PPP dans la région.
Le Canada est un chef de file en matière d’élaboration de politiques liées aux PPP. Il apporte déjà à certains gouvernements d’Asie un soutien technique pour aider ces derniers à créer un environnement propice à l’établissement de PPP et à jeter les bases de projets d’infrastructure viables sur le plan commercial. Ces investissements pourraient susciter l’augmentation des investissements canadiens dans ces marchés émergents.