Transcription - Allocution concernant l’Alliance entre le Canada et l’Allemagne pour l’hydrogène
Allocution concernant l’Alliance entre le Canada et l’Allemagne pour l’hydrogène
Bonjour tout le monde! Merci, Gudie, pour cette introduction.
Je suis vraiment heureux d’être ici, à Stephenville, en compagnie du chancelier Scholz, Olaf, et du vice-chancelier Habeck, Robert – merci beaucoup – ainsi qu’avec une délégation extraordinaire de chefs d’entreprise de l’Allemagne et partenaires potentiels, mais qui sont déjà nos amis, et avec qui on peut déjà entrevoir un avenir passionnant et prometteur.
Messieurs les Premiers Ministres – Blaine, Dennis, Tim et Andrew –, merci beaucoup d’être des nôtres également.
Cela nous montre qu’il existe un engagement de la part non pas d’un seul ordre de gouvernement, mais de tous les ordres de gouvernement, voire de tous les Canadiens, à bâtir un avenir meilleur où l’on créera à la fois de bons emplois ici même au Canada et de bonnes retombées partout dans le monde, et particulièrement avec nos amis comme l’Allemagne.
J’aimerais aussi saluer le reste de mon équipe : le ministre Wilkinson, le ministre LeBlanc, le ministre O’Regan et tous les membres du caucus de Terre-Neuve-et-Labrador. Bien entendu, je souhaite la bienvenue à tous les représentants du secteur privé qui sont parmi nous, eux qui ont travaillé très fort pour monter les différents kiosques et présenter leurs projets. J’espère que tout le monde prendra le temps d’aller voir le travail extraordinaire et le potentiel tout aussi extraordinaire qui a été réuni ici dans des délais serrés pour mettre en lumière les occasions et l’avenir passionnant que l’on bâtit ici tous ensemble.
On est ici, aujourd’hui, parce que l’on a une vision commune de l’avenir, dans lequel nos travailleurs ont de bons emplois, nos économies sont fortes et résilientes et nos enfants respirent de l’air pur et héritent d’une planète en santé. C’est pourquoi on est ici, et c’est pourquoi l’accord que l’on signe cet après-midi est si important. L’Alliance entre le Canada et l’Allemagne pour l’hydrogène constitue une avancée sans précédent pour notre avenir commun.
Notre objectif est clair : réaliser nos premières exportations d’hydrogène canadien vers l’Allemagne d’ici 2025. Et les résultats attendus sont tout aussi clairs : créer des emplois dans la classe moyenne et de la croissance à l’échelle locale, tout en produisant une énergie propre qui aidera à combattre les changements climatiques. C’est une alliance moderne pour un monde moderne, dans lequel un environnement sain et une économie saine vont de pair.
En formant l’Alliance pour l’hydrogène entre le Canada et l’Allemagne, on franchit un grand pas vers l’avenir. L’accord conclu aujourd’hui prévoit une collaboration sur divers plans, qu’il s’agisse d’attirer des investissements dans des projets liés à l’hydrogène ou de développer notre corridor commercial.
Ici, chez nous, c’est un vote de confiance envers l’innovation canadienne et nos travailleurs, et c’est un vote de confiance dans l’avenir du Canada comme leader en matière d’énergie propre.
Il y a quelques minutes, on a vu des exemples d’innovations canadiennes passionnantes en matière d’hydrogène. Des entreprises allemandes sont déjà en train de signer des accords pour acheter de l’hydrogène du Canada. Cela ne fait aucun doute : la demande est là.
Bien entendu, quand on parle de sécurité énergétique, il y a un impératif. Le Canada sera toujours aux côtés de ses alliés européens, dont l’Allemagne, devant l’agression russe. On a déjà devancé notre production prévue de pétrole et de gaz pour accroître l’offre dans le marché mondial. Cependant, en vue de l’avenir, on doit miser sur les ressources propres et renouvelables comme l’hydrogène.
On peut être le fournisseur fiable d’une énergie propre dont le monde carboneutre a besoin.
Il y aura toujours des sceptiques. Il y a de ceux qui disent encore que l’hydrogène est loin d’être la solution ou que c’est une solution incertaine, mais ce n’est pas ce qu’on a vu aujourd’hui. On a plutôt entrevu l’avenir du monde sur le plan énergétique. L’invasion illégale et injustifiée de la Russie en Ukraine a causé, à court terme, des pressions dans le secteur de l’énergie que l’on essaie très fort d’alléger, en tant que fournisseur d’énergie à l’échelle mondiale.
Cela dit, cette invasion en Ukraine a aussi accéléré notre transition vers un avenir qui était déjà annoncé, un avenir où l’on n’évite pas seulement le pétrole et le gaz provenant de la Russie, mais où l’on essaie de réduire notre dépendance envers le pétrole et le gaz tout court. Un avenir où l’on fait la transition vers les sources d’énergie plus propres qu’il nous faut pour avoir un monde carboneutre.
Comprenez-moi bien : à un moment où l’énergie propre sera nécessaire pour avoir un monde carboneutre et où la qualité de vie s’améliorera dans les pays du sud et partout dans le monde, les besoins en matière d’énergie propre seront presque illimités.
Et c’est là où le Canada, et tout particulièrement le Canada atlantique, pourra intensifier son action. Grâce à nos ressources renouvelables, on a un avantage immense. Mais l’extraordinaire avantage que l’on constate, quand on parle du Canada atlantique ou de toute autre région canadienne, c’est la population elle-même. Des Canadiens travaillants, ambitieux et prêts à bâtir des communautés plus fortes et un avenir meilleur, autant pour nous que pour nos voisins, qu’ils soient dans le quartier, autour de la baie ou à l’autre bout du monde.
Et c’est ce qu’on est venus célébrer, lancer, commencer. Et je dis « commencer » même si je sais que bon nombre des technologies que l’on exploite et que l’on perfectionne très rapidement en ce moment existent depuis des années, voire des décennies. Mais elles nous donnent aujourd’hui l’occasion d’intensifier notre action, et c’est absolument stimulant.
Je sais que les Canadiens ne souhaitent pas prendre un pas de recul et attendre que d’autres trouvent comment bâtir un avenir plus vert. Ce n’est pas de cette façon que les Canadiens pourront rester des chefs de file en matière d’énergie et bâtir un avenir meilleur. Pour créer de bons emplois, faire croître l’économie, bâtir un avenir plus propre et promouvoir les démocraties ouvertes, responsables et libres comme étant la meilleure solution, on doit agir dès maintenant.
Le monde ne peut plus dépendre des pays autoritaires, qui instrumentalisent les politiques énergétiques comme le fait la Russie, qui ne se soucient pas des enjeux environnementaux, des droits du travail ou même des droits de la personne. Les gens du monde entier veulent savoir qu’ils contribuent de manière positive à l’économie avec les aliments, les achats et l’énergie qu’ils choisissent dans leur vie.
C’est là où le Canada a une chance inimaginable d’agir.
Notre vision pour l’avenir et nos objectifs communs sont clairs, les Canadiens, pour les Allemands, pour tous nos amis à travers le monde : de bons emplois, des économies fortes, de l’air pur et propre.
Encore une fois, merci beaucoup Olaf, Robert et tous nos amis d’être des nôtres, aujourd’hui