Transcription - Le premier ministre Trudeau prononce une allocution à Monrovia, au Libéria
Le premier ministre Trudeau prononce une allocution à Monrovia, au Libéria
Merci beaucoup, Madame la Présidente. Bon après-midi. C’est un plaisir d’être ici, à Monrovia.
J’aimerais commencer par remercier la présidente Johnson Sirleaf et la population du Libéria pour leur gentillesse à mon égard et à l’égard de toute la délégation canadienne. Je n’aurais pu espérer un accueil plus gracieux à l’occasion de mon tout premier passage, de ma première visite officielle en Afrique, comme premier ministre. Le Canada et le Libéria entretiennent une solide relation, une relation que renforce la conviction que nous partageons sur le fait que lorsque les femmes et les jeunes filles participent pleinement à la vie sociale, à la vie économique et à la vie politique de nos deux pays, la réussite nous sourit à tous. Le rôle qu’ont joué les femmes pour mettre fin à la guerre civile et pour aider le Libéria à se reconstruire sert d’inspiration au reste du monde.
Ce sera mon principal message cet après-midi lors de ma rencontre avec des femmes et des jeunes qui sont des leaders. Ce sera une occasion pour moi d’écouter et d’apprendre, de réfléchir à ce que nous pouvons faire tous, pour inciter davantage de femmes et de jeunes filles à diriger, que ce soit au gouvernement, dans le monde des affaires ou, comme nous l’avons vu ici, au Libéria, pour apporter une paix durable.
Plus tôt, j’ai eu la merveilleuse chance de m’asseoir en compagnie de la présidente Sirleaf, en tête à tête. Ensemble, nous avons parlé des liens entre nos pays et réaffirmé notre engagement à travailler ensemble pour améliorer la paix et la sécurité et pour faire avancer les droits des femmes. Le Canada a pris trois engagements spécifiques pour atteindre ces objectifs.
Tout d’abord, le Canada augmentera le soutien qu’il donne à l’Accélérateur mondial pour les femmes, la paix, la sécurité et l’action humanitaire, qui élargira le rôle que jouent déjà les femmes en bâtissant et en dirigeant le processus de paix.
Deuxièmement, nous prévoyons en faire davantage pour soutenir le Libéria pendant les élections de l’an prochain dans le cadre du fonds d’affectation spéciale du programme de développement des Nations Unies. Nous espérons que ce soutien permettra de mettre particulièrement l’accent sur l’encouragement à une plus grande participation des femmes, à la fois comme électrices et comme candidates.
Troisièmement, le Canada augmentera le soutien qu’il donne à ONU Femmes pour ses efforts visant l’égalité des genres et le renforcement socio-économique dans la région. Je suis particulièrement intéressé à me pencher sur des moyens d’encourager davantage d’hommes et de garçons à prendre la parole pour soutenir les femmes de leur famille et de leur communauté, afin de contribuer à mettre fin à la violence que vivent beaucoup trop de femmes au quotidien.
Plus tard aujourd’hui je vais visiter l’école primaire Slipway où j’aurai la chance de voir des enfants apprendre grâce aux initiatives Right to Play et Code, de deux partenaires canadiens. En tant que père et ancien enseignant, l’éducation me tient beaucoup à cœur. Et demain, je vais aller rejoindre la ministre Bibeau à Madagascar pour représenter le Canada au Sommet de la francophonie.
Finalement, je tiens à exprimer ma reconnaissance envers la présidente Johnson Sirleaf et envers les femmes et les hommes que je rencontre ici pendant ma visite au Libéria, non seulement parce qu’ils m’ont rappelé pourquoi je suis si fier d’être féministe, mais aussi parce qu’ils m’ont montré ce qu’il est possible de faire quand des gens qui se soucient les uns des autres s’unissent pour faire une vraie différence dans leur communauté et dans leur pays.
Merci beaucoup.