Transcription - Le premier ministre Trudeau prononce un discours à Iqaluit, au Nunavut
Le premier ministre Trudeau prononce un discours à Iqaluit, au Nunavut
Bonjour, tout le monde. Quel plaisir d’être ici. Je tiens à remercier Natan Obed, président de l’ITK, de nous accueillir chez lui, littéralement sur son balcon, mais aussi dans la belle ville d’Iqualuit. Je suis très heureux d’être de retour ici. La dernière fois que je suis venu, c’était pendant la campagne. J’avais la chance d’être accompagné de Sophie et de notre plus jeune fils, Hadrian, pour vivre l’expérience de cette région toute spéciale du pays.
Plus tôt aujourd’hui, j’ai eu l’occasion de rencontrer Natan et les membres du conseil de l’Inuit Tapiriit Kanatami. Cette rencontre s’inscrivait dans l’engagement que j’avais pris en décembre de tenir des discussions annuelles avec les dirigeants de l’ITK, de l’Assemblée des Premières Nations et de la nation des Métis afin de cerner les priorités ainsi que les politiques communes. Aujourd’hui, nous avons mis en place un processus bilatéral permanent sans précédent avec les Inuits : le Comité de partenariat entre les Inuits et la Couronne.
Ce nouveau comité se réunira une fois par année en ma présence et plusieurs autres fois pendant l’année autour des besoins uniques des Inuits qui auront été recensés par la communauté. J’ai souvent parlé de la nécessité de renouveler la relation entre les Inuits et la Couronne par la reconnaissance des droits, la coopération, le respect et le partenariat. Et je crois que ce nouveau processus nous aidera à y parvenir puisqu’il met en place une tribune pour l’ensemble du gouvernement, dans laquelle le Canada peut travailler activement avec l’ITK et ses organisations membres.
Nous savons que beaucoup de travail nous attend et nous ne prétendrons pas avoir toutes les réponses. Pour produire des résultats concrets, nous avons besoin de l’aide et du savoir-faire des leaders inuits qui savent mieux que quiconque ce qui est le plus important pour leur communauté. Alors, aujourd'hui, nous avons profité de cette rencontre pour tracer la voie à suivre.
Travaillant de concert dans l’esprit qui a guidé l’Accord de Kelowna, nous avons centré nos discussions sur les revendications territoriales, le développement social, le développement économique et d’autres mesures concrètes favorisant les efforts de réconciliation.
À ce sujet, j’ai le plaisir d’annoncer que notre gouvernement prendra des mesures tangibles pour remédier aux injustices historiques, notamment la façon dont le gouvernement fédéral a géré les cas de patients atteints de la tuberculose dans les années 1940 à 1960. Nous pourrons guérir ensemble seulement si nous pansons les blessures du passé, même si cela semble douloureux. Et, en agissant, nous ferons la lumière sur un sombre chapitre de notre histoire, un chapitre dont nous devons prendre acte et auquel nous devons faire face pour pouvoir aller de l’avant.
C’est un bon pas vers une véritable réconciliation. Et, comme je l’ai mentionné plus tôt, la réconciliation ne concerne pas juste les Autochtones. Elle concerne tous les Canadiens.
Notre gouvernement est déterminé à renouveler et à renforcer la relation entre les Inuits et la Couronne, et les rencontres comme celles-ci contribueront à guider nos efforts et à faire état des progrès dans ces dossiers importants.