L’égalité des sexes est un droit de la personne fondamental et une priorité de premier plan pour le Canada, notamment dans le cadre de sa présidence du G7. Si nous voulons assurer la paix, réduire la pauvreté et faire croître nos économies, nous devons promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles.
Pour créer une croissance économique qui profite au plus grand nombre, nous devons éliminer les obstacles qui empêchent les gens d’agir. Encore aujourd’hui, la moitié de la population n’a pas un accès égal à l’éducation et aux opportunités. Veiller à ce que les femmes puissent participer pleinement à la promotion de la démocratie, à l’avancement de l’économie, à l’instauration de la paix et de la sécurité et à la lutte contre les changements climatiques n’est pas seulement la bonne chose à faire, mais bien un choix intelligent. L’égalité des sexes mène à une croissance économique qui profite au plus grand nombre.
Importance de l’éducation
L’éducation des femmes et des filles joue un rôle clé à la résolution des enjeux mondiaux. C’est pourquoi le Canada travaille avec la communauté internationale pour que les femmes et les filles aient accès à une éducation de qualité, en particulier en situation de crise et de conflit.
Lorsque les femmes et les filles ont une chance égale de réussir et peuvent participer pleinement à la société, c’est tout le monde qui en bénéficie. Il reste du travail à faire, mais les efforts et les investissements nationaux et internationaux font une différence à cet égard.
Au Sommet du G7, le Canada, de concert avec l’Union européenne, l’Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni et la Banque mondiale, a annoncé un investissement de près de 3,8 milliards de dollars canadiens pour offrir une éducation de qualité aux femmes et aux filles qui vivent en situation de crise, de conflit ou dans les États fragiles. Il s’agit du plus grand investissement de ce genre jamais réalisé.
Les dirigeants du G7 ont aussi établi la Déclaration de Charlevoix sur l’éducation de qualité pour les filles dans les pays en développement, qui démontre leur engagement à ce que tout le monde ait accès à un parcours scolaire sécuritaire et de qualité d’une durée minimale de 12 ans et à éliminer les obstacles à une éducation de qualité auxquels les filles et les femmes font face.
Violence sexuelle et fondée sur le sexe
La violence sexuelle et fondée sur le sexe, y compris les abus sexuels et le harcèlement, sont inacceptables et ne sont que des entraves à une société libre et équitable. Elles ont des répercussions sanitaires et sociales dévastatrices sur la vie de gens, de familles, de communautés et de sociétés tout entières. Le Canada entend éliminer la violence sexuelle et fondée sur le sexe sous toutes leurs formes.
Au Sommet du G7, les dirigeants ont signé la Déclaration de l’engagement de Charlevoix pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe et sur le genre, ainsi qu’aux abus et au harcèlement dans l’univers numérique. Ils se sont engagés à travailler fort pour bâtir un avenir où les droits de la personne sont autant protégés en ligne que dans la vie réelle.
Dernièrement, le Canada a lancé la campagne Il est temps : la Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, afin d’établir les fondements d’une plus grande action à cet égard au pays. La Stratégie repose sur trois piliers : la prévention, le soutien aux survivants et aux familles ainsi que la promotion de systèmes juridiques et judiciaires adaptés. Elle vise à combler les lacunes en matière du soutien offert aux diverses populations.
Le Canada a aussi adopté une approche féministe à l’égard de sa politique sur l’aide au développement, qui tient compte du fait que la violence sexuelle et la violence fondée sur le sexe sont parmi les violations des droits de la personne les plus répandues et les plus graves. La Politique d’aide internationale féministe du Canada présente les mesures à prendre pour combattre ce type de violence, notamment l’adoption d’une approche globale et la sensibilisation des femmes et des filles à leurs droits afin de promouvoir un meilleur accès à la justice et un plus grand soutien aux survivants.
Les droits des femmes et des filles sont des droits de la personne, et cela comprend leurs droits sexuels et reproductifs. Le Canada est déterminé à promouvoir la santé et le bien-être des femmes et des filles, notamment en favorisant l’accès à des services et à des renseignements complets en matière de santé sexuelle et reproductive.
Promouvoir l’égalité des sexes
Conscient de la nécessité d’accroître les investissements dans les politiques et les initiatives internationales, le Canada est résolu à travailler avec ses partenaires du G7 à défendre les droits des femmes à l’échelle mondiale.
Le Canada est déterminé à tenir compte de l’égalité des sexes dans le cadre de toutes les discussions du G7 de cette année, en plus de veiller à ce que la voix et les perspectives de tous, peu importe leur identité de genre, soient entendues. L’égalité des sexes est l’un des thèmes phares de notre présidence du G7.
À l’appui du thème de cette année, le premier ministre Justin Trudeau a créé le Conseil consultatif sur l’égalité des sexes pour la présidence canadienne du G7. Le Conseil continuera d’aider les dirigeants et les ministres à veiller à ce que l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes soient intégrées dans tous les thèmes ainsi que toutes les activités et initiatives de la présidence canadienne du G7. Le Canada espère que le G7 de cette année marquera le début d’une nouvelle tradition qui consiste à faire de l’égalité des sexes un thème transversal des présidences du G7.
Le Canada souhaite aussi travailler de concert avec ses partenaires du G7, de même qu’avec d’autres partenaires nationaux et internationaux, pour bâtir un avenir où les droits de la personne qu’ont les gens dans la vie de tous les jours sont également protégés en ligne. S’il est vrai que la technologie a un rôle important à jouer en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles, elle peut également perpétuer de nouvelles formes de violence et de harcèlement. Chacun d’entre nous, peu importe son identité, devrait se sentir en sécurité partout, en ligne ou dans leur quotidien.