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Le premier ministre Justin Trudeau a aujourd’hui salué la conclusion d’un accord de principe entre le Canada, les États-Unis et le Mexique sur un accord modernisé, soit l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC). Le nouvel accord créera de bons emplois bien rémunérés pour la classe moyenne, renforcera nos liens économiques et accroîtra les échanges commerciaux du Canada à travers l’Amérique du Nord.

Après plus d’un an de négociations, les trois pays sont parvenus à trouver un terrain d’entente dans des dossiers clés, dont les règles d’origine pour la fabrication automobile, l’agriculture, le travail, les droits de propriété intellectuelle, la culture et le règlement des différends. De plus, le Canada a veillé à ce que tout tarif douanier des États-Unis en vertu de la disposition 232 n’ait aucune répercussion sur les exportations canadiennes d’automobiles et de pièces d’automobiles. Le Canada a réussi à préserver des éléments clés de l’ALENA original, tout en élargissant la portée de l’accord en vue de créer de nouvelles opportunités et de mieux protéger les travailleurs à travers l’Amérique du Nord. Le nouvel accord assure une prévisibilité et une stabilité essentielles aux entreprises, aux investisseurs, aux commerçants, aux travailleurs et aux entrepreneurs canadiens.

Tout au long des négociations, le Canada a adopté une approche constructive. Les objectifs de négociation sont demeurés clairs : défendre les intérêts des Canadiens, protéger les valeurs canadiennes et nous battre pour les emplois des Canadiens et leur niveau de vie, dans le cadre d’un accord qui soit mutuellement avantageux pour les trois pays.

Une fois mis en œuvre, l’AEUMC aidera les Canadiens à faire concurrence à l’échelle mondiale et à prospérer au sein d’une économie nord-américaine saine et intégrée. Le gouvernement du Canada continuera de travailler avec ses partenaires nord-américains pour finaliser les détails d’un accord qui sera avantageux pour tous les Canadiens.

Citation

« L’accord que nous avons conclu aujourd’hui est bon pour le Canada, pour les entreprises canadiennes et, surtout, pour les travailleurs canadiens et leurs familles. Une fois mis en œuvre, l’accord permettra de préserver le commerce en Amérique du Nord et de l’adapter au XXIsiècle. C’est l’objectif que nous nous sommes fixés depuis le début. »
Le très hon. Justin Trudeau, premier ministre du Canada

Faits saillants

  • L’Amérique du Nord compte plus de 486 millions de personnes.
  • L’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), qui est en vigueur depuis le 1er janvier 1994, a permis de créer la plus vaste zone de libre-échange au monde à cette époque, d’encourager la croissance économique et de hausser le niveau de vie de la population des trois pays membres.
  • Les États-Unis et le Mexique sont respectivement le premier et le troisième partenaire du commerce de marchandises en importance du Canada à l’échelle mondiale. Le Canada est respectivement le deuxième et le cinquième partenaire du commerce de marchandises en importance des États-Unis et du Mexique.
  • En 2017, le commerce trilatéral a presque atteint 1 100 milliards de dollars américains, soit plus du triple qu’en 1993.
  • Afin de conclure cet accord, le premier ministre, des ministres, des parlementaires, des fonctionnaires fédéraux, les premiers ministres des provinces et territoires ainsi que des représentants d’industries ont fait des démarches directement auprès de dirigeants politiques et chefs d’entreprise aux États-Unis afin de défendre les intérêts des Canadiens.
  • Depuis le mois de janvier 2016, l’Équipe Canada s’est rendue aux États-Unis plus de 300 fois et a eu plus de 500 contacts distincts avec de hauts-représentants des États-Unis, dont le président, le vice-président, 16 membres du Cabinet américain, plus de 310 membres du Congrès ainsi que 60 gouverneurs et lieutenants-gouverneurs.
  • Afin d’orienter les négociations, le gouvernement du Canada a consulté des Canadiens de partout au pays et de tous les secteurs et horizons au sujet du commerce. Ces consultations ont été réalisées auprès des provinces et territoires, des représentants d’industrie, des syndicats, de la société civile, de groupes de réflexion, du milieu universitaire, des peuples autochtones, de femmes, de jeunes et du grand public.

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