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Les Canadiens constatent de leurs propres yeux les conséquences engendrées par les changements climatiques, qu’il s’agisse des feux de forêt dans l’Ouest ou des inondations dans l’Est, de la fumée qui rend l’air malsain ou des canicules qui mettent les jeunes et les aînés en danger. Nous devons agir maintenant pour lutter contre les changements climatiques, pour le bien de nos enfants et de nos petits-enfants.

Le gouvernement du Canada a mis en œuvre un plan pour protéger l’environnement tout en faisant croître l’économie. Ce plan fonctionne : nos émissions sont en baisse et notre économie a ajouté 500 000 nouveaux emplois à temps plein. Cependant, nous savons que nous devons en faire plus. 

Le gouvernement du Canada a travaillé avec les provinces et les territoires pendant deux ans, leur laissant la latitude nécessaire pour mettre en place leur propre plan en matière de climat qui imposerait un prix sur la pollution causée par le carbone. La tarification de la pollution incite les gens à faire des choix plus écologiques et les entreprises à trouver des solutions plus vertes. L’Alberta, la Colombie-Britannique, Terre-Neuve-et-Labrador, les Territoires du Nord-Ouest, la Nouvelle-Écosse, le Nunavut, l’Île-du-Prince-Édouard, le Québec et le Yukon ont répondu à l’appel. Ils ont fait preuve de leadership, que ce soit en créant leur propre système ou en adoptant le système fédéral de tarification de la pollution causée par le carbone. Les autres provinces n’ont pas reconnu que la pollution a un prix.

Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé aujourd’hui l’instauration du système fédéral en Ontario, au Nouveau-Brunswick, au Manitoba et en Saskatchewan à partir de 2019. Il s’agit de la prochaine étape dans le plan du gouvernement visant à protéger l’environnement et à faire croître l’économie. Toutes les recettes qui en seront tirées seront directement remises à la population de ces provinces. Les ménages recevront quant à eux l’Incitatif à agir pour le climat, ce qui fournira à la plupart des familles une somme plus grande que ce qu’elles paient dans le cadre du nouveau système. Des fonds seront aussi investis dans les villes, les écoles, les hôpitaux, les entreprises et les communautés autochtones des provinces. Ce financement pourra notamment les aider à améliorer leur efficacité énergétique ou à réduire leurs émissions, ce qui renforcera les économies locales et permettra aux Canadiens d’épargner encore plus.

Les Canadiens savent que la pollution a un prix. Ils savent également que la pollution causée par le carbone ne connaît pas de frontières. Que nous soyons jeunes ou âgés, riches ou pauvres, citadins ou ruraux, résidents du Nord ou du Sud, cette réalité nous concerne tous. Si nous mettons en œuvre des solutions pratiques dès aujourd’hui, tous les Canadiens bénéficieront de nouvelles opportunités économiques et d’un avenir plus sûr et plus prospère.

Citations

« Les effets des changements climatiques se font sentir partout et nous rappellent constamment que nous devons agir rapidement. Les changements climatiques représentent le plus grand défi de notre génération, mais ils nous donnent également l’occasion de mieux faire les choses et de faire croître l’économie. Nous investissons dans des entreprises canadiennes qui sont à l’avant-garde des technologies propres et nous collaborons avec les provinces, les territoires et les municipalités pour offrir plus d’options aux Canadiens en matière d’énergie propre. Protéger l’environnement est la responsabilité de chacun. C’est pourquoi nous agissons pour promouvoir l’énergie propre et la croissance économique au Canada. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons faire une vraie différence et protéger l’avenir de notre planète. »
Le très hon. Justin Trudeau, premier ministre du Canada

« Les Canadiens savent que la pollution a un prix. Nous payons tous le coût des tempêtes, des inondations, des feux de forêt et de la chaleur extrême. Partout au Canada, notre gouvernement met un prix sur ce que nous ne voulons pas, la pollution. Cela nous permet d’obtenir ce que nous voulons : de plus faibles émissions, de l’air plus sain, des opportunités pour les entreprises offrant des solutions écologiques et plus d’argent dans les poches des Canadiens. Nous avons un plan pour améliorer la santé de l’environnement et de l’économie parce que, au bout du compte, nous le devons à nos enfants. »
L’hon. Catherine McKenna, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

« Il ne fait aucun doute que nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre qui sont à l’origine des changements climatiques. Le meilleur moyen d’y arriver est de mettre un prix sur la pollution. La tarification de la pollution encourage les Canadiens et les entreprises à innover, à investir dans des technologies propres et à tirer avantage des possibilités de croissance à long terme. Notre plan permettra de réduire la pollution et de faire croître l’économie, pour le bien de tous les Canadiens. »
L’hon. Bill Morneau, ministre des Finances

« Les Canadiens constatent les effets du réchauffement climatique et ils savent que nous devons prendre des mesures concrètes pour réduire les gaz à effet de serre et encourager l’innovation. Je suis fier des provinces et des territoires qui ont reconnu la nécessité de lutter contre les changements climatiques et qui mettent en place leur propre plan. Dans le cas des provinces qui n’ont pas pris cette initiative, notre gouvernement agira pour combattre les changements climatiques et faire croître l’économie. »
L’hon. Dominic LeBlanc, ministre des Affaires intergouvernementales et du Nord et du Commerce intérieur

Faits saillants

  • Les trois provinces qui ont déjà mis en place un système de tarification de la pollution par le carbone (la Colombie-Britannique, l’Alberta et le Québec) sont aussi parmi celles qui ont connu la plus forte croissance de leur PIB au Canada en 2017. 
  • Selon la Banque mondiale, 70 administrations dans le monde, qui représentent environ la moitié de l’économie mondiale, mettent un prix sur la pollution par le carbone.
  • L’investissement dans l’économie propre présente d’immenses opportunités économiques. Selon la Commission mondiale sur l’économie et le climat, l’économie propre devrait atteindre 26 mille milliards de dollars et créer 65 millions d’emplois dans le monde d’ici 2030.
  • Les changements climatiques ont déjà eu des répercussions financières sur le Canada, et ces coûts ne feront que s’accroître. En 2016, on estimait que les phénomènes météorologiques plus étendus et plus intenses coûteraient quelque 902 millions de dollars par année au programme fédéral des Accords d'aide financière en cas de catastrophe. Les coûts de ces phénomènes du point de vue de la santé sont quant à eux estimés à plus de 1,6 milliard de dollars par année.  
  • Le coût des dommages aux biens découlant des changements climatiques était en moyenne de 405 millions de dollars par année entre 1983 et 2008, mais ils ont grimpé en flèche à 1,8 milliard de dollars par année depuis 2009. Ce montant devrait s’élever à 43 milliards de dollars d’ici 2050.
  • Depuis 2015, le gouvernement du Canada a investi plus de 9 milliards de dollars dans les transports en commun dans le cadre de plus de 1 200 projets partout au Canada.
  • Le système de tarification de la pollution par le carbone est divisé en deux pans : la redevance sur les combustibles et le système de tarification fondé sur le rendement (STFR) visant les secteurs tributaires du commerce qui produisent de grandes quantités d’émissions. Dans les provinces où le filet de sécurité fédéral sera en vigueur, le STFR s’appliquera dès le 1er janvier 2019 et la redevance sur les combustibles, à compter du mois d’avril 2019. Au Nunavut et au Yukon, les deux pans du filet de sécurité fédéral entreront en vigueur au plus tard le 1er juillet 2019, soit en même temps que le système de tarification de la pollution par le carbone des Territoires du Nord-Ouest.
  • Afin de compenser les coûts élevés de la vie et de l’énergie, une exemption complète de la tarification de la pollution par le carbone sera accordée à la production d’électricité au diesel dans les communautés éloignées et au carburant d’aviation dans les territoires.
  • De plus, une exemption complète de la redevance sur les combustibles serait accordée aux agriculteurs et aux pêcheurs pour leurs activités d’agriculture et de pêche admissibles. Une exemption partielle de la redevance sur les combustibles serait aussi accordée aux exploitants de serres commerciales admissibles.
  • Nous continuerons de travailler avec les provinces de l’Atlantique pour promouvoir un réseau d’électricité propre, efficace et interconnecté qui permettra d’appuyer la croissance dans la région.

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