Transcription - Le premier ministre Trudeau donne une allocution au gala de Noël Caring & Sharing Children à Toronto
Le premier ministre Trudeau donne une allocution au gala de Noël Caring & Sharing Children à Toronto
Bonjour à tous !
Merci Dwight. Comment allez-vous aujourd’hui ? Je dois dire qu’il y a beaucoup d’invités très spéciaux ici, mais je suis personnellement tout à fait épaté d’être en compagnie de Rocky et Marshall et Chase et Skye. Qu’est-ce que vous en pensez ? Je suis très content de pouvoir être ici pour passer du temps avec vous ce matin. C’est un événement formidable et il y a tant de gens à remercier, pour commencer. Je tiens spécialement à remercier Rick Gosling, qui a lancé le premier club des petits déjeuners des enfants il y a plus de 30 ans. Nous devons remercier Nick et tous les gens du Liberty Grand pour ce magnifique espace. Je tiens à remercier le Collège Centennial et North American Produce Buyers d’avoir contribué à ce merveilleux repas, tous les fantastiques bénévoles qui ont aidé à préparer cet événement. Et naturellement, merci à Spin Master d’avoir donné les jouets !
Ce sont ces contributions qui illustrent le partage et l’attention que nous voulons mettre en valeur ici. C’est ce sur quoi je voulais me concentrer aujourd’hui, tous les moyens qui nous permettent de montrer notre intérêt et l’importance de partager avec autrui. Pour que vous le sachiez, ce n’est pas ce que je pense seulement parce que je suis premier ministre. Je suis aussi un papa. J’ai trois enfants. Xavier a 10 ans, Ella Grace a huit ans et Hadrien, qui m’a appris tout ce que je sais sur la Pat' Patrouille, a trois ans. Et je suis aussi un enseignant. C’est ce que je faisais avant de me lancer en politique. J’enseignais surtout les maths et le français.
D’ailleurs, je vais maintenant parler un peu français. Ne vous inquiétez pas, il n’y a pas de test.
Bien avant d’aller à l’université et de commencer à travailler, j’étais un enfant comme vous. J’avais deux frères plus jeunes et tous les trois, on était très bons pour se taper sur les nerfs. Donc j’arrive ici en abordant ces idées sous toutes sortes d’angles. Je sais que c'est pas facile d’être un enfant. Quand d’autres enfants vous achalent c'est difficile d’être patient et faire preuve de gentillesse.
Je sais que ce n’est pas toujours facile d’être un enfant. Je sais que lorsque d’autres enfants vous ennuient, on peut avoir l’impression qu’être patient et gentil est ce qu’il y a de plus difficile au monde. C’est difficile et c’est aussi difficile pour les grands. Il y a des choses qui ne changent jamais.
Mais ce que vous pouvez faire, que vous ayez huit ans ou quatre-vingt-huit ans – c’est de faire une différence, une différence qui vous rendra la vie plus belle, ainsi que celle de tous les autres gens.
La première chose que vous pouvez faire, c’est d’essayer d’inclure tout le monde. Ça veut dire d’inclure des garçons et des filles dans toutes vos activités, de vieux amis et des nouveaux, des élèves qui vous ressemblent et des élèves qui ne vous ressemblent pas, des élèves qui s’habillent différemment ou qui parlent une autre langue, ou qui sont venus au Canada d’une autre partie du monde.
Si vous voyez quelqu’un qui est assis tout seul au club des petits déjeuners, vous pouvez l’inviter à se joindre à vous. Ou vous pouvez simplement vous asseoir à côté. Vous ne savez pas à quel point des enfants et des adultes m’ont dit que leur vie avait changé simplement parce qu’ils se sont sentis inclus.
Vous avez ce pouvoir. Vous n’avez besoin d’aucune permission. Vous n’avez pas besoin de l’approbation de vos amis. Vos vrais amis seront fiers de vous parce que vous aurez tendu la main à quelqu’un et parce que vous aurez bien agi.
Ce que vous pouvez aussi faire pour montrer aux adultes que vous portez attention à ce qui vous entoure c'est de prendre soin et de vous occuper de votre propre personne. Ça veut dire de prendre personnellement la responsabilité des choses que vous pouvez contrôler. Quand on est enfant, je le sais, il y a beaucoup de choses qu’on ne peut pas contrôler : où on vit, avec qui on vit, avec combien d’argent il faut se débrouiller. On ne peut pas y faire grand chose.
Mais il y a encore beaucoup d’autres choses que vous pouvez faire. Vous pouvez aider sans qu’on vous le demande. Vous pouvez avoir une attitude positive à la maison et à l’école et vous pouvez essayer de faire de votre mieux tous les jours. Mais c’est très personnel. Vous êtes peut-être vraiment bons en maths sans avoir à vous forcer pour avoir de bonnes notes. Faites alors quand même de votre mieux. Peut-être que vous avez une grande facilité pour écrire et que vous pouvez faire le compte rendu d’un livre la veille. Si vous fournissez seulement juste ce qu’il faut d’effort, vous pensez sans doute que votre professeur ne le saura pas ?
Laissez-moi tout d’abord vous dire que les professeurs le savent toujours. C’est notre travail et nous le faisons très bien. Mais à part ça, vous devez faire des efforts de toute façon. Vous devez faire le meilleur travail possible même si ce n’est pas assez, parce que vous saurez alors que vous avez fait tout votre possible. Et personne ne pourra jamais vous contredire.
Et troisièmement, ce que vous pouvez faire c'est de croire en vous.
Je sais que c’est parfois difficile, mais il y a beaucoup de gens dans cette salle et dans votre vie qui vous encouragent, dont moi. Je crois en vous. Je sais que vous pouvez faire de grandes choses et que vous les ferez. Je sais que le monde est déjà un endroit meilleur parce que vous y êtes et grâce à ce que vous faites. Votre travail, c’est d’apprendre, de grandir, de découvrir ce qui vous passionne vraiment, de travailler fort pour pouvoir découvrir des remèdes à des maladies, inventer de nouvelles technologies qui nous permettront de protéger notre planète, aider à faire en sorte que la pauvreté et l’itinérance n’existent plus que dans les livres d’histoire et aider à donner à nos vies plus de sens grâce à vos œuvres d’art, à vos romans, à vos pièces de théâtre, à votre musique, à votre danse.
Et vous n’avez pas à le faire seuls. Les gens qui s’occupent de vous, vos familles, vos enseignants, les gens qui sont ici dans cette salle, nous travaillons tous très fort pour faire en sorte que vous ayez le meilleur départ possible.
Pas seulement à l’école, mais dans la vie de tous les jours. C’est la raison pour laquelle le club des petits déjeuners existe aujourd’hui. Pour donner aux enfants un bon départ, notre gouvernement a lancé une Allocation canadienne pour enfants, pour aider les familles à payer ce dont les enfants ont besoin, comme une nouvelle paire de chaussures ou un cours de gym en plus ou de l’argent pour les sorties scolaires. C’est pourquoi tant des gens que vous voyez ici aujourd’hui, des policiers et des pompiers, des paramédics et des enseignants, des adultes de tous les horizons, font du bénévolat avec les jeunes, parce qu’ils voient votre potentiel et qu’ils veulent que vous aussi, vous le voyiez.
C’est le message que je veux vous transmettre ici aujourd’hui. Si vous incluez tout le monde, si vous faites de votre mieux et si vous croyez en vous-mêmes, il n’y a pas de limite à ce que vous accomplirez.
Merci beaucoup, mes amis. Merci à vous tous !