Depuis que nous avons annoncé, il y a quelques semaines, notre plan pour renforcer le système de santé publique universel, j’ai rencontré des travailleurs et des étudiants du domaine de la santé ici, en Ontario, en Nouvelle-Écosse la semaine dernière, puis plus tard cette semaine en Colombie-Britannique. Et tous ceux que je rencontre, qu’il s’agisse de préposés aux services de soutien à la personne, d’infirmières, de médecins ou d’étudiants en médecine, visent le même objectif que nous, soit fournir les meilleurs soins possible aux Canadiens. C’est ce qui comptait durant la pandémie et ce qui compte aujourd'hui : garder les gens en santé, veiller à ce qu’ils aient accès aux soins qu’ils méritent.

Nous avons annoncé des investissements majeurs et nous travaillons également avec les provinces et territoires à l'élaboration d'ententes bilatérales qui permettront d'apporter de véritables améliorations aux services de soins de santé; des améliorations concrètes pour les gens. Un accès accru aux médecins de famille, une réduction des temps d'attente pour les rendez-vous et les procédures, des soins améliorés en matière de santé mentale et de toxicomanie, et un système modernisé qui vous permettra de transmettre en toute sécurité vos informations médicales à votre équipe de soins de santé.

En moins de trois semaines, nous avons maintenant signé des ententes de principe avec plus de la moitié des provinces et des territoires, dont l’Ontario, qui était parmi les premiers à le faire. Nous avons signé avec le Manitoba vendredi et, ce matin, nous avons annoncé une autre entente de principe avec l’Alberta. Ces ententes nous rapprochent un peu plus de la mise en place des améliorations concrètes que les Canadiens méritent, et nous sommes persuadés que nous verrons le reste des provinces et des territoires franchir cette étape avec nous très bientôt.

Cela dit, veiller à ce que les Canadiens reçoivent les meilleurs soins de santé possible sous-entend que nous devons être des chefs de file en recherche et en élaboration de traitements qui peuvent changer des vies, et que nous devons accroître notre capacité de produire les vaccins et les médicaments dont les gens ont besoin aujourd'hui. Voilà précisément pourquoi nous sommes ici. AstraZeneca fait un investissement majeur pour étendre les activités du centre de recherche et développement ici, à Mississauga, où l'entreprise poursuivra ses recherches importantes sur le cancer, la COVID-19 et les maladies rénales chroniques, entre autres. L’entreprise créera également un nouveau centre pour effectuer des recherches sur les maladies rares, et demain étant la Journée des maladies rares, cela ne pouvait pas mieux tomber. Cet agrandissement va permettre la création de 500 nouveaux emplois pour la classe moyenne ici, dans la RGT.

AstraZeneca fait cette annonce au Canada parce que nous possédons le talent, le savoir-faire et l’écosystème scientifique que recherche une entreprise de premier plan comme AstraZeneca. Nous avons des hôpitaux à la fine pointe des soins et de la recherche. Nous avons des universités de calibre mondial qui réunissent les meilleurs scientifiques et chercheurs et, par-dessus tout, nous avons des travailleurs talentueux, hautement éduqués et motivés. Au cours des dernières années, notre gouvernement a constamment investi pour renforcer son avantage concurrentiel.

Pascal a parlé un peu des différents aspects qui font du Canada un bon endroit pour investir pour une entreprise fortement axée sur la recherche et la haute technologie. Pour n’en nommer que quelques-uns, il a beaucoup parlé des données, et c’est un élément fondamental de ce que nous bâtissons à l’intérieur de nos systèmes de santé pour l’avenir. Nous savons qu’il est nécessaire de pouvoir accéder de manière fiable aux renseignements contenus dans notre propre dossier médical, pour que lorsque nous nous présentons à la salle d’urgence, le médecin de cet endroit puisse voir quels examens nous avons subis récemment, qui sont nos spécialistes et quels traitements nous avons reçus, et aussi de pouvoir échanger des données de manière sécuritaire et responsable d’un bout à l’autre du pays afin de savoir ce qui se passe et ce qui fonctionne le mieux, et de déterminer la meilleure façon d’aider les Canadiens d’un océan à l’autre.

Les données sont extrêmement importantes, mais notre façon de les gérer l’est tout autant. Voilà pourquoi Pascal de l’IA. Le Canada est parmi les chefs de file mondiaux en matière d’intelligence artificielle. Des chercheurs comme Geoffrey Hinton ici, à Toronto, Yoshua Bengio à Montréal et d’autres d’un bout à l’autre du pays, comme Rich Sutton à Edmonton, ont démontré la puissance et l’influence de l’intelligence artificielle, et cette application est essentielle à l’industrie pharmaceutique.

L’intersection avec l’informatique quantique est un autre aspect auquel les gens ne pensent pas souvent. Nous savons que la puissance de calcul nécessaire pour ne serait-ce que commencer la simulation d’essais cliniques de manière à proposer des avenues prometteuses est phénoménale. Eh bien, j’étais ici, à Toronto il y a quelques semaines pour faire une annonce concernant une entreprise d’ordinateurs quantiques capables de réaliser en quelques secondes des opérations qu’un ordinateur normal prendrait 9 000 ans à effectuer. La puissance informatique qui est en train de se développer ici, au Canada, aura une incidence énorme, y compris ici, dans le secteur de la biotechnologie.

Par conséquent, nous sommes très heureux de continuer à constater l’intérêt et la confiance du monde à l’égard de ce que nous faisons ici, mais surtout ce que les Canadiens font ici parce que, d’un bout à l’autre du pays, nous faisons plus que bâtir une capacité critique de produire des vaccins et des produits thérapeutiques; nous bâtissons un écosystème complet. Nous étendons nos réseaux de recherche dans les universités, les hôpitaux et les centres de recherche. Nous investissons dans les outils de haute performance et dans de nouvelles installations pour que les chercheurs canadiens puissent continuer de réaliser les avancées dont le monde a besoin, et nous bâtissons un avenir plus résilient pour nos systèmes de santé et pour les Canadiens.

Et quand les entreprises du monde souhaitent élaborer des médicaments et des solutions qui fonctionnent dans le monde entier et pour la planète dans toute sa diversité, aucun pays n’est mieux placé pour les accueillir que le Canada, où nous comprenons que la diversité est un avantage énorme ici, chez nous, qui nous permet également d’être des chefs de file partout dans le monde.

Alors, je veux à nouveau remercier Pascal, Marc et Kiersten et tous les gens impliqués dans cette très bonne nouvelle, aujourd'hui. Les compagnies comme AstraZeneca savent que le Canada est un endroit idéal pour investir et innover. Notre gouvernement poursuit son travail pour attirer des investissements importants et stratégiques comme celui-ci, et on va continuer de rendre notre secteur des biotechnologies encore plus dynamique et de développer notre talent d'ici.

Notre gouvernement travaille pour que les scientifiques et les futurs scientifiques puissent se bâtir une vraie carrière ici, au pays, tout en ayant une incidence concrète dans le monde entier. Ensemble, nous bâtissons un avenir sain et résilient, et nous bâtissons une économie centrée sur le mieux-être de tous les Canadiens.

Merci beaucoup, mes chers amis !

(Applaudissements)