Transcription - Créer et préserver de bons emplois dans le secteur manufacturier de la Nouvelle-Écosse
Créer et préserver de bons emplois dans le secteur manufacturier de la Nouvelle-Écosse
Merci, Alexis.
Il y a de nombreux dignitaires que je tiens à remercier, mais je voudrais commencer par ceux que l'on remercie habituellement en dernier, ceux sans qui on ne serait pas ici aujourd'hui. Je tiens à remercier tous les incroyables travailleurs de Michelin ici à Bridgewater.
(Applaudissements)
Je pense que vous savez que, pour une grande entreprise internationale comme Michelin, qui exploite des usines et des installations de fabrication partout dans le monde, les options sont nombreuses. Et, oui, on peut dire que Tim et moi avons investi de l'argent pour les encourager à venir ici et pour montrer qu'on est prêts à investir dans l'avenir de Michelin ici, en Nouvelle-Écosse et à Bridgewater. Mais, en fin de compte, ce n’est pour cette raison que Michelin a pris cette décision, car toutes les administrations sont prêtes à investir de l'argent pour attirer une plus grande usine et davantage d'emplois. C’est vous qui êtes l'avantage concurrentiel du Canada.
La qualité du travail effectué ici et dans des usines comme celle-ci à l'échelle du pays demeure notre argument le plus convaincant. On attire au Canada des investissements du monde entier pour élaborer les solutions dont non seulement le Canada, mais aussi le reste monde auront besoin à l'avenir. J’ai visité bien des usines partout au pays et Rita est, à juste titre, très fière de vous… comme l’est tout le monde d’ailleurs. Mais j'ai rarement vu des gens aussi impressionnés par la qualité et le calibre du travail réalisé ici ainsi que par le niveau de créativité et d'innovation que l'on trouve ici. À mon avis, c'est exactement ce que le Canada cherche à accomplir pour rester compétitif dans les années à venir.
(Applaudissements)
Alors, merci pour tout ce que vous avez fait au cours des 50 dernières années.
Je tiens bien sûr à remercier Andrew, chef de la direction de Michelin Canada, Rita, ici à l'usine, et tout le monde de nous avoir accueillis à l'usine de Michelin à Bridgewater. Je suis heureux d'être ici avec Shawn, François-Philippe, Cody, Elena et Darren, et d'être en compagnie du premier ministre Houston. On a travaillé ensemble sur de nombreux fronts en vue de créer des possibilités et de la croissance pour les Néo-Écossais, et de bâtir une économie plus verte qui continue d'offrir de bons emplois à la population alors que la province continue d'accueillir des gens de tout le pays et du monde entier qui aiment la Nouvelle-Écosse et qui veulent continuer d'y vivre et d'y élever leurs familles. C'est toujours un plaisir de travailler avec vous, Tim, et, bien sûr, je suis très heureux d'être ici avec le maire Mitchell, qui, je dois vous le dire, et vous le savez probablement tous puisque vous êtes de la région, mais David est un homme réfléchi et passionné par la croissance de Bridgewater. La vision que lui et le conseil ont présentée, et qui a conduit à cette annonce, a largement contribué à la réussite que l'on célèbre ici aujourd'hui.
Alors, merci, David, pour votre leadership dans ce dossier.
(Applaudissements)
Mais avant de commencer, je veux souligner que nos pensées sont avec les familles à Amqui, qui vivent des moments extrêmement difficiles. Cette tragédie nous a tous bouleversés à travers le Québec, à travers le Canada. Nous sommes de tout cœur avec les familles qui sont affectées. On remercie les premiers répondants qui ont été là dans des moments extrêmement difficiles et on va continuer d'être là pour soutenir cette communauté dans les jours très difficiles à venir.
Mais je suis ravi d'être de retour en Nouvelle-Écosse pour parler d'emploi et du travail que l'on fait pour bâtir une économie forte dans tout le Canada. Plus précisément, je suis heureux d'être ici à Bridgewater aujourd'hui, parce que si on veut que les petites communautés soient des endroits prospères et dynamiques où les gens peuvent être fiers de leur travail, et où les jeunes familles peuvent rester et s'épanouir, on doit s'assurer que ces communautés offrent de bons emplois et de grandes carrières. Et c’est sur quoi porte l'annonce d'aujourd'hui. On effectue des investissements pour aider à moderniser les installations de Michelin ici en Nouvelle-Écosse, ce qui permet de préserver les emplois dans cette usine et aussi de créer de nouveaux postes.
Bien entendu, cet investissement ne profite pas seulement à l'économie locale. Il est également bénéfique pour l'environnement. De plus en plus de gens veulent utiliser des technologies propres, y compris des véhicules électriques, et on sait que les véhicules électriques nécessitent des pneus particuliers. Ces installations modernisées seront en mesure de fabriquer des pneus qui répondront à la demande mondiale en matière de véhicules électriques. En même temps, Michelin réduira la pollution liée à ses activités en électrifiant des éléments clés de son processus de fabrication. Comme la plupart des Canadiens, ce matin je me suis dit : d'accord, je comprends que les pneus des véhicules électriques sont probablement légèrement différents des pneus ordinaires, mais pourquoi?
J'ai donc posé la question à Rita, à Troy, à Mike et à Jamie, et les réponses que j'ai obtenues sont absolument fascinantes. Tout d'abord, les véhicules électriques ont beaucoup plus de couple, donc l'adhérence du pneu sur la roue est très importante. Le bruit est un élément clé. Si votre moteur est très silencieux et que vous n'entendez que des pneus très bruyants, c'est un problème. Il y a aussi toutes sortes de défis à relever en matière d'efficacité. Le travail effectué ici par les travailleurs extraordinaires de l'usine de Bridgewater, pour trouver des solutions pour l'avenir, est vraiment passionnant, et ils devraient en être très fiers.
Aujourd'hui, on s'engage à soutenir Michelin pour aider à moderniser ses installations ici en Nouvelle-Écosse. Dans ses nouvelles installations modernisées, Michelin va produire des pneus qui vont répondre à la demande mondiale en matière de véhicules électriques. En même temps, Michelin va réduire la pollution liée à ses activités, en électrifiant des éléments de son processus de fabrication. C'est une modernisation qui va créer et maintenir de bons emplois partout en Nouvelle-Écosse.
Je tiens donc à prendre un moment pour remercier à nouveau nos formidables travailleurs canadiens, ici en Nouvelle-Écosse et dans l'ensemble du pays. Comme je l'ai dit, c'est grâce à vous que des entreprises comme Michelin continuent d'investir au Canada. C'est grâce à vous qu'on est en mesure de bâtir un écosystème de technologies propres ici et dans tout le pays, avec le lithium de l'Alberta, les métaux des terres rares du Nord, le nickel du Labrador et du Nord de l'Ontario, l'acier propre de Hamilton et l'aluminium propre du Québec. Et ce sont des travailleurs formidables comme vous qui produisent des matériaux pour les batteries dans la presqu'île Avalon et qui assemblent des batteries et des véhicules électriques le long des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent – des véhicules électriques qui roulent sur des pneus fabriqués ici, en Nouvelle-Écosse. Il y a huit ans, lorsqu'on a été élus pour la première fois, on a soulevé la question des changements climatiques, et je sais que les Canadiens accordent une grande importance à l'environnement.
Mais, pendant des décennies, chaque fois que cette question était soulevée, on nous disait qu’il fallait choisir entre protéger l'environnement et faire croître l’économie. Et qu’on ne pouvait pas faire les deux à la fois. Quand on a été élus il y a huit ans, on a dit : non. Non seulement est-ce possible de faire les deux à la fois, mais c'est en fait le seul moyen de bâtir une économie forte pour l'avenir et de protéger l'environnement. Il faut les faire ensemble. Je vous avoue qu'il y avait beaucoup de scepticisme au cours de ces premières années. Bien des gens nous ont dit que cela nuirait à l'économie, mais ce qu'on voit aujourd'hui, c'est que le Canada est devenu le deuxième pays au monde en termes de chaînes d'approvisionnement en batteries, et que de plus en plus d'entreprises du monde entier viennent nous voir pour nous demander si on peut produire nos biens ici avec une énergie plus propre. Le fait que 80 % de l'énergie produite au Canada est une énergie propre est un énorme avantage pour notre pays. Est-ce qu'on va être en mesure de nous approvisionner en minéraux et en ressources essentielles d’une manière durable et respectueuse de l'environnement, car c'est ce que veulent les clients du monde entier, et de créer des emplois bien rémunérés pour la classe moyenne afin de soutenir les familles et les communautés dans lesquelles elles vivent? Ce sont des choses que les gens recherchent de plus en plus dans le monde entier, et l'approche qu'on a conçue commence vraiment à porter ses fruits. Elle porte ses fruits ici même, où on a le plaisir d'expliquer et de démontrer l'extraordinaire éthique du travail, la qualité, l'intégrité et les capacités des travailleurs canadiens. C'est ce qui est si passionnant.
Alors qu'on se tourne vers l'avenir, qu'on fabrique ces pneus pour véhicules électriques, et qu'on fabrique des véhicules électriques qui seront alimentés par de l'énergie verte, y compris de l'énergie propre produite par des éoliennes ici en Nouvelle-Écosse, on sait qu'on est sur la bonne voie. Et ce ne sont pas seulement des entreprises comme Michelin qui sont conscientes de ce fait. Pas plus tard qu'hier, le plus grand constructeur automobile d'Europe, Volkswagen, a annoncé qu'il avait choisi de construire au Canada sa toute première usine de batteries en Amérique du Nord.
(Applaudissements)
François-Philippe et moi ainsi que de nombreuses autres personnes avons travaillé très fort pour attirer cet investissement majeur. Il s'agit du plus grand constructeur automobile d'Europe, et cet investissement considérable sera effectué dans la toute petite communauté de St. Thomas, en Ontario. Grâce à sa main-d'œuvre hautement qualifiée, à son énergie propre, à l'abondance de ses minéraux critiques et à son accès aux marchés, le Canada continuera d'être une destination attrayante pour les investissements, possédant tout ce dont les entreprises ont besoin pour croître.
Que ce soit pour les minéraux critiques, la fabrication de véhicules électriques ou d'autres domaines, le Canada devient rapidement un fournisseur de technologies propres dont le monde carboneutre aura besoin. Avec des projets comme celui de Michelin, non seulement on bâtit une économie forte, mais on poursuit aussi notre lutte contre les changements climatiques. On s'assure que nos enfants vont pouvoir respirer de l'air pur pour les générations à venir.
La tarification de la pollution est un autre moyen auquel on a recours pour lutter contre les changements climatiques et, en même temps, défendre les intérêts des familles et faire croître l'économie. Par exemple, à partir de juillet, une famille de quatre personnes vivant à Bridgewater recevra tous les trois mois un paiement de l'Incitatif à agir pour le climat d'une valeur de 272 dollars. Cela équivaut à plus de 1 000 dollars par an, ce qui compense largement les coûts supplémentaires engendrés par la tarification du carbone. On peut alors lutter contre les changements climatiques, inciter les entreprises à innover et remettre plus d'argent dans les poches des citoyens. De bons emplois, de l'air pur, un soutien aux familles : c'est ce qu'on va continuer d'offrir aux habitants de la Nouvelle-Écosse et de l'ensemble du pays. On n'a pas à choisir entre l'environnement et l'économie. Ce qu'on est en train de bâtir ici et dans tout le pays montre clairement que la protection de l'environnement et la croissance de l'économie vont de pair.
Alors, merci pour tout ce que vous avez fait pour que l’on puisse en arriver ici aujourd’hui. Je suis maintenant heureux de céder la parole au premier ministre Houston.