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Quand nous investissons dans le transport en commun, nous investissons dans les Canadiens. Grâce aux projets qui permettent aux gens de se rendre où ils le souhaitent, nous aidons les usagers à épargner temps et argent, nous créons de bons emplois pour la classe moyenne et nous maintenons la qualité de l’air, pour le bien des générations à venir.

Le premier ministre Justin Trudeau était accompagné aujourd’hui du premier ministre du Québec, François Legault, de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, et du président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Charles Emond, à Montréal, au Québec, afin d’inaugurer la phase 1 du Réseau express métropolitain (REM), un grand projet de transport en commun assurant la liaison entre plusieurs villes de banlieue et le centre-ville de Montréal. Aujourd’hui, avec le démarrage de la phase 1, cinq stations entrent en service entre la station Brossard, sur la Rive-Sud, et la station Gare Centrale, au centre-ville de Montréal. Cette ligne traverse le fleuve Saint-Laurent en passant par l’emblématique pont Samuel-De Champlain.

Le REM est le plus grand projet de transport en commun entrepris au Québec au cours des 50 dernières années. Il est le fruit d’un vaste partenariat, notamment d’un investissement sans précédent de la Banque de l’infrastructure du Canada du gouvernement fédéral.

Une fois sa construction terminée, le REM permettra de doubler la longueur du réseau de métro actuel, de relier les communautés de l’Ouest-de-l’Île (Sainte-Anne-de-Bellevue) et de la Rive-Nord (Laval et Deux-Montagnes) au centre-ville de Montréal, et d’offrir une liaison rapide jusqu’à l’aéroport international Montréal-Trudeau. Grâce au REM, il sera en effet possible de se rendre du centre-ville de Montréal à l’une des plus importantes plaques tournantes du trafic aérien au Canada en seulement 25 minutes, quelle que soit la congestion routière.

Lorsqu’il sera pleinement en service, le REM – un métro entièrement électrique – aidera à réduire les émissions de 100 000 tonnes par année. Cela équivaudra à retirer 30 000 voitures de la route chaque jour. Le REM devrait également apporter de grandes retombées économiques à la région du Grand Montréal, dont 34 000 emplois durant les travaux de construction, 1 000 emplois permanents et plus de 2 milliards de dollars en salaires au Québec. Le REM devrait accueillir jusqu’à 170 000 usagers par jour.

Les projets comme celui-là font partie intégrante de notre plan qui a pour objectifs de lutter contre les changements climatiques, de créer de bons emplois et de faire de nos communautés des endroits où il fait encore mieux vivre. Grâce à l’annonce d’aujourd’hui, les Montréalais pourront se déplacer plus rapidement, passeront moins de temps dans les bouchons, bénéficieront d’une meilleure qualité de l’air et auront plus d’argent dans leur portefeuille.

Citations

« Le REM est l’un des projets de transport en commun les plus ambitieux entrepris au Québec au cours des 50 dernières années et transformera la façon dont les gens se déplacent dans la grande région de Montréal. Le REM aura pour effet de réduire le nombre de voitures sur les routes et rendra la circulation plus fluide et l’air plus propre. Ce projet d’ampleur est un pas de plus vers une meilleure qualité de vie pour les familles canadiennes. »

Le très hon. Justin Trudeau, premier ministre du Canada

« En soutenant des projets comme celui du REM, on lutte contre les changements climatiques et on crée des retombées pour les travailleurs et les entreprises d’ici. C’est aussi un projet qui va améliorer concrètement la qualité de vie des gens de la grande région de Montréal, qui pourront éviter les embouteillages grâce à un service de transport plus efficace, fiable et écologique. On continue de répondre aux besoins des Québécois grâce à des investissements qui font une réelle différence dans leur vie de tous les jours. »

L’hon. Pablo Rodriguez, ministre des Transports et lieutenant du Québec, au nom de l’hon. Sean Fraser, ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités

« Nous sommes fiers d’avoir investi dans le REM, l’un des plus importants projets de transport en commun au Canada dont l’ouverture initiale permettra de réduire la congestion et les émissions de gaz à effet de serre à Montréal. La concrétisation de notre premier et plus grand investissement fait rayonner notre travail. Cet investissement de la Banque de l’infrastructure du Canada fait partie de la trentaine d’investissements pour lesquels des projets sont en cours de conception ou de construction un peu partout au pays. »

Ehren Cory, président-directeur général, Banque de l’infrastructure du Canada

Faits saillants

  • La phase 1 permettra à environ 30 000 personnes de parcourir un tronçon de 16,6 kilomètres en à peine 18 minutes.
  • À terme, le REM ajoutera 26 stations et 67 kilomètres de rails au réseau de métro actuel de Montréal, ce qui doublera la longueur du réseau actuel.
  • La Banque canadienne de l’infrastructure investit un montant sans précédent de 1,28 milliard de dollars dans le projet de transport en commun du REM ainsi que 300 millions de dollars additionnels dans la construction du terminus du REM à l’aéroport international Montréal-Trudeau. Le gouvernement du Canada investit également 100 millions de dollars supplémentaires dans ce terminus dans le cadre du Programme des infrastructures essentielles des aéroports.
  • Le coût total du projet du REM est actuellement de 6,9 milliards de dollars, et ce projet est le fruit d’un vaste partenariat entre le gouvernement du Canada par l’intermédiaire de la Banque de l’infrastructure du Canada, CDPQ Infra, REM inc., le gouvernement du Québec, Aéroports de Montréal et Hydro-Québec.
  • La Banque de l’infrastructure du Canada a été créée en vertu de la Loi sur la Banque de l’infrastructure du Canada en 2017 et cherche à investir dans des projets d’infrastructure de grande envergure, structurants et générateurs de revenus, qui sont d’intérêt public, qui favorisent la croissance économique propre et qui contribuent à la viabilité de l’infrastructure au Canada.
  • Depuis 2015, le gouvernement du Canada a investi plus de 22 milliards de dollars dans plus de 1 800 projets de transport en commun au Canada. Ces investissements devraient permettre d’aménager plus de 400 kilomètres de nouvelles lignes de métro et de train léger pour le transport en commun, de faire l’acquisition de plus de 3 000 autobus zéro émission et de créer près de 1 700 kilomètres de sentiers pour le transport actif, de voies cyclables et piétonnes et de sentiers récréatifs.

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