Transcription - Poursuivre les progrès vers un avenir sain et pacifique à l'Assemblée générale des Nations Unies
Poursuivre les progrès vers un avenir sain et pacifique à l'Assemblée générale des Nations Unies
Bonjour tout le monde.
Aujourd'hui, je conclus ma participation à l'Assemblée générale des Nations Unies.
Au cours des derniers jours, avec les dirigeants d’à travers le monde, j’ai travaillé sur des enjeux importants comme la protection de l’environnement, la lutte contre la pauvreté et l’égalité des genres.
Cette année, à l’heure où le monde souligne le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Canada continue de réaffirmer l’importance de la primauté du droit et de l’ordre international fondé sur des règles. Nous avons besoin de ces règles pour favoriser la stabilité qui est nécessaire à la prospérité et à la croissance économique mondiales. Hier, au Conseil de sécurité des Nations Unies, j’ai exhorté la Russie à retirer ses troupes de l’Ukraine immédiatement, complètement et sans condition. En plus des horreurs causées par le président Poutine en Ukraine, la guerre russe engendre une inflation mondiale qui nous fait mal à tous. La Russie instrumentalise l’énergie et les aliments, et des millions de personnes souffrent ainsi de pénuries.
Le Canada va continuer de soutenir l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra, et on va toujours se tenir debout pour défendre la primauté du droit et l’ordre international fondé sur les règles.
Au cours des dernières années, de nombreux enjeux tels que la guerre de la Russie en Ukraine, la pandémie et l’inflation mondiale nous ont montré à quel point nous sommes tous liés les uns aux autres. Il est de plus en plus évident que les politiques économiques doivent aussi être des politiques climatiques, sécuritaires et sociales. L’égalité des sexes, l’un des 17 Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, en est un bon exemple. L’égalité des sexes joue un rôle clé dans l’atteinte de tous les autres ODD. Les plus récentes estimations de la Banque mondiale montrent en effet que le PIB par habitant serait près de 20 % plus élevé si l’on refermait tous les écarts entre les sexes dans le domaine de l’emploi. La discrimination nous empêche tous d’avancer, et pas seulement les femmes et les filles. Qu’il s’agisse de l’égalité des sexes ou d’autres ODD, nos cibles ne peuvent pas être comprises sans collaboration et il est difficile d’y travailler efficacement en vase clos. Et c’est aussi vrai pour l’action climatique.
Ici, aux Nations Unies, j’ai parlé des efforts du Canada pour lutter contre les changements climatiques, tout en rendant la vie plus abordable et en créant des emplois. J’ai annoncé de nouveaux engagements pour réduire davantage la pollution, y compris les émissions de méthane. J’ai aussi annoncé un financement pour soutenir les pays qui sont vulnérables aux effets des changements climatiques et pour lesquels il faut assurer l’accès à l’aide. Et j’ai discuté avec les dirigeants du monde entier des prochaines mesures à prendre pour protéger nos océans, développer les énergies propres et faire croître les économies durables.
Nous savons que nos citoyens vivent avec les contrecoups des changements climatiques, alors j’ai invité deux pompiers canadiens à venir parler aux dirigeants de la nécessité d’intensifier nos ambitions. En 2021, à Glasgow, j’avais lancé le Défi mondial sur la tarification du carbone, qui réunit des pays autour de l’objectif de réduire les émissions au moyen de la tarification de la pollution. Le Chili, la République de Corée, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Nouvelle-Zélande y ont déjà adhéré. La Commission européenne a aussi confirmé son soutien et, hier, on a annoncé que la Norvège, le Danemark, le Vietnam et la Côte d'Ivoire seraient aussi des nôtres. Et on poursuit ce travail pour qu’encore plus de pays se joignent à nous dans les prochains mois. Ce système ne fait pas que lutter contre les changements climatiques au Canada : il remet également de l’argent dans le portefeuille des gens.
Ce matin, j’ai aussi eu une rencontre avec plusieurs partenaires pour parler de la situation en Haïti. Notre objectif est de promouvoir des solutions à la crise dirigées par les Haïtiens et de mobiliser le soutien de la région et du monde. Le Canada va continuer de soutenir Haïti. On va investir 45 millions de dollars pour aider à nourrir jusqu’à 100 000 enfants chaque jour à l’école pendant 5 ans. On va investir dans le Fonds commun en matière de justice du programme des Nations Unies pour le développement afin d’aider, entre autres, contre la violence faite aux femmes, et on va continuer d’aider pour renforcer la Police nationale haïtienne.
En plus de cette aide, aujourd’hui on annonce de nouvelles sanctions sur trois membres de l’élite économique haïtienne. Je tiens à remercier encore une fois tous ceux qui étaient présents ce matin et tous ceux qui travaillent activement sur les solutions pour aider les Haïtiens.
Avant de conclure, aujourd’hui, j’aimerais dire quelques mots sur la Loi sur le logement et l’épicerie à prix abordable, le premier projet de loi que notre gouvernement a déposé cet automne. Ce projet de loi modifiera la Loi sur la concurrence afin de mieux protéger les familles et les consommateurs et d’aider à stabiliser le prix du panier d’épicerie des Canadiens. De plus, il éliminera la TPS fédérale sur la construction de nouveaux immeubles d’habitation pour que plus de logements soient construits, plus rapidement. J’encourage vivement les chefs de l’opposition, au pays, à faire adopter rapidement les solutions concrètes d’aujourd’hui. On veut rendre la vie des Canadiens plus abordable et on va poursuivre ce travail dans les jours et les semaines à venir. Merci d’avoir été là.