Transcription - Un marché de l’habitation plus équitable pour les locataires et les premiers acheteurs
Un marché de l’habitation plus équitable pour les locataires et les premiers acheteurs
Merci Filomena, je suis très heureux d’être ici avec toi, avec Chrystia, avec Chad et Lisa.
J’en profite aussi pour dire un grand bravo à Chad pour le travail extraordinaire qu’il a fait à la tête du caucus sur le logement. Merci d’être une voix et un défenseur aussi exceptionnel au sein de notre équipe.
(Applaudissements)
Madame la Mairesse, Andrea, merci beaucoup pour votre leadership. Madame la conseillère Hwang. Andrea, vous faites preuve d’un leadership réfléchi et travaillez en partenariat avec nous en ce qui concerne le Fonds pour accélérer la construction de logements et toutes les initiatives progressistes que l’on met de l’avant pour construire plus de logements et aider les gens vulnérables, et on ne pourrait trouver meilleure partenaire que vous. Et c’est vraiment agréable de pouvoir travailler avec vous non seulement pour améliorer Hamilton, mais changer les choses partout au pays. Merci également au Mohawk College de Hamilton pour votre accueil. Merci à tous les étudiants extraordinaires qui sont des nôtres ainsi qu’aux représentants de petites entreprises, aux jeunes et aux entrepreneurs – des gens qui montrent chaque jour qu’ils sont là pour travailler très fort à bâtir un avenir meilleur.
Et comme Filomena l’a dit, les jeunes, en ce moment, ont besoin de plus de soutien. Ils ne font rien de mal, bien au contraire : ils font tout ce qu’il faut. Ils travaillent fort, peut-être plus fort que toute autre génération avant eux, ils ont plus d’emplois d’appoint, de possibilités, ils essaient de comprendre les choses et de se situer dans tout ça. Sauf que le système a changé. En travaillant autant et en contribuant de la même façon que les jeunes de la génération d’avant, ils devraient pouvoir s’acheter une maison.
Mais pour ces jeunes, quelle que soit la quantité d’heures qu’ils passent au travail ou d’argent qu’ils mettent de côté, cela ne semble pas possible. Et c’est ce que ce budget veut changer. Changer le système pour pouvoir donner à ces jeunes – qui sont au cœur de la réussite de notre pays, de notre économie et de notre avenir – le même espoir que leurs efforts seront récompensés. On est donc ici aujourd’hui pour vous parler des mesures que l’on prend pour rendre le logement plus accessible et abordable dans la Région du Grand Toronto et de Hamilton et dans le reste du pays.
Il y a deux semaines, on a fait paraître un budget qui offrira une chance équitable à chaque génération, en particulier les millérariaux et la génération Z. Et pour rendre l’économie plus équitable pour tous, il faut d’abord s’assurer que tout le monde a les moyens d’avoir un chez-soi.
Si vous avez un bon emploi et que vous travaillez fort, vous devriez être en mesure d'acheter une maison ou un condo, mais ce n’est pas le cas actuellement parce que les prix sont trop élevés et le système a changé.
Les jeunes doivent vivre avec leurs parents ou avoir des colocataires plus longtemps qu’avant parce que les loyers sont trop chers. Si des vingtenaires qui ont toute leur vie devant eux ne peuvent pas même s’imaginer devenir propriétaires, c’est un problème dans un pays comme le Canada. On doit changer cela.
Alors, aujourd’hui, j’aimerais surtout vous parler de certaines mesures que l’on prend pour les locataires et les premiers acheteurs. On sait à quel point il peut être difficile de percer le marché de l’immobilier pour les jeunes qui souhaitent acquérir leur première maison. Pour les aider, on a déjà lancé le compte épargne pour l’achat d’une première propriété et, déjà, près de trois quarts de millions de Canadiens ont ouvert un compte. Dans notre budget, on rehausse aussi la limite de retrait du REER pour la faire passer de 35000$ à 60000$, pour que les premiers acheteurs puissent économiser jusqu’à 25000$ de plus, plus rapidement, pour leur mise de fonds.
Dans notre budget, on fait passer de 35 000 $ à 60 000 $ la limite des retraits d'un REER pour que les acheteurs d'une première propriété puissent épargner plus rapidement.
Avant, quand on retirait des fonds d’un REER pour acheter une maison, il fallait commencer à rembourser ces fonds à l’intérieur de deux ans. Maintenant, on prolonge temporairement cette période de grâce jusqu’à cinq ans en raison des pressions que les gens ressentent en ce moment. Et pour ceux qui ont du mal à établir leur cote de crédit pour éventuellement obtenir un prêt hypothécaire, on demande aux banques, aux entreprises de technologie financière et aux agences de crédit de faire en sorte que l’historique des paiements de loyers soit pris en compte dans le calcul de la cote de crédit.
Pensons-y juste un instant : en ce moment, les jeunes consacrent une plus grande part de leur revenu à leur loyer que les générations précédentes, et ils sont un plus grand nombre à louer. Ils font des paiements régulièrement, à intervalle constant, sans que cela améliore leur crédit à long terme. Quand quelqu’un paie un loyer de 1500$ ou de 2000$ chaque mois, ou peu importe le montant, la banque devrait considérer qu’il a été un locataire diligent et responsable pendant de nombreuses années et devrait être à l’aise de lui offrir un meilleur prêt hypothécaire plus rapidement parce qu’il aura déjà prouvé sa fiabilité. On peut contribuer à cela, et c’est ce qu’on fait en ce moment.
En plus d'aider ceux qui veulent devenir propriétaires, on protège et on soutient les locataires.
Pour ramener les locations à court terme dans le marché des locations à long terme, on sévit contre les exploitants de locations à court terme qui ne respectent pas les lois provinciales ou municipales pertinentes. Et pour soutenir ces efforts, on va lancer un fonds de 50 millions de dollars pour l’application des restrictions sur la location de courte durée.
Madame la Mairesse, Andrea, je sais que Hamilton a adopté récemment une loi sans précédent visant à protéger les locataires contre les rénovictions. Merci de prendre les devants à l’échelle locale pour protéger les locataires. Vous pouvez compter sur le gouvernement fédéral pour travailler en partenariat avec vous à l’égard du logement et de la protection des locataires.
La crise du logement est complexe, et la seule façon de la régler, c'est d'adopter plusieurs solutions responsables. Des solutions pour aider les locataires, des solutions pour aider ceux qui veulent devenir propriétaires.
Notre gouvernement va continuer de travailler fort chaque jour pour rendre le logement plus abordable afin que chaque génération ait une chance équitable de réussir.