Transcription - Rendre les médicaments contre la contraception et le diabète gratuits pour les Canadiens
Rendre les médicaments contre la contraception et le diabète gratuits pour les Canadiens
Merci, Sean. C’est toujours un plaisir d’être de passage dans ton coin. Merci aussi d’être une voix aussi remarquable pour les habitants de la Nouvelle-Écosse et pour tous les Canadiens en tant que ministre du Logement.
Je suis très heureux d’être ici avec les autres membres de notre équipe de la Nouvelle‑Écosse : Cody, Darren et Lina aussi.
Je suis ravi de me retrouver au campus Truro du Collège communautaire de la Nouvelle‑Écosse. Je viens tout juste de rencontrer quelques-unes des personnes extraordinaires qui travaillent dans le domaine des soins de santé et qui sont ici avec nous aujourd’hui. Je vous remercie d’être des nôtres aujourd’hui pour discuter de ce qu’on fait pour rendre les soins de santé plus accessibles à tous. On vise à donner une chance équitable à chaque génération. Pour ce faire, on doit notamment rendre le logement plus abordable afin de renforcer l’autonomie des jeunes générations, comme celles des millénariaux et de la génération Z. On doit créer les bons emplois de demain alors qu’on lutte contre les changements climatiques aujourd’hui. On doit aussi améliorer notre système de santé, veiller à ce que chacun ait accès aux soins dont il a besoin et protéger l’intégrité des soins de santé universels au Canada en s’opposant à ceux qui veulent les privatiser. À cet égard, on investit 200 milliards de dollars pour aider les provinces, les territoires et les partenaires autochtones à améliorer les résultats des soins de santé pour les Canadiens. Ces investissements permettront entre autres de former davantage de médecins et d’infirmières, de réduire les temps d’attente et les arriérés dans les hôpitaux et, surtout, d’améliorer l’accès aux soins primaires et aux services de santé mentale. De plus, on lance la première phase d’un régime national d’assurance-médicaments en rendant gratuits les médicaments contre le diabète ainsi que les médicaments et dispositifs de contraception.
L’insuline peut coûter jusqu’à 1 700 $ par année. Un Canadien sur quatre atteint de diabète ne dit pas suivre son plan de traitement parce que les prix sont trop élevés. Alors, on va changer ça.
On va aussi rendre les médicaments et dispositifs de contraception gratuits. Si on est pro‑choix, c’est qu’on croit que les femmes devraient être libres de choisir si, quand et comment elles veulent fonder une famille. À l’heure actuelle, seul un petit nombre de Canadiennes sont admissibles à la pilule anticonceptionnelle sur ordonnance, à faible coût ou gratuitement, dans le cadre d’un régime public d’assurance-médicaments.
Les contraceptifs oraux coûtent environ 300 $ par année. Les stérilets coûtent jusqu’à 500 $ chacun. Mais, dorénavant, les contraceptifs sur ordonnance vont être gratuits pour les Canadiens.
Grâce à la couverture des contraceptifs, des millions de Canadiennes auront un meilleur accès à la contraception et jouiront d’une plus grande autonomie reproductive. Cela contribuera à améliorer la planification familiale, les droits reproductifs et, fondamentalement, l’équité.
Quand on dit qu’on est en train d’améliorer l’accès aux soins de santé pour les Canadiens, ça inclut aussi les soins dentaires. L’automne dernier, on a lancé notre plan pour aider les gens qui n’ont pas d’assurance pour aller chez le dentiste. Le plan couvre, entre autres, les nettoyages, les plombages, les radiographies et les prothèses dentaires.
Plus de deux millions d’aînés au Canada se sont déjà inscrits à notre programme de soins dentaires et, depuis le 1er mai, 100 000 aînés ont reçu des soins dentaires. Il s’agit là de véritables progrès. Des progrès en matière de soins, mais aussi en ce qui concerne le coût de la vie, parce que la réduction du coût des médicaments et des soins dentaires rend la vie des Canadiens plus abordable. Ces mesures reposent sur le principe que tous les habitants de ce pays doivent avoir accès aux soins dont ils ont besoin, peu importe où ils vivent ou combien d’argent ils ont dans leur compte bancaire.