Transcription - Le PM Trudeau prononce un discours au Sommet sur la transformation de l’infrastructure au Canada
Le PM Trudeau prononce un discours au Sommet sur la transformation de l’infrastructure au Canada
Bonjour tout le monde. Je tiens tout d’abord à féliciter tous ceux qui ont participé au défi. Vous avez accompli un travail formidable dans le cadre de cette initiative. Je veux également remercier tout particulièrement quelques personnes qui sont parmi nous aujourd’hui. Il s’agit de David Walmsley du Globe and Mail, de mon collègue, notre ministre des Finances, Bill Morneau, et enfin, merci à Kilian Berz et Jim Leech de m’avoir invité à me joindre à vous au Sommet sur l’infrastructure.
Les gens dans cette salle savent que les projets d’infrastructure sont beaucoup plus que le simple ajout d’une ligne de métro, la réparation d’un vieux pont ou l’achat de maisons ou d’autobus. Pour les gens de Toronto, le projet de protection des terres portuaires contre les inondations signifie une protection contre les inondations et un espace urbain revitalisé pour de nombreuses générations. Pour les parents qui vivent à Calgary, la ligne verte signifie moins de temps dans les embouteillages et plus de temps à la maison. Pour les familles de Gatineau, le prolongement du Rapibus améliorera la qualité de l’air en réduisant le nombre de voitures sur les routes.
L’infrastructure consiste à faire croître nos communautés. Cela consiste à améliorer la vie dans nos agglomérations et nos villes non seulement aujourd’hui, mais pour des générations à venir. Cependant, de nos jours, pour faire tout cela, les investisseurs des secteurs public et privé doivent moderniser leur approche en matière de planification de l’infrastructure. Notre monde évolue constamment, et le rythme rapide des changements perturbe les modèles existants. Certaines de nos grandes villes ont vu leur population doubler et leurs frontières s’étendre. Par conséquent, la demande pour des choses comme le logement abordable et le transport en commun efficace demeure élevée.
Pendant ce temps, d’importantes avancées technologiques ont complètement transformé la façon dont les gouvernements et les entreprises réagissent à ces changements de manière efficace et efficiente. Pour répondre à la demande, nous devons sans cesse innover et garder en tête le portrait global.
C’est exactement ce que vous avez fait ici, au Sommet de l’infrastructure. Votre présence témoigne de votre engagement à transformer la façon dont nous approchons les projets d’infrastructure et, surtout, d’en parler. Et c’est une discussion très importante que nous devons avoir, pas seulement entre membres d’un même cercle, mais à travers les différents secteurs, avec les citoyens, la société civile et les intervenants. Nous devons impliquer le plus de gens possible dans la discussion, parce que nous avons besoin de perspectives diverses pour mieux répondre aux demandes des citoyens et arriver à de meilleurs résultats.
Afin de moderniser la planification de l’infrastructure, notre gouvernement a opté pour une approche consistant à lancer un défi, semblable à celui dont il est question ici aujourd’hui. Dans le cadre du Défi des villes intelligentes, le gouvernement du Canada a invité les communautés de partout au pays à élaborer un plan ambitieux pour améliorer la vie de leurs résidents. On a demandé aux entreprises locales, aux innovateurs et aux entrepreneurs de collaborer avec tous les secteurs afin d’imaginer des solutions créatives pour les problèmes auxquels nous faisons face. Les concepts les plus prometteurs recevront un financement qui permettra de réaliser ces idées.
L’un des éléments de notre plan d’infrastructure consistait à aider les nouveaux projets à aller de l’avant plus rapidement et à faire croître notre économie maintenant, et non dans dix ans. C’est pourquoi nous avons créé la Banque de l’infrastructure du Canada. La banque nous donne un moyen de mettre à profit les capitaux privés et d’en faire plus avec notre argent. Et sur ce point, je tiens à saluer Pierre Lavallée, président-directeur de la banque, Janice Fukakusa, présidente de la banque, et Jim Leech, conseiller spécial à la banque.
(Applaudissements)
Vous pouvez les applaudir; ils ont travaillé très, très fort.
Grâce à leurs compétences diverses et à leur connaissance du domaine de l’investissement et du secteur, nous sommes confiants qu’ils feront de ce nouveau projet un grand succès.
Et même si nous connaissons des débuts prometteurs, nous savons qu’il faut poursuivre sur cette lancée. Lorsqu’il s’agit de nous propulser vers l’avenir, les possibilités sont illimitées, particulièrement lorsqu’on pense aux plus récentes technologies.
Hier, j’ai rencontré le premier ministre de l’Estonie, qui a parlé de l’expérience de son pays en matière de gouvernance numérique. Ils ont harnaché la plus récente technologie afin de promouvoir la transparence, d’autonomiser les citoyens et d’améliorer les services gouvernementaux, et ce n’est là qu’un exemple du pouvoir transformateur de la technologie. Il peut s’appliquer à pratiquement n’importe quoi, y compris la planification de l’infrastructure.
Cependant, tout en continuant d’innover et de créer, nous ne pouvons pas perdre de vue les incidences très réelles de ces changements sur les Canadiens. Les entreprises et les gouvernements ne peuvent pas négliger les gens qui travaillent pour eux et qui les élisent. Le gouvernement du Canada a fait d’importants investissements dans le perfectionnement des compétences pour que les Canadiens puissent décrocher les emplois de demain. C’est le défi auquel font face tous les pays du monde, et c’est pourquoi nous avons décidé d’en faire un point central du prochain Sommet du G7, qui se tiendra la semaine prochaine à Charlevoix.
Les dirigeants seront appelés à innover, à faire preuve de créativité et à apprendre les uns des autres. J’ajouterai également que le thème d’égalité des sexes et l’analyse comparative entre les sexes sont intégrés dans l’ensemble des thèmes, des activités et des résultats de notre présidence. Qu’il soit question d’économie, d’emplois ou d’environnement, les solutions formulées non seulement par les membres du G7, mais bien par tous les dirigeants de tous les secteurs doivent promouvoir la participation et l’autonomisation des femmes. Le secteur de l’infrastructure n’y fait pas exception. Ces efforts s’inscrivent dans notre engagement à moderniser les façons de faire et à propulser notre pays vers l’avenir.
Et quand je regarde dans cette salle, je vois des gens qui partagent l’ambition de notre gouvernement de faire de nos agglomérations et de nos villes des endroits encore meilleurs. Le Canada a besoin de gens comme vous, prêts et disposés à innover et à saisir de nouvelles possibilités. Alors, continuez votre bon travail, sachez que notre gouvernement partage votre enthousiasme à l’égard de l’avenir et, encore une fois, merci beaucoup de m’avoir invité ici aujourd’hui pour prendre part à cette célébration du défi CanInfra.
Merci beaucoup mes amis.
Merci beaucoup!
(Applaudissements)