Transcription - Le PM Trudeau et le PM Nikol Pashinyan de la République d’Arménie font un point de presse
Le PM Trudeau et le PM Nikol Pashinyan de la République d’Arménie font un point de presse
Merci. Bonjour tout le monde. Merci Nikol pour tes paroles amicales et gracieuses. Merci d’être des nôtres aujourd’hui. Je tiens d’abord, évidemment, à remercier le peuple arménien et le premier ministre Pashinyan de leur accueil extraordinaire ici, en Arménie. C’était un plaisir de vous voir au Sommet de l’OTAN en juillet, à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre où on était assis très proche et d’avoir pu vraiment approfondir notre amitié.
Cette semaine a été un grand plaisir pour moi. C’est quelque chose que j’apprécie énormément, Nikol. Vous savez peut-être que durant les années 80, j’ai visité l’Arménie avec mon père et mes frères. C’était incroyable de constater aujourd’hui que ces liens qui unissent nos deux pays ont continué de se multiplier au cours des 30 dernières années. Cette semaine, j’ai eu la chance de participer au sommet de la Francophonie, ici à Erevan, et je félicite le premier ministre et toute son équipe pour un sommet grandement réussi. Plus tôt cette année, le Canada accueillait le Sommet du G7; je comprends donc tout le travail que ça demande.
Les forums comme la Francophonie nous donnent l’occasion de nous entretenir sur des défis partagés et de travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs. Au cours de la rencontre, j’ai eu le plaisir d’annoncer deux nouvelles initiatives canadiennes sur le continent africain. Nous nous sommes engagés à investir 6,5 millions de dollars pour appuyer l’autonomisation des femmes sénégalaises et 18 millions de dollars en vue de lutter contre la violence fondée sur le sexe au Congo. Il ne fait aucun doute qu’ensemble, les pays de la Francophonie peuvent bâtir un avenir plus prospère pour tous et, cette semaine, nous avons fait un grand pas dans la bonne direction.
Ici, à Erevan, j’ai aussi eu l’opportunité de visiter le mémorial du génocide arménien. Émouvant... un rappel émouvant de la tragédie qui a frappé cette communauté. Le monde doit faire son devoir de mémoire. Nous avons dit plus jamais et c’est maintenant à nous de tenir cette promesse. Aujourd’hui, le premier ministre et moi avons poursuivi notre discussion entamée en début de semaine. Cette rencontre était pour nous l’occasion de discuter de nos valeurs communes, comme la démocratie, et de renforcer des liens déjà forts qui unissent Canadiens et Arméniens dans le respect et l’amitié. Chez nous, les Montréalais m’ont beaucoup parlé de l’Arménie. Je suis donc conscient de l’importance de la rencontre d’aujourd’hui pour la communauté arménienne du Canada.
En effet, les gens sont au cœur de la relation spéciale qui unit nos deux pays. Au Canada, notre communauté canado-arménienne de 60 000 personnes ajoute de la richesse à notre mosaïque nationale dans les villes et villages de partout au pays. Comme l’a dit Sarkis Assadourian, le premier député canado-arménien, les Canadiens d’origine arménienne bâtissent encore de tous leurs talents un meilleur Canada. Près de 20 ans plus tard, c’est plus vrai que jamais. Cette communauté témoigne du fait que la diversité est vraiment l’une des plus grandes forces du Canada.
Tout comme les Arméniens ici à Erevan ont accueilli des réfugiés syriens, les Canadiens d’origine arménienne ont ouvert leurs bras et leur cœur à des familles syriennes qui sont venus au Canada pour fuir un conflit. Quand nous aidons de nouveaux arrivants, ils vivent des réussites, puis ils redonnent à leur communauté et aident d’autres familles à prospérer.
Bien que les liens entre les citoyens de nos deux pays soient ancrés dans notre histoire commune, ils représentent également la base de nos relations pour les années à venir. Nikol et moi avons profité de notre rencontre pour discuter de notre avenir commun. Un avenir où l’Arménie et le Canada continuent de se rapprocher. Par exemple, nous nous sommes entendus sur le besoin de faciliter les déplacements pour les gens qui voyagent entre nos deux pays. En ce moment, il faut au moins 21 heures pour faire le trajet entre Ottawa et Erevan, un voyage qui comprend au moins deux escales avec deux compagnies aériennes. Aujourd’hui, le premier ministre Pashinyan et moi avons envisagé la possibilité d’entamer des discussions sur un accord bilatéral sur le transport aérien. J’ai hâte de collaborer avec le premier ministre pour faciliter les déplacements, que ce soit pour ceux qui visitent leur famille, pour le tourisme ou pour les gens d’affaires.
Nos pays sont liés par les gens, mais aussi par nos valeurs communes, comme la démocratie. Lors de nos rencontres, Nikol et moi avons discuté de ce que nous pouvons faire à l’appui de notre engagement commun à renforcer nos institutions démocratiques, les institutions qui nous permettent d’aspirer à un meilleur avenir pour tous nos citoyens.
C’est donc pourquoi le Canada lance l’initiative Arnold Chan pour la démocratie. Avec des investissements ciblés, nous pouvons créer ensemble un avenir meilleur où tout le monde peut réussir. Cette initiative aidera des organismes arméniens à promouvoir la participation politique des femmes et des jeunes et à créer des communautés durables en éduquant les citoyens sur les défis environnementaux.
Mes amis, mes collègues, feu Arnold Chan était un parlementaire exceptionnel parce qu’il croyait du plus profond de son cœur aux gens et au service à sa communauté. Je ne peux donc pas penser à un meilleur moyen d’honorer sa mémoire que dans le cadre d’une initiative qui incarne son engagement de toute une vie envers l’écoute et la réussite des gens. En tant que président du Groupe d’amitié parlementaire Canada-Arménie, il a aidé à établir le fondement de ce nouvel investissement. J’aimerais donc en profiter pour remercier Jean Yip, députée de Scarborough-Agincourt et son épouse, pour l’œuvre de notre ami décédé.
Merci, Jean, d’être des nôtres aujourd’hui et d’être venue jusqu’ici.
Arnold trouvait cela si important de dialoguer avec la communauté canado-arménienne, que ce soit dans le cadre d’événements locaux ou au centre communautaire arménien de Toronto. Je sais que vous poursuivez son œuvre ici.
L’annonce d’aujourd’hui porte l’héritage d’Arnold plus loin et renforce la relation florissante entre le Canada et l’Arménie.
Cette rencontre ne marque que le début de notre collaboration. Le Canada a récemment créé un poste d’ombudsman canadien indépendant pour la responsabilité des entreprises, le premier du genre au monde, et nous aimerions travailler ensemble sur cet enjeu avec l’Arménie. Ensemble, nous pouvons resserrer les liens entre nos pays et promouvoir nos valeurs et nos priorités communes. Encore une fois, je dois remercier Nikol de m’avoir accueilli ici en Arménie.
Cette amitié dont il parle, nous la partageons. Nous avons eu ensemble de nombreuses conversations extraordinaires sur nos espoirs et nos rêves, non seulement pour les gens dont nous sommes au service, mais aussi pour le monde dont nous faisons partie. Les valeurs qui nous rapprochent, la vision de démocraties plus fortes, ancrées dans la possibilité d’action de tous les citoyens, et la capacité de créer des sociétés véritablement justes et équitables offrant des occasions à tous, nous unissent de très près, et je sais que nous allons poursuivre ces conversations exceptionnelles dans les mois et les années à venir.
Merci beaucoup d’être ici. Merci mes amis.