Transcription - Allocution du premier ministre sur la réponse du Canada à la COVID-19
Allocution du premier ministre sur la réponse du Canada à la COVID-19
Bonjour tout le monde.
Merci d’être ici avec nous.
Au cours des dernières semaines, on a vu la COVID-19 se propager partout dans le monde.
Ici, au Canada, 93 cas ont été déclarés. Et, lundi, une personne en est morte.
Avant d’aller plus loin, j’aimerais offrir mes sincères condoléances à sa famille et à ses amis.
Nos pensées les accompagnent pendant cette épreuve.
Depuis le début, nous adoptons une approche pangouvernementale pour freiner la propagation de la COVID-19 et assurer la sécurité des Canadiens.
Nous travaillons de très près avec nos homologues municipaux, provinciaux et territoriaux pour atténuer les risques à la population.
Les membres du Groupe d’intervention en cas d’incident se réunissent régulièrement pour faire le point sur la situation.
La ministre Hajdu et la Dre Tam gardent les Canadiens au courant des derniers développements et émettent des recommandations quotidiennes.
Les ministres Bains, Joly, Morneau et Ng suivent de près les impacts actuels et potentiels du virus sur différents secteurs de notre économie et le ministre Champagne travaille avec nos partenaires internationaux et l’Organisme mondial de la Santé pour contenir le virus à l’échelle mondiale.
Quand on a vu le nombre de cas augmenter dans le monde, on a pris des mesures supplémentaires.
La semaine passée, on a annoncé la création d’un comité spécial présidé par la vice-première ministre Freeland, dont le mandat est de diriger la réponse fédérale face à la propagation du virus.
On a également mis en place des mesures de dépistage dans les aéroports. On a augmenté les analyses au Laboratoire national de microbiologie. On a investi dans la recherche. On a renforcé le soutien offert pour les services de santé dans les communautés autochtones.
Mais la réalité, c’est que le nombre de personnes touchées par le virus dans le monde ne fait qu’augmenter.
Jusqu’à maintenant, le Canada a eu de la chance. Nous n’avons pas constaté de hausse marquée des cas déclarés, mais je sais que les gens à travers le pays sont inquiets.
Ils sont inquiets pour leur santé, pour leurs parents vieillissants. Ils s’inquiètent des répercussions que le virus aura sur leur emploi, sur leur entreprise.
Depuis le premier jour, notre gouvernement suit la situation de très près.
Nous avons la responsabilité de nous assurer que le Canada est prêt à toute éventualité, et nous prenons cette responsabilité très au sérieux.
C’est pourquoi on annonce aujourd’hui un ensemble complet de mesures pour gérer les répercussions de la COVID-19 sur notre pays et pour protéger les Canadiens.
Notre gouvernement créera un fonds de lutte contre la COVID-19 d’un milliard de dollars qui fournira du financement aux provinces et aux territoires pour se préparer à toute éventualité et à atténuer les risques à la population.
À tous les premiers ministres provinciaux et à tous les Canadiens : notre gouvernement est là pour vous.
Nous allons faire en sorte que vous ayez tout ce dont vous avez besoin.
Notre gouvernement créera un fonds de lutte contre la COVID-19 d’un milliard de dollars qui fournira du financement aux provinces et aux territoires pour se préparer à toute éventualité et à atténuer les risques à la population.
À tous les premiers ministres provinciaux et à tous les Canadiens : notre gouvernement est là pour vous.
Nous allons faire en sorte que vous ayez tout ce dont vous avez besoin.
Nous puiserons 200 millions de dollars dans ce fonds pour soutenir la réponse continue du gouvernement fédéral face à ce virus. Nous allons, par exemple, augmenter les ressources pour du matériel comme des masques chirurgicaux et des protecteurs faciaux, pour les services aux peuples autochtones et d’autres responsabilités fédérales en matière de soins de santé, ainsi que pour des mesures de sensibilisation continues auprès de la population.
On va aussi consacrer 275 millions de dollars de ce fonds dans la recherche et des contremesures médicales, comme la mise au point d’un vaccin et du soutien aux essais cliniques.
Sur le plan économique, notre gouvernement comprend les conséquences que le virus a sur les entreprises et les travailleurs.
C’est pourquoi on va éliminer la semaine d’attente obligatoire avant de recevoir de l’assurance-emploi.
Nous instaurons notamment des mesures spéciales dans le cadre du Programme de travail partagé pour aider les employeurs qui traversent une période difficile à cause de la COVID-19.
Soyons clairs.
Personne ne devrait avoir à s’inquiéter pour son travail pendant une quarantaine obligatoire.
Aucun employeur ne devrait avoir à mettre un employé à pied à cause d’un virus.
Nous pouvons vous soutenir, et nous allons le faire.
L’annonce d’aujourd’hui est importante, mais nous nous préparons déjà à en faire plus au besoin.
Si des entreprises manquent de ressources financières à court terme, elles pourront accéder facilement à du crédit en attendant des jours meilleurs.
On va travailler en collaboration avec nos sociétés d’État à vocation financière dans le cadre du Programme d’accès de crédit aux entreprises afin de protéger les emplois et être là pour les entreprises.
Comme on l’a vu ces derniers jours, la propagation a des effets sur l’économie mondiale. Elle affecte les chaînes d’approvisionnement, le prix des produits, notre secteur du pétrole et du gaz, le tourisme, et plus encore.
Je sais que tout cela s’ajoute à l’anxiété que les gens ressentent déjà.
Mais avec notre bilan financier solide et notre économie résiliente, le Canada est bien placé pour surmonter ces obstacles.
Les Canadiens peuvent compter sur nous pour leur fournir le soutien dont ils ont besoin au fur et à mesure que la situation progresse.
En ce moment, les pays dont les systèmes de santé sont plus fragiles sont plus à risque de voir le virus se propager.
C’est donc pourquoi notre gouvernement allouera également 50 millions pour aider les pays qui sont particulièrement vulnérables.
Pour contrer la COVID-19, le Canada pose un regard global sur la situation actuelle.
D’abord, on réalise des investissements additionnels pour faire en sorte que nos systèmes de santé et nos professionnels de la santé soient prêts à toute éventualité.
Ensuite, on travaille avec nos partenaires internationaux de façon à ce qu’ils possèdent les ressources nécessaires pour empêcher le virus de se propager chez eux et à travers le monde.
Je sais que tout le monde s’inquiète de ce qu’on voit aux nouvelles et des répercussions sur leur communauté.
Nous comprenons bien cela. Et nous nous en occupons.
On travaille avec nos partenaires internationaux pour contenir le virus. Nous appliquons les leçons que nous avons retenues pendant l’épidémie du SRAS. Nous veillons à ce que nos systèmes de santé soient résilients.
On met tout en œuvre pour veiller à la santé et à la sécurité des Canadiens et pour leur offrir le soutien nécessaire.
Le Canada est parmi les pays les mieux préparés dans le monde pour faire face à cette situation.
On va continuer à y faire face ensemble.
Encore une fois, merci d’être des nôtres.
Je vais maintenant prendre vos questions.