Bonne fin de semaine tout le monde. Bon samedi, tout le monde.

Habituellement, le samedi, on se réunit avec nos amis, on passe du temps avec les enfants, en famille. Évidemment, ce samedi est un peu différent des autres, comme les dernières semaines. Vous devez continuer de rester chez vous. Vous devez continuer de faire tout ce que vous pouvez faire pour aplatir la courbe. Évidemment, on fait tous des sacrifices, mais on commence à en voir des résultats.

La Colombie-Britannique nous amène de bonnes nouvelles. Ces dernières semaines, les mesures prises par tant de Canadiens et les choix qu’ils ont faits ont eu une incidence sur les chiffres en général. Cela dit, on doit poursuivre nos efforts. On doit continuer de faire ce qu’il faut pour prévenir la propagation de la COVID-19. Par exemple, on doit continuer à mettre en pratique la distanciation sociale, à éviter de sortir sauf pour ce qui est essentiel, à s’occuper les uns des autres, à se protéger les uns les autres et à protéger nos travailleurs de la santé et les autres travailleurs essentiels qui font un travail extraordinaire pour que la vie continue et pour nous protéger.

C’est une responsabilité que nous partageons tous, de rester à la maison et de chercher à faire tout ce qu’on peut pour empêcher que cette pandémie se prolonge ou frappe plus de personnes. Ça va être extrêmement important que même un beau samedi, on reste chez nous, on reste en isolement et on ne prend pas des mesures qui vont mettre à risque nos amis, nos proches ou nos travailleurs dans le système de santé. Mais comme vous savez, on a encouragé les gens à rester chez eux, particulièrement s’ils ont des symptômes de la COVID-19.

On dit souvent aux gens de rester à la maison, surtout à ceux qui ont des symptômes d’un rhume, de la COVID-19. Vous devez vous isoler. Vous ne devez pas voyager. Les gens suivent ces recommandations, mais je vous annonce qu'on a officialisé certaines règles pour les voyages intérieurs. À compter de lundi midi, les gens qui ont tout symptôme de la COVID-19 ne pourront pas monter à bord d’un vol intérieur ou d’un train de passagers interurbain.

Aujourd’hui, j’annonce que Transports Canada a amené des nouvelles règles pour les voyagements. Évidemment on dit depuis longtemps que si vous avez des symptômes de la COVID-19, il faut que vous arrêtiez de voyager, il faut que vous restiez chez vous. Or, à partir de maintenant, à partir de lundi midi, si les gens essaient de voyager par avion de façon domestique, ou par des trains entre nos villes, ils ne pourront pas s’ils ont des symptômes – n’importe quel symptôme de la COVID-19.

On doit continuer à garder nos distances les uns des autres; on doit continuer de se protéger; on doit continuer de prendre les décisions responsables, et je veux encore une fois remercier les millions et les millions de Canadiens qui font exactement ça. C’est extrêmement important pour pouvoir… qu’on se garde en sécurité, pour pouvoir s’assurer que quand cette crise sera passée on va pouvoir reprendre la vie normale et continuer à avoir un pays prospère et en santé. Mais ça exige que tout le monde fasse sa part aujourd’hui, et pour les jours et semaines à venir.

Hier soir, j’ai eu la chance de faire quelque chose que j’adore faire, j’ai pu passer un peu de temps avec les membres de mon conseil… du Conseil jeunesse du premier ministre. Pour moi, de passer du temps avec les jeunes, même si c’est en rencontre virtuelle, c’est une de mes choses préférées parce que ça m’énergise, ça me fait comprendre à quel point les jeunes sont intéressés, impliqués. J’étais en compagnie de la ministre Bardish Chagger et de deux secrétaires parlementaires, Adam van Koeverden et Darren Fisher. Et on a eu une rencontre, une conversation ouverte avec les jeunes du Conseil d’à travers le pays.

J’ai pu avoir des conversations extraordinaires, hier soir, avec les jeunes du Conseil jeunesse du premier ministre. Évidemment, ils m’ont posé beaucoup de questions et ont fait des commentaires au sujet de la COVID-19, des populations vulnérables du Nord, et de l’accès des communautés rurales à Internet et à la bande passante. Ils se demandent ce que les jeunes peuvent faire. Ce qu’ils peuvent dire à leurs amis qui vont bien ou moins bien. Des discussions, des conversations au sujet de la santé mentale également, parce que, bien évidemment, ces moments sont une source d’anxiété et de stress pour bien des gens. Ce fut une excellente conversation, comme bien des conversations que j’ai eues avec des Canadiens de partout au pays.

Ces dernières années, on compte particulièrement sur nos jeunes pour participer à la lutte contre les changements climatiques, à la lutte contre la pauvreté, à la création d’un monde meilleur au pays et à l’étranger, et on a encore besoin d’eux pour qu’ils soient porteurs d’espoir pour l’avenir et qu’ils transmettent des messages. Bien évidemment, les jeunes, comme les gens de toutes les générations, n’aiment pas trop se trouver en isolement. Ils sont rendus à un âge où on leur dit d’aller à la découverte du monde, que ce soit avec leur sac à dos ou dans un laboratoire, de faire de nouvelles découvertes, de se dépasser, de remettre le monde entier en question. Ils pensent aux plans qu’ils avaient pour le printemps et à leur emploi d’été, et ils prennent conscience que la situation est une immense source d’angoisse et d’incertitude.

Mais cela ne veut pas dire qu'on est impuissant, qu’ils sont impuissants. Au contraire, les jeunes de cette génération sont si déterminés à bâtir un monde meilleur qu’on a besoin d’eux pour continuer à nous montrer la voie à suivre. Il faut que vous transmettiez vos messages à vos amis, que vous montriez l’exemple, que vous remettiez le monde en question et que vous le découvriez de manière virtuelle. Vous pouvez de plusieurs façons continuer à façonner chaque jour notre avenir à tous, non seulement avec les choix que vous faites, mais aussi avec votre leadership. Et c’est ce dont on a besoin.

On a besoin que nos jeunes continuent de mettre au défi ce monde, de pousser ce qui est possible, de vouloir être ces leaders dont on a besoin. Et pendant ces moments de crise, on en a encore plus besoin. Alors je compte sur vous, mais je sais que notre présent et notre avenir sont toujours entre très bonnes mains avec nos jeunes.

On va aussi être là pour vous. En tant que jeunes, il y a en a beaucoup d’entre vous qui vont qualifier pour l’Allocation canadienne, la Prestation canadienne d’urgence. Il y en a d’autres qui vont être appuyés dans vos travaux… dans votre travail à temps partiel par les entreprises à cause de l’aide qu’on donne aux petites et moyennes entreprises. Mais on va continuer de chercher des façons de s’assurer que vous avez confiance, pas juste dans le présent, mais l’avenir aussi.

On a pris des mesures importantes pour aider les gens. Oui, beaucoup de jeunes, bon nombre d’entre eux seront admissibles à la Prestation canadienne d’urgence et obtiendront de l’aide grâce aux subventions salariales qu’on met en place pour les entreprises et qu’on a portées à 75 % de la masse salariale. Mais il y en aura toujours plus à faire, et on va continuer à écouter tout le monde et à trouver des façons d’aider les Canadiens à passer à travers le mieux possible, en leur offrant du soutien maintenant et en s’assurant de revenir en force une fois que tout cela sera derrière nous.

C’est pourquoi, ces derniers jours, on a instauré d’importantes mesures pour aider les entreprises. En portant la subvention salariale à 75 %, cela veut dire que les entreprises de partout au pays savent maintenant qu’elles pourront garder leurs employés, maintenir le lien avec eux et même réembaucher des gens qu’elles ne croyaient pas pouvoir garder ces deux dernières semaines. On sait que ce qu’on fait en ce moment pour gérer la situation et pour donner la possibilité aux gens de rester chez eux, de s’isoler et de tenir bon pendant cette période difficile, est essentiel pour assurer notre retour en force par la suite. Mais on doit rester solidaires, on doit le faire.   

On a besoin de regarder tout ce qu’on peut faire, tout un chacun, pour passer à travers ces moments. C’est pour ça qu’on a donné de l’aide aux petites et moyennes entreprises, qu’on est en train de faciliter l’accès au crédit aussi. La liquidité va être extrêmement importante pour les gens ces jours-ci, de pouvoir prendre des emprunts et pour emprunter. Par exemple, on rend disponibles les 40 000 $ par les banques, aucun intérêt pour la première année, et vous n’aurez pas à repayer 10 000 $ de ça si les conditions sont remplies, si ça va bien dans les années à venir. Nous allons travailler ensemble pour nous assurer qu’on a la capacité de passer à travers tout ça.

Notre plan de 107 milliards de dollars a été passé au Parlement. On a pu commencer vraiment à livrer cette aide aux Canadiens. On sait que les gens sont impatients que ça arrive chez eux. On est en train de travailler de toutes nos forces pour pouvoir livrer pour les Canadiens rapidement dans ces situations sans précédent, mais c’est exactement ce que nous allons faire ensemble. La Prestation canadienne d’urgence va vous offrir 2 000 $ tous les mois pour les quatre prochains mois, et donc je vous invite à vous inscrire à l’avance sur Mon dossier, sur le site de l’Agence revenu du Canada pour que vous puissiez présenter une demande dès que le portail sera lancé dans les prochains jours. Et si vous pouvez, inscrivez-vous au dépôt direct pour ce que l’argent soit versé directement dans votre compte.

La Prestation canadienne d’urgence va donner aux gens 2 000 $ par mois pour les quatre prochains mois pour nous aider à passer à travers. Je sais que bien des gens y sont déjà intéressés. Je vous recommanderais donc d’aller sur le site de l’Agence du revenu du Canada et de vous inscrire à l’avance sur la page Mon dossier. Comme vous l’aurez fait, vous aurez une longueur d’avance dans les prochains jours, quand le processus de demandes sera lancé. Et si vous pouvez opter pour le dépôt direct, vous allez pouvoir recevoir l’argent directement dans votre compte bancaire, plus tôt, et ce sera plus facile pour tout le monde.   

On prend beaucoup de mesures pour s’assurer de traverser cette épreuve tous ensemble, mais tout ce qu’on fait, on doit le faire ensemble. Chaque personne, chaque ménage a son rôle à jouer pour que le Canada et les Canadiens aillent bien pendant cette épreuve. On a aussi un rôle à jouer pour s’assurer que le monde entier passe à travers, que ce soit en trouvant des solutions ou en démontrant à quoi on peut arriver quand on travaille tous ensemble. Ce sera essentiel de le faire, en particulier au moment où les régions beaucoup plus vulnérables du monde commencent à être durement touchées. On doit s’en sortir pour pouvoir aider à rebâtir un monde prospère où tout le monde a une chance réelle et égale de réussir.

Je sais que les Canadiens et les Canadiennes sauront relever ce défi, et je sais qu’on le fera tous ensemble.

J’ai énormément confiance dans les Canadiens, dans notre capacité de passer au travers, parce qu’on fait ce qu’on fera toujours dans les moments de difficulté : on sera là les uns pour les autres.

Merci beaucoup tout le monde, et bon samedi.