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Le premier ministre Justin Trudeau convoque la septième réunion du Groupe d’intervention en cas d’incident au sujet des occupations et des barrages illégaux

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Aujourd'hui, le premier ministre Justin Trudeau a convoqué la septième réunion du Groupe d'intervention en cas d'incident, au cours de laquelle des ministres et des hauts fonctionnaires ont fait le point sur la situation actuelle et présenté une évaluation des progrès réalisés dans le cadre du Règlement sur les mesures d’urgence et du Décret sur les mesures économiques d’urgence pris en vertu de la Loi sur les mesures d'urgence. Il a été souligné à nouveau que les mesures prises seront limitées dans le temps, raisonnables et proportionnelles aux menaces qu’elles visent à régler.   

Le groupe a reconnu le travail important que font les parlementaires à la Chambre des communes, laquelle a repris aujourd’hui le débat sur la décision du gouvernement d'invoquer la Loi sur les mesures d'urgence alors que d’importants efforts d’application de la loi étaient déployés devant la Colline du Parlement.

Le groupe a été informé des efforts en cours déployés par les services de police à Ottawa, où des organismes d’application de la loi de partout au Canada ont travaillé ensemble, dans le cadre d’une approche rigoureuse et mesurée, pour rétablir l’ordre dans le centre‑ville. Le groupe a salué les efforts fournis par les services de police, qui ont travaillé jour et nuit pour mettre fin à l'occupation. Grâce à leur travail, au moins 170 arrestations ont été faites, des accusions ont été portées contre plusieurs personnes, des dizaines de véhicules ont été remorqués depuis hier et certains barrages ont été levés.

Le groupe a discuté de l'annonce faite plus tôt aujourd'hui selon laquelle le gouvernement allait investir jusqu’à 20 millions de dollars pour fournir des contributions non remboursables aux entreprises d'Ottawa qui ont subi des pertes en raison des occupations et des barrages illégaux. Le groupe a souligné les coûts importants que ces barrages illégaux entraînent pour les Canadiens, y compris les coûts liés au maintien de l'ordre et ceux attribuables à la perturbation de nos chaînes d'approvisionnement causée par des barrages aux points d'entrée. On a également informé le groupe des progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures financières prévues dans le Décret sur les mesures économiques d'urgence. Ces mesures comprennent le gel de 113 produits financiers, la divulgation de renseignements sur 47 entités et la communication de 251 adresses Bitcoin à des plateformes d’échange de monnaies virtuelles. De plus, une institution financière a gelé de manière proactive le compte d'une entreprise de traitement des paiements contenant 3,8 millions de dollars.

Le groupe a été informé du travail effectué par d'autres organisations du gouvernement fédéral ainsi que des efforts déployés dans tout le pays pour éviter d'autres barrages, y compris au poste frontalier de Pacific Highway, en Colombie-Britannique, et à Prescott, en Ontario. Il a réaffirmé que l’objectif est de mettre fin, en toute sécurité, à ces occupations et barrages illégaux et de rétablir l'ordre le plus rapidement possible afin d'assurer la sécurité des Canadiens et de faire cesser les perturbations économiques. 

Le premier ministre et les ministres ont reçu une mise à jour du général Wayne Eyre, chef d'état-major de la Défense, au sujet de la dernière évaluation du renseignement portant sur la situation en Ukraine et autour du pays. Ils ont reçu des renseignements sur l’aide militaire létale envoyée par le Canada, qui est arrivée aujourd'hui en Ukraine. Ils ont également évoqué la déclaration des ministres des Affaires étrangères du G7, dans laquelle ces derniers appellent la Russie à choisir la voie de la diplomatie, à désamorcer les tensions, à retirer de manière substantielle ses forces militaires de la proximité des frontières de l'Ukraine et à se conformer pleinement aux engagements internationaux. Ils ont précisé que toute autre incursion militaire en Ukraine entraînerait de grands coûts et de lourdes conséquences, notamment l’imposition concertée de sanctions.

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