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Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada

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« Il est dans l’intérêt partagé des États-Unis et du Canada de revitaliser et de renforcer leur alliance historique et leur amitié inébranlable pour surmonter les défis colossaux du présent et tirer le meilleur parti possible de leurs liens à l’avenir. La Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada annoncée aujourd’hui établit un plan directeur pour encadrer un effort pangouvernemental ambitieux de lutte contre la pandémie de COVID-19. Elle établit aussi des mesures de soutien à la prospérité de nos deux pays. Elle favorisera une concertation sur la question des changements climatiques, renforcera la coopération en matière de défense et de sécurité et réaffirmera un attachement commun en faveur de la diversité, de l’équité et de la justice. Ancré dans l’histoire et la géographie, le partenariat entre les États-Unis et le Canada se perpétue parce que nous contribuons chacun à la réussite de l’autre. »

Président Joe Biden
Premier ministre Justin Trudeau
Le 23 février 2021

Lutte contre la COVID-19

La priorité absolue du président et du premier ministre est de mettre fin à la pandémie de COVID-19. Ils ont convenu de renforcer leurs efforts globaux et intersectoriels afin de maîtriser la pandémie, de collaborer dans le cadre de l’intervention de santé publique et d’accroître la résilience face aux éclosions futures.

  • Le premier ministre et le président se sont engagés à collaborer étroitement pour vaincre le virus. Ils le feront notamment en intensifiant l’intervention sanitaire et humanitaire pour contrer la pandémie mondiale, en prenant des mesures face aux nouveaux variants, en suivant les conseils d’experts et en favorisant un accès mondial à des vaccins à des prix abordables et la livraison de ceux-ci, y compris par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX.
  • Les dirigeants ont souligné leur ferme soutien aux institutions multilatérales qui se trouvent en première ligne de la réponse à la COVID-19, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les agences onusiennes de développement. Ils se sont également engagés à honorer rapidement leurs engagements nationaux envers le Mécanisme COVAX.
  • Ils ont reconnu l’importance de procéder à une évaluation et à une analyse transparentes et indépendantes de l’origine de l’éclosion de la COVID-19 et que cela soit fait sans ingérence. Ils souhaitent aussi collaborer à la mise au point et à l’usage d’outils permettant d’enquêter de manière immédiate, efficace, transparente et indépendante sur d’autres éclosions qui pourraient survenir.
  • Ils ont également souligné l’importance d’une action mondiale urgente pour favoriser la sécurité sanitaire, contrer les menaces biologiques et prévenir une nouvelle pandémie. Ainsi, ils ont convenu de mettre à profit les dispositions et les plateformes existantes en matière de préparation aux pandémies, telles que le Plan nord-américain contre l’influenza animale et la pandémie d’influenza, le Programme mondial de sécurité sanitaire et le Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes. 
  • De plus, ils ont convenu de la nécessité d’améliorer les institutions internationales afin d’avoir en place une capacité mondiale de préparation et de réponse en cas de pandémie. Pour ce faire, ils souhaitent notamment renforcer l’OMS et l’Organisation panaméricaine de la santé et explorer la possibilité d’établir, au sein du Secrétariat général des Nations Unies, la fonction de facilitateur permanent chargé des menaces biologiques ayant des conséquences graves ainsi qu’un mécanisme de financement durable pour la sécurité sanitaire.
  • Ils ont discuté des nouvelles éclosions, notamment les éclosions d’Ebola en Afrique centrale et de l’Ouest. Ils ont convenu de l’importance d’une réponse mondiale robuste et de la création de partenariats avec des organisations régionales, telles que les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, afin de renforcer les capacités sanitaires en prévision de l’avenir.
  • Ils se sont entendus sur l’importance de lutter contre les menaces biologiques, qu’elles soient naturelles, délibérées ou accidentelles. Ils ont aussi l’intention de bonifier les politiques et les pratiques dans leur pays respectif et dans le cadre des programmes de santé, d’aide étrangère et de réduction des menaces. L’objectif qu’ils souhaitent atteindre est d’améliorer la biosûreté, la biosécurité et les normes biologiques afin d’atténuer les risques biologiques associés aux recherches dans le domaine des sciences de la vie et aux percées biotechnologiques.

Le président et le premier ministre reconnaissent qu’il est primordial de coordonner les politiques relatives aux frontières afin de contenir la COVID-19 et ses nouveaux variants ainsi que de promouvoir la croissance et la relance économiques. 

  • Les dirigeants ont convenu d’adopter une approche concertée fondée sur des données scientifiques et des critères de santé publique lorsqu’ils envisageront d’éventuelles mesures d’assouplissement des restrictions à la frontière canado-américaine. 
  • Les dirigeants ont convenu de renforcer le Plan d’action États-Unis–Canada sur les opioïdes, vu l’augmentation de la consommation de drogues et des surdoses dans leurs pays en raison de la pandémie dévastatrice de COVID-19.

Rebâtir en mieux

Le premier ministre et le président partagent la même vision d’une relance économique durable et inclusive qui renforcera la classe moyenne, offrira aux travailleurs plus de possibilités d’en faire partie et assurera que les gens ont un bon emploi et une bonne carrière des deux côtés de la frontière. Ils se sont aussi dits conscients qu’il existe une opportunité de favoriser une croissance propre qui serait propulsée par les travailleurs, les communautés, les entreprises et l’innovation. 

  • Les dirigeants se sont entendus sur la nécessité de rebâtir en mieux ensemble en adoptant une approche permettant de contrer les répercussions disproportionnées sur les femmes, les jeunes, les groupes sous-représentés et les peuples autochtones. 
  • Conscients que de nombreux avantages durement acquis par les femmes au cours des dernières décennies ont été mis en péril par la COVID-19, le premier ministre et le président se sont engagés à mettre en œuvre des mesures visant à soutenir la pleine participation des femmes au marché du travail, notamment pour ce qui est de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants.
  • Le président et le premier ministre ont également réfléchi aux répercussions de la pandémie sur les petites entreprises. Les États-Unis et le Canada ont annoncé des initiatives conjointes visant à accélérer la relance économique des petites et moyennes entreprises (PME) en mettant l’accent sur les PME appartenant à des femmes, à des personnes issues de groupes minoritaires et à des Autochtones, sur la base du chapitre sur les PME de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) et du modèle du Centre de développement de la petite entreprise.
  • De plus, les dirigeants ont lancé une stratégie pour renforcer la sécurité de la chaîne d’approvisionnement canado-américaine. Ils ont aussi convenu de solidifier notre relation économique fortement interreliée et mutuellement bénéfique.
  • Les dirigeants ont aussi convenu de travailler en collaboration afin d’instaurer les chaînes d’approvisionnement qui feront du Canada et des États-Unis des chefs de file mondiaux dans tous les aspects du développement et de la fabrication de batteries. À cette fin, ils ont convenu de revitaliser le Plan d’action Canada–États-Unis dans le domaine des minéraux critiques en vue de favoriser une transformation industrielle carboneutre, le développement de batteries pour véhicules sans émission et l’entreposage d’énergie renouvelable.  
  • Les dirigeants ont souligné les avantages importants de la relation bilatérale en matière d’énergie et de son infrastructure hautement intégrée sur l’économie et la sécurité énergétique. Pour faire progresser les priorités en matière d’action climatique, les deux dirigeants ont convenu de renouveler et de moderniser le protocole d’entente existant entre le département de l’Énergie des États-Unis et le ministère des Ressources naturelles du Canada en matière d’énergie. L’objectif est de renforcer la coopération en matière de transitions énergétiques durables et équitables, d’innovation en matière d’énergie propre, de connectivité et de transport à faible émission de carbone.
  • Les dirigeants ont également convenu de renforcer la coopération dans le cadre de l’Initiative de gouvernance des ressources énergétiques (Energy Resource Governance Initiative ou ERGI). Cette dernière est une initiative multinationale visant à favoriser la coopération internationale concernant les minéraux et les métaux qui contribuent à la transition énergétique.
  • Le premier ministre et le président sont conscients que la coopération internationale en matière de réglementation permet d’améliorer la compétitivité et le bien-être économiques tout en maintenant des normes élevées de santé publique, de sécurité, de travail, de main-d’œuvre et de protection de l’environnement.

Renforcer l’ambition en matière de climat

Le président et le premier ministre ont exprimé leur engagement envers une mise en œuvre plus ferme de l’Accord de Paris, notamment par une collaboration entre leurs pays et avec d’autres en vue d’accroître la portée et la cadence des mesures de lutte contre la crise climatique et de protection de la nature.

  • Conformément à la disposition de l’Accord qui appelle à poursuivre les efforts afin de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius, ils travailleront de concert et encourageront d’autres acteurs à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. 
  • De plus, le premier ministre et le président ont exprimé leur engagement à favoriser la coopération de leurs pays en prévision du Sommet des dirigeants sur le climat, qui se tiendra aux États-Unis, afin d’accroître leur ambition climatique. Le président, en plus de saluer le nouveau plan climatique renforcé du Canada et son initiative de tarification de la pollution qui est ambitieuse d’un point de vue international, a réitéré son intention de préparer la contribution déterminée au niveau national des États-Unis en vue du Sommet. Il s’est aussi réjoui de l’intention du premier ministre d’annoncer, d’ici la tenue du Sommet également, que la contribution déterminée au niveau national du Canada sera assortie d’une cible améliorée en matière de réduction d’émissions d’ici 2030.
  • Le président a aussi réitéré son engagement à tenir les pollueurs responsables de leurs actes. Le président et le premier ministre ont tous deux convenu de travailler ensemble afin de protéger les entreprises, les travailleurs et les communautés des deux pays contre les pratiques commerciales déloyales des pays qui ne luttent pas contre les changements climatiques de manière vigoureuse.
  • Les deux dirigeants ont convenu de lancer un dialogue ministériel de haut niveau sur le climat, dont l’objectif sera de coordonner la coopération entre les États-Unis et le Canada afin de rehausser leurs ambitions, en conformité avec l’Accord de Paris et les objectifs de carboneutralité. Ce dialogue se penchera également sur les possibilités d’harmoniser les politiques et les approches afin de créer des emplois, mais aussi dans un souci de contrer les changements climatiques et les inégalités, et d’améliorer l’adaptation et la résilience face aux effets des changements climatiques.
  • Les dirigeants ont réaffirmé leur volonté commune de réduire les émissions de méthane provenant des activités pétrolières et gazières afin de protéger la santé publique et l’environnement, en s’appuyant sur les meilleures données scientifiques.
  • Les dirigeants ont convenu d’adopter une approche coordonnée pour accélérer les progrès en matière d’infrastructures énergétiques propres, durables et résilientes, notamment en encourageant la transmission transfrontalière d’électricité propre. Pour faire avancer ce dossier, le président a indiqué l’objectif des États-Unis d’éliminer la pollution par le carbone de son secteur de l’électricité d’ici 2035, et le premier ministre a réitéré l’objectif du Canada d’obtenir 90 % de son électricité à partir de sources non émettrices d’ici 2030.
  • Étant donné la nature intégrée des secteurs du transport routier, de la navigation maritime et de l’aviation, le premier ministre et le président ont convenu de prendre des mesures stratégiques coordonnées et rapides. Cela comprend des efforts pour favoriser le passage à des véhicules à émissions zéro.
  • Les dirigeants se sont aussi engagés à travailler en partenariat avec les institutions financières publiques et privées du Canada et des États-Unis pour favoriser l’adoption de la divulgation accrue de renseignements sur les risques financiers liés au climat et de faire correspondre les flux financiers et les cibles climatiques, notamment l’atteinte d’une économie carboneutre prospère.
  • De plus, les dirigeants se sont dits conscients de l’importance économique de la Réserve faunique nationale de l'Arctique. Ils ont plus particulièrement convenu de travailler en partenariat à la sauvegarde des zones de mise bas de la harde de caribous de la Porcupine, qui sont essentielles à la culture et représentent un moyen de subsistance de base des peuples Gwich'in et Inuvialuit.
  • Le premier ministre et le président se sont accordés pour être partenaires dans la protection de la nature, notamment en soutenant les efforts de conservation dirigés par les peuples autochtones. 
  • Les deux dirigeants ont convenu de travailler ensemble dans le cadre de travaux de restauration et de conservation, et de promouvoir des solutions fondées sur la nature.
  • Le président et le premier ministre étaient d’accord sur le fait que, lorsqu’il est question de mettre en œuvre des solutions climatiques et de protéger la nature, il est important de réaliser ce travail en partenariat avec les peuples autochtones, les gouvernements infranationaux, les travailleurs et les différentes parties prenantes, dont la société civile, les jeunes, le milieu des affaires et l’industrie.

Promouvoir la diversité et l’inclusion

Le premier ministre et le président ont discuté de leur volonté de combattre le racisme systémique, les préjugés inconscients, la discrimination fondée sur le sexe, les obstacles auxquels se heurtent les personnes handicapées et toutes les autres formes de discrimination et d’exclusion.

Les deux dirigeants ont exprimé leur détermination commune à mettre en œuvre des approches plus efficaces, plus équitables et plus inclusives en matière de sécurité des communautés, de justice pénale et d’application de la loi. Ils demanderont à leurs instances de se pencher sur la modernisation des approches en matière de sécurité des communautés. Ils leur demanderont aussi d’examiner les enjeux du racisme systémique et de la discrimination, notamment en mobilisant de manière concrète la société civile et les dirigeants des communautés. Les instances devront aussi examiner des approches novatrices pour la mise en œuvre d’initiatives de prévention, d’intervention et de déjudiciarisation en milieu institutionnel et communautaire, notamment en mettant l’accent sur le fait de fournir un soutien et des services appropriés aux personnes confrontées à des enjeux de santé mentale ou de toxicomanie.

Les dirigeants étaient d’accord sur le fait que la promotion de l’égalité et l’autonomisation des femmes et des filles sont les mesures les plus efficaces pour éradiquer la pauvreté et bâtir un monde plus pacifique, plus inclusif et plus prospère. Ils se sont également engagés à agir pour qu’aucune femme ne soit laissée pour compte dans le contexte de la COVID-19, notamment en luttant contre la récession au féminin causée par la pandémie. Pour ce faire, ils réaliseront des investissements et établiront des politiques en appui à la pleine participation des femmes au marché du travail. Dans un même ordre d’idées, ils ont convenu d’échanger des pratiques exemplaires sur les politiques publiques féministes et l’avancement de l’équité entre les sexes. Ils devront pour ce faire mobiliser des intervenants stratégiques du Canada et des États-Unis, de l’intérieur et de l’extérieur des gouvernements. Ces intervenants auront pour objectif de se pencher sur les allocations pour enfants, l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, l’équité salariale et l’entrepreneuriat chez les femmes, entre autres. 

Les dirigeants ont par ailleurs réitéré leur engagement à combattre le racisme systémique et la discrimination et ont convenu de travailler en partenariat pour partager des pratiques exemplaires et promouvoir la diversité et l’inclusion, autant dans le secteur public que dans le secteur privé. 

Renforcer la sécurité et la défense

Le président et le premier ministre ont reconnu que la sécurité collective est une responsabilité conjointe. 

  • Les dirigeants ont convenu d’investir dans des forces modernes, opérationnelles et aptes, conformément aux engagements pris envers l’OTAN en matière de défense lors du Sommet du Pays de Galles en 2014 et à leurs promesses d’investissement dans ce domaine. Ces investissements permettent de fournir de véritables contributions à l’OTAN, aux Nations Unies et à d’autres missions internationales.  
  • Le premier ministre et le président ont convenu d’étendre leur coopération en ce qui concerne la défense continentale et dans l’Arctique, notamment par la modernisation du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD). Ils ont par ailleurs demandé à leurs ministres des Affaires étrangères et de la Défense nationale et aux secrétaires d’État et à la défense de tenir des rencontres au format « 2 + 2 » afin de mieux coordonner les contributions mutuelles à la sécurité collective.
  • Le président et le premier ministre ont réaffirmé leur détermination à travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent sous toutes leurs formes, à la fois à l’échelle nationale et internationale. Dans ce contexte, ils ont convenu d’accroître la coopération afin de contrer l’exploitation des médias sociaux et d’Internet par les terroristes, les extrémistes violents et les groupes haineux, de renforcer le partage de renseignements afin d’améliorer les stratégies respectives de prévention de l’extrémisme violent à l’échelle nationale et d’améliorer le partage des menaces connues et soupçonnées. 
  • Le Canada et les États-Unis rehausseront leur collaboration en matière d’application de la loi en rétablissant le Forum sur la criminalité transfrontalière. Cela facilitera la coopération entre les organisations d’application de la loi, notamment pour ce qui est de partager des renseignements entre les deux pays, de favoriser les réformes judiciaires et de gérer les défis entourant l’application des lois à la frontière afin d’améliorer la sécurité des communautés. Ces défis comprennent, sans y être limités, la lutte contre le passage frontalier illégal d’armes à feu, de drogues et de devises ainsi que le crime organisé, la fraude par marketing de masse et la traite de personnes. Dans ce contexte, le premier ministre et le président ont fait valoir leur objectif commun à l’égard de la réduction de la violence armée. Ils ont aussi demandé à leurs responsables d’explorer la possibilité de créer un groupe de travail transfrontalier qui se pencherait sur la contrebande et le trafic d’armes à feu.
  • Les deux pays lanceront un dialogue élargi États-Unis–Canada sur l’Arctique afin de traiter des questions transversales liées à la sécurité continentale, aux dépenses en matière de défense, au développement économique et social et à la gouvernance de l’Arctique. 

Le Canada et les États-Unis rehausseront leur coopération afin de renforcer la cybersécurité et de contrer l’ingérence étrangère et la désinformation. Dans le cadre de leurs efforts visant à protéger l’infrastructure essentielle en Amérique du Nord, les deux pays établiront un cadre de collaboration sur la cybersécurité dans le secteur de l’énergie afin d’améliorer la sécurité et la résilience de l’infrastructure énergétique transfrontalière.

Établir des alliances mondiales

Le premier ministre et le président ont affirmé leur intention commune de relever les défis mondiaux et ont réitéré leur ferme attachement aux Nations Unies, au G7 et au G20 ainsi qu’à l’OTAN, à l’OMC et au Groupe des cinq. 

  • Les dirigeants ont convenu de travailler à la revitalisation du Sommet des leaders nord-américains comme forme de renouvellement de la solidarité entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. 
  • Ils ont également convenu d’élargir leur coopération en matière de promotion de la démocratie, des droits de la personne et de la liberté des médias dans notre hémisphère et partout dans le monde. Le premier ministre s’est engagé à collaborer avec les États-Unis à la tenue d’un sommet mondial pour la démocratie et dans le cadre de la Coalition pour la liberté des médias.
  • Ils ont aussi discuté des moyens de mieux harmoniser leurs approches concernant la Chine, notamment pour surmonter les défis qu’elle présente pour notre intérêt collectif et l’ordre international fondé sur des règles. Ils ont notamment l’intention de contrer les pratiques économiques coercitives et déloyales, les obstacles en matière de sécurité nationale et les violations de droits de la personne. Ils le feront cependant en coopérant avec la Chine dans des domaines où il est dans notre intérêt de coopérer, par exemple pour les changements climatiques.  
  • Le président Biden a condamné la détention arbitraire de Michael Kovrig et Michael Spavor et s’est engagé à œuvrer en faveur de leur libération.
  • Les deux dirigeants ont discuté de leurs préoccupations communes quant aux graves préjudices de la Russie envers Alekseï Navalny et de sa répression des processus démocratiques, de sa grave violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et de ses politiques déstabilisatrices dans le monde entier. Ils ont également fait le point sur la situation au Venezuela, au Myanmar, en Iran, au Yémen et au Moyen-Orient.
  • Les dirigeants ont exprimé leur préoccupation partagée au sujet de la crise migratoire mondiale, leur engagement à accueillir les réfugiés et les demandeurs d’asile, ainsi que leur détermination à travailler ensemble pour intensifier les efforts dans ces domaines, y compris la réinstallation des réfugiés. Conscients des sources d’instabilité et de migration clandestine en Amérique centrale, les dirigeants ont également convenu de collaborer afin d’accroître le soutien au renforcement des capacités dans les pays touchés.

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