- Il y a quatorze ans, les dirigeants du G20 se sont réunis pour la première fois, en réponse à la pire crise financière de notre génération. Nous avons reconnu que notre statut de grandes économies mondiales s’accompagnait de responsabilités collectives et que notre coopération était nécessaire à la relance économique mondiale pour relever les défis mondiaux et jeter les bases d'une croissance forte, durable, équilibrée et inclusive. Nous avons fait du G20 notre principal forum de coopération économique mondiale et, aujourd'hui, nous réaffirmons notre engagement à coopérer pour relever, une fois de plus, les graves défis économiques mondiaux.
- Nous avons tenu une rencontre à Bali les 15 et 16 novembre 2022, au cœur d’une période marquée par des crises multidimensionnelles sans précédent. Nous avons constaté la dévastation causée par la pandémie de Covid-19 et par d'autres situations problématiques, notamment les changements climatiques, qui ont provoqué une récession économique, augmenté la pauvreté, ralenti la relance mondiale et entravé la réalisation des Objectifs de développement durable.
- Cette année, nous devons de surcroît subir les répercussions négatives de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale. Nous avons tenu une discussion sur cette question. Nous avons réitéré les positions nationales que nous avions déjà exprimées dans d'autres forums, dont le Conseil de sécurité des Nations Unies et l'Assemblée générale des Nations Unies qui, dans la résolution n° ES-11/1 du 2 mars 2022, adoptée à la majorité des voix (141 voix pour, 5 contre, 35 abstentions, 12 absents) déplore dans les termes les plus fermes l'agression de la Fédération de Russie contre l'Ukraine et exige son retrait complet et inconditionnel du territoire de l'Ukraine. La plupart des membres ont fermement condamné la guerre en Ukraine et souligné qu'elle provoque d'immenses souffrances humaines et exacerbe les fragilités existantes dans l'économie mondiale en limitant la croissance, en augmentant l'inflation, en perturbant les chaînes d'approvisionnement, en aggravant l'insécurité énergétique et alimentaire et en augmentant les risques pour la stabilité financière. D’autres points de vue et façons d’évaluer la situation et les sanctions ont également été exprimés. Tout en reconnaissant que le G20 n'est pas le forum désigné pour dénouer les dossiers liés à la sécurité, nous sommes conscients des lourdes conséquences que ces derniers peuvent avoir pour l'économie mondiale.
- Il est essentiel de défendre le droit international et le système multilatéral qui préserve la paix et la stabilité. Nous devons notamment défendre l’ensemble des buts et principes inscrits dans la Charte des Nations Unies et sauvegarder le droit international humanitaire, y compris en ce qui touche la protection des civils et des infrastructures lors des conflits armés. L'utilisation ou la menace d'utilisation d'armes nucléaires est inadmissible. La résolution pacifique des conflits, les mesures visant à surmonter les crises, la diplomatie et le dialogue sont autant d’éléments essentiels. L'époque d'aujourd'hui ne doit pas être celle de la guerre.
- En ce moment crucial pour l'économie mondiale, le G20 se doit d’adopter des mesures concrètes, précises, rapides et nécessaires, en utilisant tous les outils politiques disponibles, pour relever les défis communs, notamment par le biais de la coopération internationale en matière de macropolitique et de collaborations concrètes. Ce faisant, nous restons déterminés à aider les pays en développement, en particulier les moins avancés et les petits États insulaires en développement, à relever ces défis mondiaux et à atteindre les ODD. Conformément au thème de la présidence indonésienne du G20 – Se rétablir ensemble. Se rétablir plus forts. – nous agirons de manière concertée pour concrétiser un programme de relance mondiale et de développement durable fort, inclusif et résilient, porteur d'emplois et de croissance. En gardant à l'esprit ce qui précède, nous comptons :
- continuer à faire preuve de souplesse rester prêts à nous adapter dans le cadre de nos interventions et de notre coopération en matière de politiques macroéconomiques. Nous réaliserons des investissements publics et des réformes structurelles, nous encouragerons les investissements privés et nous renforcerons le commerce multilatéral et la résilience des chaînes d'approvisionnement mondiales, afin d’appuyer la croissance à long terme et les transitions durables et inclusives, vertes et équitables. Nous favoriserons la viabilité financière à long terme, et nos banques centrales s'engageront à assurer la stabilité des prix.
- protéger la stabilité macroéconomique et financière et rester déterminés à utiliser tous les outils disponibles pour atténuer les risques de ralentissement, en prenant note des mesures mises en place depuis la crise financière mondiale pour renforcer la résilience financière et promouvoir un financement et des flux de capitaux durables.
- prendre des mesures pour promouvoir la sécurité alimentaire et énergétique et soutenir la stabilité des marchés, en fournissant un soutien temporaire et ciblé visant à amortir les conséquences des hausses de prix, en favorisant le dialogue entre les producteurs et les consommateurs et en stimulant le commerce et les investissements pour répondre aux besoins de sécurité alimentaire et énergétique à long terme et favoriser la résilience et la durabilité des systèmes alimentaires, d'engrais et d'énergie.
- faire de nouveaux investissements dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et les autres pays en développement, grâce à une plus grande variété de sources et d'instruments de financement innovateurs, notamment pour mobiliser l'investissement privé, afin de faciliter l’atteinte des ODD. Nous demandons aux banques multilatérales de développement de proposer des mesures visant à mobiliser et à accorder des fonds supplémentaires dans le cadre de leurs mandats, afin de favoriser l’atteinte des ODD, notamment au moyen d’investissements dans le développement durable et les infrastructures, et de répondre aux problèmes mondiaux.
- recommander d'accélérer l’atteinte des ODD, en assurant la prospérité pour tous grâce au développement durable.
- Les problèmes de sécurité alimentaire dans le monde, exacerbés par les tensions et les conflits actuels, nous préoccupent profondément. Par conséquent, nous nous engageons à agir de manière urgente pour sauver des vies, prévenir la faim et la malnutrition et, plus particulièrement, remédier aux vulnérabilités des pays en développement. Nous encourageons la transformation accélérée vers une agriculture et des systèmes alimentaires et des chaînes d'approvisionnement durables et résilients. Nous nous engageons à protéger les plus vulnérables contre la faim en utilisant tous les outils à notre disposition pour faire face à la crise alimentaire mondiale. Nous prendrons de nouvelles mesures coordonnées pour relever les projets liés à la sécurité alimentaire, notamment la flambée des prix et la pénurie de denrées alimentaires et d'engrais à l’échelle mondiale. À la lumière de certaines initiatives du G20 comme le Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire, nous saluons les initiatives mondiales, régionales et nationales qui favorisent la sécurité alimentaire, et nous soulignons particulièrement les progrès réalisés par le Groupe mondial d’intervention en cas de crise alimentaire, énergétique et financière du secrétaire général des Nations Unies, ainsi que les interventions du Groupe de la Banque mondiale et du FMI en matière de sécurité alimentaire. Nous soulignons l’importance de s'appuyer sur la déclaration de Matera du G20, de travailler ensemble pour produire et distribuer des denrées alimentaires de manière durable, de faire en sorte que les systèmes alimentaires contribuent davantage à l'adaptation aux changements climatiques et à l'atténuation de leurs conséquences, d'enrayer et d'inverser la perte de biodiversité, de diversifier les sources de nourriture, de promouvoir une alimentation nutritive pour tous, de renforcer les chaînes de valeur alimentaire mondiales, régionales et locales et d'accélérer les efforts visant à réduire les pertes et les gaspillages de nourriture. Nous comptons également mettre en œuvre l'approche « Une santé », intensifier la recherche sur les sciences et technologies de l'alimentation et améliorer les capacités des différents intervenants tout au long des chaînes d'approvisionnement alimentaire, en particulier celles des femmes, des jeunes, des petits exploitants et agriculteurs marginaux et des pêcheurs.
- Nous appuyons les efforts internationaux visant à assurer le fonctionnement des chaînes d'approvisionnement alimentaire dans des circonstances difficiles. Nous sommes déterminés à lutter contre l'insécurité alimentaire en assurant l'accessibilité, l’abordabilité et la durabilité des aliments et des produits alimentaires pour ceux qui en ont besoin, en particulier dans les pays en développement et les pays les moins avancés. Nous réaffirmons notre appui au commerce agricole ouvert, transparent, inclusif, prévisible et non discriminatoire, fondé sur les règles de l'OMC. Nous soulignons l’importance de renforcer la prévisibilité des marchés, de réduire au minimum les distorsions, d'accroître la confiance des entreprises et de permettre la fluidité du commerce agricole et alimentaire. Nous réaffirmons la nécessité d'actualiser les règles mondiales du commerce agricole et alimentaire et de faciliter le commerce des produits issus de ce secteur. Nous réitérons aussi l'importance d’éviter l’imposition d'interdictions ou de restrictions à l'exportation de produits alimentaires et d'engrais d'une manière incompatible avec les dispositions pertinentes de l'OMC. Nous nous engageons à assurer un approvisionnement durable, en partie fondé sur des sources alimentaires locales, ainsi qu'une production diversifiée de denrées alimentaires et d'engrais afin de soutenir les populations vulnérables face aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement du commerce alimentaire. Nous éviterons délibérément de nuire à la sécurité alimentaire. Nous nous engageons à faciliter l'approvisionnement humanitaire pour garantir l'accès aux aliments dans les situations d'urgence et appelons les États membres des Nations Unies et l’ensemble des intervenants disposant de ressources à fournir aux pays les plus touchés par la crise alimentaire des dons en nature et des ressources pour les soutenir, selon les besoins et en fonction de l'évaluation de la situation par les gouvernements des pays touchés. Nous continuons à soutenir l'exclusion des activités humanitaires des sanctions et appelons tous les pays à faire de même, y compris par le biais des efforts actuellement déployés en ce sens par les Nations Unies. Nous continuerons à suivre de près la situation concernant la sécurité alimentaire et la nutrition dans le monde.
- Nous saluons les deux accords d'Istanbul signés par la Turquie et les Nations Unies le 22 juillet 2022, à savoir l'Initiative pour la sécurité du transport des céréales et des denrées alimentaires à partir des ports ukrainiens (Initiative céréalière de la mer Noire) et le protocole d’entente entre la Fédération de Russie et le Secrétariat des Nations Unies sur la promotion des produits alimentaires et des engrais russes sur les marchés mondiaux, concernant les livraisons sans entrave de céréales, de denrées alimentaires et d'engrais/intrants en provenance d'Ukraine et de la Fédération de Russie, afin d'atténuer les tensions et de prévenir l'insécurité alimentaire mondiale et la faim dans les pays en développement. Nous soulignons l'importance pour tous les intervenants concernés de mettre en œuvre ces initiatives de manière intégrale, rapide et soutenue, et à donner suite aux appels du secrétaire général des Nations Unies à la poursuite de ces efforts par les différentes parties. Dans ce contexte, nous soulignons d'autres mesures visant à assurer la circulation des produits agroalimentaires, comme les voies de solidarité de l'UE et les dons russes d'engrais facilités par le Programme alimentaire mondial. En outre, nous prenons note de diverses initiatives visant à lutter contre l'insécurité alimentaire, telles que l'initiative du Groupe de coordination arabe.
- Nous sommes déterminés à soutenir l'adoption de pratiques et de technologies innovantes, notamment l'innovation numérique dans l'agriculture et les systèmes alimentaires, afin d'améliorer la productivité et la durabilité en harmonie avec la nature, d’améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs et des pêcheurs et d'augmenter les revenus, en particulier ceux des petits exploitants en améliorant l'efficacité et l'égalité d'accès aux chaînes d'approvisionnement alimentaire. Nous encouragerons les investissements responsables dans la recherche et la science agricoles et les approches fondées sur des données probantes. Nous continuerons à renforcer le système d'information sur les marchés agricoles (AMIS) en tant qu'outil d'alerte précoce, afin d'accroître la transparence des marchés des denrées alimentaires et des engrais/intrants, de réduire les incertitudes du marché et d’encourager les réponses politiques coordonnées favorisant la sécurité alimentaire et la nutrition, grâce è l’échange de données et de renseignements fiables en temps opportuns.
- Nous demandons à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et au Groupe de la Banque mondiale (GBM) de nous communiquer les résultats de leurs exercices de cartographie de l'insécurité alimentaire, qui seront consolidés à l'avenir avec les contributions d'experts techniques et d'autres organisations internationales pertinentes, et qui constitueront une analyse systémique des réponses à la sécurité alimentaire. Cette analyse permettra de cerner les principales lacunes dans les réactions mondiales, d'examiner les variables et le financement de l'alimentation et de la nutrition, d'examiner l'offre et la demande d'engrais, de s'appuyer sur le système d'information sur les marchés agricoles (AMIS) du G20 et de déterminer les questions à moyen terme qui nécessitent une analyse technique et systémique plus approfondie. La FAO et le GBM déposeront leur rapport d'ici les réunions du printemps 2023.
- Notre réunion survient en temps de crise climatique et énergétique, aggravée par des défis géopolitiques. Nous sommes confrontés à la volatilité des prix et des marchés de l'énergie ainsi qu’à des pénuries et perturbations de l'approvisionnement énergétique. Nous soulignons l'urgence de transformer et de diversifier rapidement les réseaux énergétiques, de faire progresser la sécurité et la résilience énergétiques et la stabilité des marchés, en accélérant et en assurant des transitions énergétiques propres, durables, justes, abordables et inclusives, ainsi que des flux d'investissements durables. Nous soulignons l’importance de répondre à la demande mondiale d'énergie par des sources d’approvisionnement énergétique abordables. Nous réaffirmons notre volonté d’éliminer l’émission de gaz à effet de serre ou d’atteindre la carboneutralité à l'échelle mondiale d'ici le milieu du siècle ou autour de cette date, tout en tenant compte des dernières avancées scientifiques et de la situation des différents pays. Nous demandons qu’un soutien continu soit accordé aux pays en développement, notamment aux pays les plus vulnérables, en matière d’accès à une énergie abordable, fiable, durable et moderne, de renforcement des capacités, de mise à disposition des dernières technologies abordables dans le domaine public, de coopération technologique mutuellement bénéfique et de financement des mesures d'atténuation dans le secteur de l'énergie.
- Nous réaffirmons notre volonté d’atteindre les objectifs de l'ODD 7, de chercher à combler les lacunes en matière d'accès à l'énergie et d'éradiquer la pauvreté énergétique. Conscients de notre rôle de chef de file, et guidés par le Pacte de Bali et la feuille de route de Bali sur la transition énergétique, nous sommes déterminés à trouver des solutions pour assurer la stabilité, la transparence et l'accessibilité financière des marchés de l'énergie. Nous accélérerons les transitions et atteindrons nos objectifs climatiques en renforçant la chaîne d'approvisionnement et la sécurité énergétique, et en diversifiant les mixtes et les systèmes énergétiques. Nous comptons procéder à une intensification rapide du déploiement de la production d'électricité carboneutre ou à faibles émissions, y compris les ressources énergétiques renouvelables et les mesures visant à améliorer l'efficacité énergétique, les technologies de réduction des émissions et les technologies d'élimination, en tenant compte du contexte de chaque pays. Nous reconnaissons qu'il est important d'accélérer le développement, le déploiement et la diffusion des technologies, ainsi que l'adoption de politiques, afin d'assurer la transition vers des systèmes énergétiques à faibles émissions, notamment en intensifiant rapidement la production d'électricité propre, notamment celle d’énergie renouvelable, ainsi que les mesures d'efficacité énergétique, y compris l'accélération des efforts en vue d’éliminer progressivement l'électricité produite à partir de charbon non traité, en fonction de la situation de chaque pays et en reconnaissant la nécessité de soutenir des transitions justes. Nous rehausserons nos efforts pour mettre en œuvre l'engagement pris en 2009 à Pittsburgh d'éliminer progressivement et de rationaliser, à moyen terme, les subventions inefficaces aux combustibles fossiles qui encouragent le gaspillage, et nous nous engageons à atteindre cet objectif tout en apportant un soutien ciblé aux plus pauvres et aux plus vulnérables. Nous renforcerons la coopération internationale ainsi que les dialogues pertinents entre producteurs et consommateurs pour garantir l'accessibilité et l’abordabilité de l'énergie en limitant la volatilité des prix de l'énergie et en concevant des technologies propres, sûres, inclusives et durables, notamment en développant l'interconnexion énergétique régionale. Nous sommes déterminés à promouvoir l'investissement dans les infrastructures et les industries durables, ainsi que dans les technologies innovantes. Nous comptons également investir dans un large éventail de mécanismes fiscaux, commerciaux et réglementaires pour soutenir la transition vers des énergies propres et notamment avoir recours, s’il y a lieu, à des mécanismes et mesures incitatives liés ou non à la tarification du carbone, tout en apportant un soutien ciblé aux plus pauvres et aux plus vulnérables.
- Conscients de notre rôle de chef de file, nous réaffirmons nos engagements inébranlables, dans la poursuite de l'objectif de la CCNUCC, à lutter contre les changements climatiques en renforçant la mise en œuvre intégrale et effective de l'accord de Paris et de son objectif en matière de température, en tenant compte de l'équité et du principe des responsabilités communes, mais différenciées et des capacités respectives en fonction des situations propres à chaque pays. Nous jouerons pleinement notre rôle en procédant à la mise en œuvre du Pacte de Glasgow pour le climat et des conclusions pertinentes des précédentes COP et CMA, en particulier de la COP 26 et de son incitation à réexaminer et à renforcer les objectifs de 2030 dans nos CDN, s’il y a lieu, pour nous conformer à l'Accord de Paris. À cet égard, nous nous réjouissons des mesures climatiques rehaussées résultant des CDN nouveaux ou actualisés et invitons les parties à accroître de toute urgence leurs ambitions en matière d'atténuation et d'adaptation et les moyens de les mettre en œuvre, ainsi qu'à progresser relativement aux pertes et dommages signalés à la COP 27, qui se tient en Afrique. Prenant acte des évaluations du GIEC selon lesquelles les conséquences des changements climatiques seront beaucoup moindres si l'augmentation de la température est de 1,5°C plutôt que de 2°C, nous décidons de poursuivre les efforts visant à limiter l'augmentation de la température à 1,5°C. Ainsi, tous les pays devront s’engager en adoptant des mesures concrètes et de grande ampleur, selon leur approche particulière, et en procédant notamment à l’élaboration de feuilles de route nationales clairement définies et axées sur l'ambition à long terme et les objectifs à court et à moyen terme, avec une coopération et un soutien de la communauté internationale se traduisant notamment par l’octroi de fonds et de technologies, et par une consommation et une production durables et responsables, lesquelles constituent des leviers essentiels du développement durable.
- Nous saluons les progrès accomplis à ce jour dans la mise en place d'un Cadre mondial pour la biodiversité (CMB) après 2020. Nous demandons instamment à toutes les parties et à tous les pays de finaliser et d'adopter le CMB en vue de réaliser la vision pour 2050, à savoir « Vivre avec la nature », durant la deuxième partie de la COP15 de la CDB, comme étant un solide cadre d’action et de reddition de comptes pour arrêter et inverser la perte de biodiversité d'ici 2030. Nous les invitons également à mettre à jour les stratégies et plans d'action nationaux en matière de biodiversité en conséquence, s’il y a lieu. Nous soulignons l'importance d'atteindre et de mettre en synergie les objectifs des trois conventions de Rio. Nous soulignons la nécessité de fixer des objectifs et des cibles clairs et mesurables en matière de biodiversité, et d’établir des mécanismes de mise en œuvre et de reddition de comptes. Nous nous engageons à renforcer les actions visant à arrêter et à inverser la perte de biodiversité d'ici 2030 et appelons les parties à la CDB à adopter un cadre mondial pour la biodiversité post-2020 ambitieux, équilibré, pratique, efficace, solide et transformateur lors de la COP-15 à Montréal. Nous demandons instamment une mobilisation accrue des ressources de tous les intervenants, notamment de la part de pays et d’entités, afin de fournir des ressources financières nouvelles et supplémentaires qui permettront la mise en œuvre du CMB, une fois qu'il aura été négocié. Le CMB servira notamment à aider et à soutenir les pays en développement, de même qu'à orienter le financement privé et public qui permettra l’atteinte des objectifs définis en matière de biodiversité. Nous intensifierons les efforts pour lutter contre la perte de biodiversité, la déforestation, la désertification, la dégradation des sols et la sécheresse, ainsi que pour restaurer les terres dégradées afin d'atteindre la neutralité en matière de dégradation des sols d'ici 2030, et pour soutenir l'ambition du G20 de réduire la dégradation des sols de 50 % d'ici 2040 sur une base volontaire. Nous saluons les efforts que déploient un certain nombre de pays pour faire en sorte qu'au moins 30 % des terres et au moins 30 % des océans et des mers de la planète soient conservés ou protégés d'ici 2030, et nous appuierons les progrès réalisés vers l’atteinte de cet objectif en fonction du contexte propre à chaque pays. Nous nous engageons à réduire les incidences sur l'environnement en modifiant les modes de consommation et de production non durables. Nous sommes également déterminés à améliorer la gestion écologique des déchets, notamment en empêchant le trafic transfrontalier illégal de déchets.
- Nous redoublerons d'efforts pour stopper et inverser la perte de biodiversité, notamment par l’adoption de solutions axées sur la nature et d’approches fondées sur les écosystèmes. Nous comptons également rehausser nos efforts pour atténuer les changements climatiques et mieux nous y adapter, améliorer la conservation et la protection de l'environnement, l'utilisation durable et la restauration, répondre aux catastrophes naturelles, réduire la dégradation des écosystèmes, renforcer les services écosystémiques et traiter les questions touchant à l'environnement marin et côtier. Nous continuerons à promouvoir le développement et les modes de vie durables, l'utilisation efficace des ressources et l'économie circulaire afin d'accroître la durabilité, et nous travaillerons ensemble en vue de communiquer les connaissances scientifiques, de sensibiliser la population et de renforcer nos des capacités, en particulier pour faire progresser l'action climatique axée sur les océans. Nous sommes déterminés à mettre fin à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée. Nous saluons l'accord multilatéral de l'OMC sur les subventions à la pêche et encourageons son entrée en vigueur rapide. Conformément à la résolution 5/14 de l'AENU, nous sommes déterminés à créer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, notamment en milieu marin, dans l’objectif d'achever les travaux d'ici la fin de 2024. Nous soulignons les progrès accomplis et appelons les délégations participantes à conclure sans tarder un accord ambitieux et équilibré sur la mise en place d’un instrument international juridiquement contraignant au titre de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer relatif à la conservation et à l'exploitation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà des juridictions nationales, comme le prévoit la résolution 69/292 de l'Assemblée générale des Nations Unies. Nous reconnaissons également que les écosystèmes, notamment les forêts, les herbiers marins, les récifs coralliens, les écosystèmes des zones humides dans toute leur diversité, y compris les tourbières et les mangroves, favorisent les efforts d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques.
- Nous sommes conscients de l’urgence de renforcer les politiques et d’assurer un financement issu de toutes les sources, prévisible, adéquat et opportun, pour lutter contre les changements climatiques, la perte de biodiversité et la dégradation de l'environnement, notamment en augmentant de manière considérable l’aide aux pays en développement. Nous rappelons et demandons instamment aux pays développés de respecter leurs engagements en vue d'atteindre l'objectif consistant à mobiliser conjointement 100 milliards de dollars américains par année de manière urgente d'ici 2020 et jusqu'en 2025, pour permettre la prise de mesures d'atténuation concrètes, en assurant la transparence de la mise en œuvre. Nous soutenons également la poursuite des délibérations sur un nouvel objectif collectif ambitieux et quantifié de financement du climat à partir d'un plancher de 100 milliards de dollars américains par année pour soutenir les pays en développement, afin de contribuer à la réalisation de l'objectif de la CCNUCC et à la mise en œuvre de l'Accord de Paris. Nous soulignons l'importance de la transparence dans la mise en œuvre des engagements. Nous rappelons également le Pacte de Glasgow pour le climat, qui exhorte les pays développés à doubler au moins, d'ici l’année 2025, leur contribution collective au financement de l'adaptation des pays en développement, par rapport au niveau de 2019, en vue d’augmenter les ressources financières de manière à établir l’équilibre entre l'atténuation et l'adaptation, conformément à l'article 9 de l'Accord de Paris.
- Dans le cadre du renforcement des efforts mondiaux visant à atteindre l'objectif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et les cibles de l'Accord de Paris, ainsi que de la mise en œuvre des engagements de la COP26, nous réaffirmons que notre série de mesures visant à atteindre la neutralité carbone et le net zéro devrait prévoir une gamme complète de mécanismes fiscaux, de marché et de réglementation et notamment, s’il y a lieu, l'utilisation de mécanismes et de mesures incitatives liés ou non à la tarification du carbone. Nous comptons éliminer progressivement et, à moyen terme, rationaliser les subventions inefficaces aux combustibles fossiles qui encouragent le gaspillage. Nous nous engageons à atteindre cet objectif tout en apportant un soutien ciblé aux plus pauvres et aux plus vulnérables, et en fonction du contexte propre à chaque pays. Nous sommes conscients des risques macroéconomiques découlant des changements climatiques et nous poursuivrons les discussions sur les coûts et les avantages des différentes transitions.
- Nous sommes déterminés à prendre des mesures qui favorisent les transitions ordonnées, justes et abordables pour atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l'horizon 2030, conformément à la CCNUCC et à l'Accord de Paris, ainsi qu'à la Convention sur la diversité biologique. Nous saluons les progrès réalisés par le G20, les organisations internationales, d'autres initiatives et réseaux internationaux et le secteur privé pour répondre aux priorités de la feuille de route du G20 sur le financement durable, qui est volontaire et flexible par nature, et nous appelons à poursuivre les efforts pour faire avancer les mesures qui y sont recommandées pour accroître le financement durable. Nous nous réjouissons de la mise en place du tableau de bord en ligne du Groupe de travail sur le financement durable et du registre des travaux pertinents, afin d'illustrer les progrès en cours et à venir relativement à la feuille de route. Nous encourageons les membres à y contribuer sur une base volontaire, en tenant compte de la situation de chaque pays. Nous approuvons le rapport de 2022 du G20 sur la finance durable, qui formule des recommandations pratiques et volontaires à l'intention des gouvernements et intervenants concernés pour l'élaboration de cadres financiers de transition, l'amélioration de la crédibilité des engagements en matière de carboneutralité des institutions financières et le renforcement des instruments de finance durable, en mettant l'accent sur l'amélioration de l'accessibilité et de l'abordabilité. Nous nous réjouissons également de l’importante discussion qui a eu lieu pendant le Forum de la Présidence concernant les leviers politiques qui encouragent le financement et l'investissement pour soutenir la transition.
- Nous restons déterminés à favoriser une relance saine et durable qui contribue à la réalisation et au maintien de la couverture sanitaire universelle dans le cadre des ODD. Alors que la pandémie de COVID-19 n'est pas terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment déclaré la variole du singe comme une autre urgence de santé publique d'intérêt, ce qui montre clairement que les menaces sanitaires internationales sont toujours présentes et que le G20 et l’ensemble de la communauté mondiale doivent s'unir pour améliorer nos capacités collectives de prévention, de préparation et d’intervention. Nous réaffirmons l'importance de renforcer les systèmes de santé nationaux en plaçant les populations au centre de la préparation et en leur donnant les moyens de réagir efficacement. Nous soulignons la nécessité d'un accès équitable aux contre-mesures médicales en cas de pandémie, nous saluons les efforts de l'Accélérateur ACT et notons que les résultats des évaluations externes de ce mécanisme peuvent fournir des enseignements utiles pour de prochaines discussions. Nous réaffirmons notre volonté de renforcer la gouvernance mondiale de la santé, avec le rôle de chef de file et de coordination de l'OMS et le soutien d'autres organisations internationales. Nous soutenons le travail de l'Organe intergouvernemental de négociation (OIN) qui assurera la rédaction et la négociation d’un instrument juridiquement contraignant qui devrait contenir des éléments juridiquement contraignants et non contraignants pour renforcer les activités de prévention, préparation et intervention (PPI) liées aux pandémies, de même que les travaux du Groupe de travail sur le Règlement sanitaire international, qui explorera des modifications pouvant être apportées au Règlement sanitaire international (RSI) (2005) en gardant à l'esprit que la décision sera prise par l'Assemblée mondiale de la santé.
- Le groupe d'experts indépendants de haut niveau du G20, l'OMS et la Banque mondiale, ont estimé que le déficit de financement annuel de la PPI liée aux pandémies est d'environ 10 milliards de dollars américains. Nous saluons l’initiative prise sous la présidence saoudienne du G20 et reprise ensuite sous les présidences de l’Italie et de l’Indonésie qui consiste à augmenter les ressources financières destinées à combler des lacunes importantes dans la mise en œuvre du RSI (2005) et à accroître les capacités en matière de PPI. À cet égard, nous saluons la création d'un nouveau fonds d'intermédiation financière pour la PPI liée à la pandémie (le « Fonds de lutte contre la pandémie »), mis sur pied par la Banque mondiale. Il vise à combler des lacunes importantes en matière de PPI liée aux pandémies et à renforcer les capacités nationales, régionales et mondiales, à apporter une additionnalité dans les ressources financières pour la PPI en cas de pandémie, à catalyser des investissements complémentaires et à renforcer la PPI liée aux pandémies selon une approche coordonnée et cohérente. Nous nous félicitons de la composition inclusive du Fonds de lutte contre la pandémie et du fait que des pays à revenu faible ou intermédiaire, des organisations de la société civile et divers donateurs en fassent partie, et nous reconnaissons le savoir-faire technique de l'OMS et son rôle central de coordination dans cette entreprise, conformément au rôle de premier plan de cette organisation dans l'architecture sanitaire mondiale. Nous apprécions le travail du secrétariat mis sur pied par la Banque mondiale, avec l'OMS comme responsable technique et comme président du Comité consultatif technique. Nous attendons avec impatience le lancement du premier appel à propositions du Fonds de lutte contre la pandémie dans les meilleurs délais. Nous nous engageons à renforcer la capacité des pays en développement en matière de PPI liée à la pandémie par l'intermédiaire du Fonds de lutte contre la pandémie. De plus, nous attendons avec intérêt le bilan qui sera fait au terme de la première année d’existence du Fonds pour en tirer des leçons et ajuster son fonctionnement pour qu’il reste conforme aux dispositions de ses documents constitutifs, qu’il comble efficacement les importantes lacunes en matière de PPI, que l'OMS continue d’en assurer la coordination, qu'un lien étroit soit maintenu avec le G20 et que le processus décisionnel tienne compte des points de vue des pays à revenu faible ou intermédiaire. Nous saluons les engagements pris par les donateurs actuels, qui s'élèvent à plus de 1,4 milliard de dollars américains, et encourageons d’autres donateurs à s’engager volontairement. Nous invitons de nouveaux donateurs à se joindre au Fonds de lutte contre la pandémie dès que possible.
- La poursuite de la collaboration entre les ministères des finances et de la santé est essentielle dans le dossier de la PPI liée aux pandémies. Nous prolongeons le mandat du Groupe de travail et demandons à son secrétariat de travailler avec les coprésidents du groupe, la future présidence indienne du G20, la troïka du G20 et les membres du G20 pour convenir d'un plan d’action pour le Groupe de travail en 2023, en tenant compte d'un horizon de planification pluriannuel. Nous remercions l'OMS de continuer d’accueillir le secrétariat, avec le soutien de la Banque mondiale. En 2023, l'Indonésie et l'Italie continueront d’assumer la coprésidence du Groupe de travail afin de faire valoir les perspectives des économies avancées et émergentes. Le Groupe de travail continuera de s'appuyer sur le savoir-faire de l'OMS, des institutions financières internationales et d'autres organisations pertinentes, avec le soutien de la présidence indienne du G20 en 2023. Pour faire entendre la voix des pays à faible revenu, nous invitons les principales organisations régionales à se joindre aux réunions du Groupe de travail, s’il y a lieu. Nous travaillerons en étroite collaboration avec l'OMS pour que le groupe de travail continue d’agir en complémentarité dans le cadre de l'architecture mondiale de la PPI liée aux pandémies et d’éviter l’ajout de chevauchements et de fragmentation dans le système mondial de gouvernance de la santé. Conformément à la Déclaration de Rome des dirigeants du G20, le groupe de travail poursuivra en 2023 la mise en place d'accords de coordination entre les ministères des finances et de la santé, et communiquera les pratiques exemplaires et les expériences acquises dans le cadre de cette coordination finance-santé afin d'élaborer des réponses conjointes aux pandémies, s’il y a lieu. Le Groupe de travail entreprendra des travaux pour mieux comprendre les risques économiques et les vulnérabilités liés aux pandémies, ainsi que les moyens de les atténuer, en mettant l'accent sur la coordination entre les finances et la santé en réponse aux nouvelles pandémies, en tenant compte des circonstances propres à chaque pays et en reconnaissant l'importance de poursuivre les travaux sur la mobilisation des ressources. Nous demandons au Groupe de travail de rendre compte de ses progrès aux ministres des finances et de la santé en 2023.
- Nous savons que la vaccination à grande échelle contre la COVID-19 va dans l’intérêt public mondial et nous redoublerons d’efforts pour garantir un accès rapide, équitable et universel à des vaccins, traitements et moyens de dépistage sûrs, abordables, de qualité et efficaces. Compte tenu de l’adoption de la Déclaration ministérielle sur la réponse de l’OMC à la pandémie de COVID-19 et la préparation aux pandémies futures ainsi que de la décision ministérielle concernant l’Accord sur les ADPIC lors de la 12e Conférence ministérielle de l’OMC, nous soulignons qu’au plus tard six mois après la date de la décision ministérielle concernant l’Accord sur les ADPIC, les membres de l’OMC prendront une décision sur sa prolongation en vue de la production et de l’offre de moyens de dépistage et de traitements contre la COVID‑19. Nous sommes déterminés à adopter la démarche « Une santé » à l’échelle multisectorielle et à accroître la surveillance mondiale, notamment la surveillance génomique, afin de détecter les agents pathogènes et la résistance aux antimicrobiens qui peuvent menacer la santé. Pour surveiller les agents pathogènes à l’échelle mondiale dans le cadre de notre engagement à instaurer le Règlement sanitaire international (2005), nous favorisons la communication rapide des données sur les agents pathogènes par le biais de plateformes communes fiables en collaboration avec l’OMS. Nous favorisons aussi la communication des avantages tirés de l’utilisation d’agents pathogènes conformément aux lois nationales applicables.
- Nous savons qu’il faut renforcer les capacités et la coopération à l’échelle locale et régionale en ce qui concerne la fabrication de produits de santé et qu’il faut également renforcer les réseaux de recherche et de développement durables à l’échelle mondiale et régionale afin de faciliter l’accès aux vaccins, traitements et moyens de dépistage dans le monde, en particulier dans les pays en développement, et de souligner l’importance des partenariats entre les secteurs public et privé ainsi que du transfert des technologies et du partage des connaissances sur une base volontaire et d’un commun accord. Nous soutenons le centre de transfert de technologie pour les vaccins à ARNm de l’OMS ainsi que les antennes dans toutes les régions du monde, en vue du partage de la technologie et du savoir-faire technique sur une base volontaire et d’un commun accord. Nous accueillons favorablement la recherche conjointe et la production conjointe de vaccins, notamment le renforcement de la coopération entre les pays en développement. Nous reconnaissons l’importance d’adopter des normes techniques et des méthodes de vérification communes, dans le cadre du Règlement sanitaire international (2005), pour faciliter les voyages à l’étranger, l’interopérabilité et la reconnaissance des solutions numériques et non numériques, notamment pour les preuves de vaccination. Nous appuyons la poursuite du dialogue et de la collaboration à l’échelle internationale sur la mise en place de réseaux de santé numériques mondiaux fiables dans le cadre des efforts visant à renforcer la prévention des futures pandémies et les interventions le cas échéant, et ces efforts doivent tabler sur la réussite des normes en place et des certificats numériques en lien avec la COVID‑19.
- La pandémie de COVID-19 a accéléré la transformation de l’écosystème numérique et de l’économie numérique. Nous reconnaissons l’importance de la transformation numérique pour atteindre les ODD. Nous savons qu’il est essentiel de disposer d’une connectivité numérique abordable et de qualité si l’on veut favoriser l’inclusion numérique et la transformation numérique et qu’il faut que l’environnement en ligne soit stable, sûr et sécurisé si l’on veut renforcer la confiance dans l’économie numérique. Nous reconnaissons l’importance des politiques qui visent à créer une économie numérique habilitante, inclusive, ouverte, équitable et non discriminatoire, où l’application des nouvelles technologies est favorisée, où les entreprises et les entrepreneurs peuvent prospérer, et où les consommateurs sont bien protégés et outillés, et qui règlent à la fois les problèmes relatifs au fossé numérique, à la protection des renseignements personnels, à la protection des données, aux droits de propriété intellectuelle et à la sécurité en ligne. Nous reconnaissons l’importance de lutter contre les campagnes de désinformation, les cybermenaces et la violence en ligne et l’importance de garantir la sécurité des infrastructures de connectivité. Nous restons déterminés à favoriser la libre circulation des données en toute confiance et à promouvoir les flux de données transfrontaliers. Nous mettrons de l’avant une transformation numérique inclusive, durable, centrée sur l’humain et qui donne les moyens d’agir. Nous réaffirmons également le rôle des données à l’égard du développement, de la croissance économique et du bien-être social.
- Nous sommes en faveur d’une collaboration internationale visant à poursuivre le développement des compétences et de la littératie numériques afin de tirer parti des avantages de la transformation numérique, en particulier pour les femmes, les filles et les personnes en situation de vulnérabilité, et à accorder encore plus de soutien aux efforts destinés au développement d’un ensemble de compétences et d’une littératie solides. Nous prenons note de la demande croissante à l’égard d’une main-d'œuvre capable d'utiliser les nouvelles technologies, de l'éducation et de la formation, du recyclage professionnel et du perfectionnement des compétences pour répondre à cette demande. Nous cherchons également à accroître la connectivité en accélérant la mise en place d'infrastructures sécurisées de grande capacité et à fournir des ressources et des outils plus accessibles et abordables, tout en améliorant les compétences numériques des apprenants, des enseignants, des directeurs d'établissement et de l’ensemble des professionnels de l'éducation afin de garantir l'accès universel à l'éducation, d'accélérer la reprise de l'apprentissage et de promouvoir l'apprentissage continu.
- Selon nous, la technologie numérique devient la clé du redressement et de l'autonomisation dans divers secteurs, notamment dans la mise en place d'une agriculture et d'un système alimentaire résilients et durables, la création d'emplois durables et décents et le développement de la capacité humaine, le soutien d’un commerce, d’une industrialisation et d’un investissement inclusifs, l'accroissement de la productivité ainsi que l’élargissement du potentiel de l'économie de demain, en particulier pour les microentreprises et petites et moyennes entreprises (M/PME) et les entreprises en démarrage. Il est essentiel de veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte dans notre effort de transformation numérique de la société, en impliquant toutes les parties prenantes, y compris les jeunes, les femmes, le secteur des affaires, les institutions de contrôle, les parlements, les scientifiques et les travailleurs.
- Nous soutenons la poursuite de la mise en œuvre de la Feuille de route du G20 pour l'amélioration des paiements transfrontaliers, y compris la production prochaine des estimations initiales en ce qui a trait aux indicateurs de rendement clés et du rapport d'étape 2022, qui définira les priorités pour les travaux à venir. Nous encourageons les banques centrales, les autorités publiques et l’industrie des paiements à continuer de collaborer dans le cadre de ces importantes initiatives pour améliorer les paiements transfrontaliers. Nous saluons le rapport du Comité sur les paiements et les infrastructures de marché (CPIM) de la Banque des règlements internationaux (BRI) sur l'interconnexion des systèmes de paiement et le rôle des interfaces de programmation d'applications (IPA), qui a été présenté lors d'un atelier conjoint organisé par la présidence indonésienne du G20, en coordination avec le CPIM de la BRI et le Centre d'innovation de la BRI (CIBRI), sur les paiements transfrontaliers et l'interopérabilité dans le cadre du Festival Ekonomi Keuangan Digital Indonesia (FEKDI) 2022. Nous saluons également le rapport conjoint du CPIM de la BRI, du CIBRI, du FMI et de la Banque mondiale sur les options d'accès et d'interopérabilité des monnaies numériques des banques centrales (MNBC) pour les paiements transfrontaliers.
- Nous appuyons le Cadre d'inclusion financière du G20 sur l'exploitation de la numérisation pour accroître la productivité et favoriser une économie durable et inclusive pour les femmes, les jeunes et les M/PME ou le Cadre d'inclusion financière de Jogjakarta, qui prend appui sur le Plan d'action pour l'inclusion financière 2020 du G20. Pour aborder les développements relatifs à la numérisation et à la finance durable, et soutenir l'inclusion financière et le mieux-être, nous approuvons la mise à jour des Principes de haut niveau du G20 et de l’OCDE sur la protection financière des consommateurs et accueillons favorablement la mise à jour des Principes de haut niveau du G20 et de l'OCDE sur le financement des PME.
- Pour soutenir notre ambition collective de nous relever ensemble et plus forts, nous nous engageons à mettre en œuvre des politiques nuancées, solidement planifiées et communiquées efficacement au profit d’une reprise durable, qui tiendront dûment compte des circonstances propres à chaque pays. Nous nous engageons à atténuer les effets marquants pour soutenir une croissance forte, durable, équilibrée et inclusive. Nous resterons agiles et flexibles dans notre politique budgétaire, prêts à nous adapter à l'évolution de la situation, au besoin. Les mesures temporaires et ciblées visant à maintenir le pouvoir d'achat des plus vulnérables et à atténuer l’incidence de la hausse des prix des produits de base, comme l'énergie et les denrées alimentaires, doivent être bien conçues pour éviter d'accentuer les pressions inflationnistes, déjà fortes. Nous continuerons à renforcer la coopération en matière de politique macroéconomique, à préserver la stabilité financière et la viabilité budgétaire à long terme et à nous prémunir contre les risques de perte et les retombées négatives. Nous devons faire preuve de vigilance dans nos politiques macroprudentielles pour nous prémunir contre la montée des risques systémiques accompagnant le durcissement des conditions financières. Conscients que de nombreuses devises ont évolué de manière importante cette année, avec une volatilité accrue, nous réaffirmons les engagements pris en matière de taux de change par nos ministres des finances et nos gouverneurs de banques centrales en avril 2021. Nous réaffirmons également l'importance de la coopération mondiale et nous remercions la présidence indonésienne du G20 pour ses efforts visant à maintenir un système efficace de multilatéralisme par l’entremise du G20.
- Les banques centrales des pays du G20 sont fermement déterminées à stabiliser les prix, conformément à leurs mandats respectifs. À cette fin, elles surveillent de près les effets des tensions sur les prix sur les attentes inflationnistes et elles continueront de calibrer de façon appropriée le rythme du renforcement de la politique monétaire en se fondant sur des données probantes et en communiquant de façon claire, pour que les attentes inflationnistes demeurent bien ancrées, tout en veillant à protéger la relance et à limiter les effets d’entraînement transnationaux. L’indépendance des banques centrales est cruciale pour atteindre ces objectifs et renforcer la crédibilité de la politique monétaire.
- Nous sommes déterminés à mettre en œuvre rapidement la solution de l’OCDE/G20 reposant sur deux piliers pour réformer le système fiscal international. Nous accueillons favorablement les progrès qui ont été accomplis au sujet du Pilier Un. Nous sommes également heureux des progrès réalisés relativement aux règles globales anti-érosion de la base d’imposition (GloBE) au titre du Pilier Deux, qui ont pavé la voie à une mise en œuvre cohérente d’une démarche commune à l’échelon mondial, et nous nous réjouissons à l’idée que le Cadre de mise en œuvre des règles GloBE sera bientôt finalisé. Nous demandons aux responsables du Cadre inclusif du G20/OCDE sur l’érosion de la base d’imposition et le transfert des bénéfices (BEPS) de finaliser le Pilier Un, y compris les dossiers en suspens, de signer la Convention multilatérale durant la première moitié de 2023, et de terminer les négociations sur la règle d’assujettissement à l’impôt (RAI) dans le cadre du Pilier Deux, ce qui permettrait l’élaboration d’un instrument multilatéral pour faciliter l’application de la RAI. Nous nous emploierons à renforcer le programme sur la fiscalité et le développement à la lumière du Symposium ministériel du G20 sur la fiscalité et le développement qui a eu lieu en juillet 2022, et nous prenons acte de la feuille de route visant à suivre les progrès accomplis par les pays en développement dans le domaine de la réforme du système fiscal international. Nous reconnaissons les progrès accomplis dans la mise en œuvre des normes de transparence fiscale convenues à l’échelle internationale, notamment les efforts menés à l’échelle régionale, et nous accueillons favorablement la signature de la Déclaration de Bali (Déclaration de l’Initiative Asie) en juillet 2022. Nous nous réjouissons également de l’établissement du cadre déclaratif applicable aux crypto-actifs et des modifications à la Norme commune de déclaration, que nous considérons tous deux comme des additions essentielles aux normes mondiales relatives à l’échange automatique de renseignements. Nous demandons à l’OCDE de terminer les travaux concernant les solutions de mise en œuvre, y compris les possibles échéanciers, et nous invitons le Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales à faire fond sur son engagement et ses processus de surveillance pour veiller à ce que les deux solutions soient mises en œuvre par les juridictions concernées.
- Nous réitérons notre volonté de renforcer la résilience financière à long terme de l’architecture financière internationale, notamment en faisant la promotion de flux de capitaux durables et la mise en place de marchés financiers en devises locales. Nous accueillons favorablement la nouvelle position institutionnelle du FMI sur la libéralisation et la gestion des flux de capitaux, et nous nous réjouissons à l’idée de poursuivre les discussions avec les organisations internationales au sujet de la mise en place cohérente de cadres internationaux permettant de recourir à des mesures de gestion des flux de capitaux, tout en étant conscients de leur objectif initial. Nous espérons que de nouveaux progrès seront réalisés par le FMI pour opérationnaliser le cadre stratégique intégré et nous accueillons favorablement le rapport de la Banque des règlements internationaux (BRI) sur les cadres relatifs à la stabilité macrofinancière. Nous voyons d’un œil favorable la poursuite de l’exploration visant à savoir comment les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) pourraient être conçues pour faciliter les paiements transfrontaliers, tout en préservant la stabilité et l’intégrité du système monétaire et financier international. Nous sommes ravis de la conclusion fructueuse du G20 TechSprint 2022, une initiative menée conjointement avec le pôle d’innovation de la Banque des règlements internationaux, qui a contribué à alimenter le débat sur les solutions les plus pratiques et les plus viables de mettre en place des monnaies numériques de banques centrales. Nous réitérons notre volonté de maintenir un filet de sécurité financière mondiale robuste et efficace, avec pour pivot un FMI fort, fondé sur des quotes-parts et doté de ressources appropriées. Nous demeurons résolus à revoir le caractère adéquat des quotes-parts et à poursuivre le processus de réforme de la gouvernance du FMI dans le cadre de la 16e Révision générale des quotes-parts, et notamment à établir une nouvelle formule de calcul des quotes-parts d’ici le 15 décembre 2023. Nous prenons acte de la poursuite des discussions au sujet de la politique de majoration du FMI.
- [1]Nous nous engageons à aider tous les pays vulnérables à se rétablir ensemble et à se rétablir plus fort. Nous nous réjouissons des engagements se chiffrant à 81,6 milliards de dollars qui ont été pris par réaffectation volontaire de droits de tirage spéciaux (DTS) ou sous forme de contributions équivalentes, et nous demandons aux pays disposés et aptes à le faire de prendre des engagements supplémentaires afin que nous puissions atteindre l’objectif ambitieux de réunir des contributions volontaires totalisant 100 milliards de dollars américains à l’échelle mondiale pour les pays qui en ont le plus besoin. Nous nous réjouissons de l’opérationnalisation du Fonds fiduciaire pour la résilience et la viabilité qui vise à aider les pays à faible revenu, les petits États et les pays à revenu intermédiaire vulnérables admissibles à relever les défis structurels à plus long terme qui posent des risques macroéconomiques, y compris ceux engendrés par les pandémies et les changements climatiques. Nous nous réjouissons des contributions volontaires au Fonds fiduciaire pour la résilience et la viabilité et appelons les pays en mesure de le faire à prendre des engagements supplémentaires et à contribuer de façon opportune à ce fonds ainsi qu’au Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance afin que nous disposions d’un large bassin de donateurs pour répondre aux besoins de financement, en particulier par l’octroi de subventions. Nous sommes disposés à explorer les options viables qui pourraient permettre aux pays de réaffecter des DTS par l’intermédiaire de banques multilatérales de développement (BMD), tout en respectant les cadres juridiques nationaux et en veillant à préserver le statut d’instrument de réserve des DTS. Nous entendons explorer les façons de maximiser l’impact des BMD en matière de développement, notamment par des mesures d’optimisation du bilan et d’autres moyens potentiels. Nous nous réjouissons des premières délibérations qui ont eu lieu et exhortons les BMD à continuer d’examiner les options concernant la mise en œuvre, à même leurs cadres de gouvernance, des recommandations formulées par le G20 au terme de son examen indépendant des cadres d’adéquation des fonds propres des banques multilatérales de développement, et à présenter un compte rendu au printemps 2023. Cela permettra d’éclairer l’élaboration continue d’une feuille de route pour la mise en œuvre des recommandations, tout en préservant la viabilité financière des BMD à long terme, leurs cotes de crédits élevées et leur statut de créancier privilégié. Nous saluons le rapport final sur l’examen de l’actionnariat de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et attendons avec intérêt l’examen de l’actionnariat de 2025. Dans le contexte difficile actuel, nous réaffirmons notre volonté d’intensifier nos efforts pour mettre en œuvre le Cadre commun pour le traitement de la dette au-delà de l’Initiative de suspension du service de la dette, d’une manière prévisible, opportune, ordonnée et coordonnée. Nous nous réjouissons des progrès réalisés à cet égard, y compris de l’obtention d’assurances de financement pour la Zambie. Nous nous réjouissons de la conclusion du traitement de la dette du Tchad et nous encourageons la conclusion opportune du traitement de la dette de la Zambie d’ici le début de 2023. Nous encourageons également la conclusion du traitement de la dette de l’Éthiopie dans le cadre d’un programme soutenu par le FMI. Nous sommes préoccupés par l’aggravation de l’endettement dans certains pays vulnérables à revenu intermédiaire. Cette situation pourrait être redressée au moyen d’une coordination multilatérale entre tous les créanciers publics et les créanciers bilatéraux privés qui permettrait de prendre rapidement des mesures pour répondre aux demandes de traitement de la dette de ces pays. Nous insistons sur le fait qu’il est essentiel que les créanciers privés et les autres créanciers bilatéraux publics s’engagent à offrir des modalités de traitement de la dette qui soient au moins aussi avantageuses afin d’assurer une répartition équitable du fardeau conformément au principe de la comparabilité de traitement. Nous rappelons, de même, qu’il est particulièrement important que l’ensemble des intervenants, y compris les créanciers privés, déploient des efforts concertés en vue d’accroître la transparence de la dette. Nous saluons les efforts déployés par les prêteurs du secteur privé qui ont déjà fourni des données au portail conjoint de l’Institut de la finance internationale (IIF) et du référentiel de données de l’OCDE, et nous invitons les autres à en faire autant, à leur convenance.
- Face à des perspectives économiques et financières mondiales plus difficiles, nous insistons sur la nécessité de renforcer la résilience du système financier mondial et demandons au Conseil de stabilité financière (CSF) et au FMI de poursuivre leurs efforts de surveillance. Nous nous engageons à assurer la stabilité financière à l’échelle mondiale, notamment par la coordination continue des mesures stratégiques et par la mise en œuvre de normes internationales. Nous saluons le rapport final du CSF sur les stratégies de sortie dans le secteur financier et les stigmates laissés par la COVID-19, ainsi que ses conclusions sur les problèmes de stabilité financière à prévoir d’ici la fin de 2022. Nous appuyons vigoureusement les mesures stratégiques mondiales qui visent à accroître la résilience, en particulier celles destinées à contrer les effets de contagion transfrontaliers, notamment en remédiant aux vulnérabilités structurelles relevées dans l’intermédiation financière non bancaire (IFNB), dans une perspective systémique. À cet égard, nous saluons le rapport d’étape du CSF sur l’IFNB, qui contient des propositions de politiques pour traiter le risque systémique inhérent à l’IFNB, y compris aux fonds ouverts. Nous saluons également le rapport sur l’examen des pratiques relatives aux appels de marge conçu par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (CBCB), le Comité sur les paiements et les infrastructures de marché (CPIM) de la BRI et l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV). Nous appuyons la mise en œuvre de la feuille de route actualisée du CSF pour traiter les risques financiers liés au climat, qui complète la Feuille de route sur la finance durable du G20. Des données cohérentes à l’échelle mondiale sont nécessaires pour traiter efficacement les risques financiers liés au climat. Nous attendons avec intérêt les normes que le Conseil des normes internationales d’information sur la durabilité (ISSB) s’emploie actuellement à établir afin de favoriser la divulgation de renseignements financiers liés au climat qui soient à la fois fiables, comparables et uniformes à l’échelle mondiale, ainsi que ses travaux allant au-delà des questions climatiques, et nous saluons les efforts déployés en vue d’assurer l’interopérabilité des cadres de divulgation. Nous saluons le rapport d’étape du CSF sur les efforts déployés en vue d’assurer l’uniformité et la comparabilité des renseignements financiers liés au climat, ainsi que le rapport final sur les approches de surveillance et de réglementation des risques liés au climat. Nous saluons également le rapport du CSF et du Réseau des banques centrales et des superviseurs pour le verdissement du système financier (NGFS) sur l’analyse de scénarios climatiques par pays.
- Nous nous réjouissons des travaux menés par le CSF et des organismes internationaux de normalisation dans le but d’assujettir l’écosystème des cryptoactifs, y compris les cryptomonnaies dites stables, à une surveillance étroite ainsi qu’à une réglementation et à un contrôle rigoureux qui permettront d’atténuer les risques potentiels pour la stabilité financière. Nous saluons l’approche proposée par le CSF en vue d’établir un cadre de réglementation international complet pour les activités liées aux cryptoactifs fondé sur le principe suivant : même activité, même risque, même réglementation. Nous saluons également le rapport consultatif du CSF sur la révision de ses recommandations de haut niveau sur la réglementation, le contrôle et la surveillance des dispositifs de « cryptomonnaie stable ». Nous nous réjouissons du rapport de consultation du CSF sur la promotion d’approches internationales uniformes en ce qui concerne la réglementation et le contrôle des activités et des marchés liés aux cryptoactifs. Il est essentiel de sensibiliser le public aux risques, de renforcer les effets de la réglementation et de veiller à ce que les règles du jeu soient équitables pour tous, tout en tirant parti des fruits de l’innovation. Nous nous réjouissons des directives définitives du CPIM de la BRI et de l’OICV qui confirment que les Principes pour les infrastructures de marchés financiers s’appliquent aux dispositifs de cryptomonnaies stables d’importance systémique. Nous saluons le rapport consultatif du CSF sur l’atteinte d’une plus grande convergence dans le signalement des cyberincidents, et nous attendons avec intérêt le rapport final. Nous nous réjouissons des résultats de la deuxième phase de l’Initiative sur les lacunes en matière de données et continuerons à collaborer avec les partenaires afin de relever les défis restants. Nous saluons le plan de travail pour la nouvelle Initiative sur les lacunes en matière de données rédigé par le FMI, le CSF et le Groupe interagences de statistiques économiques et financières (IAG) en collaboration avec les membres participants. Nous demandons au FMI, au CSF et à l’IAG d’amorcer les travaux visant à combler ces lacunes et de faire rapport sur les progrès réalisés au second semestre de 2023, tout en ayant conscience que les objectifs sont ambitieux et que l’exécution devra tenir compte des capacités statistiques nationales, des priorités et de la situation propre à chaque pays, et qu’il faudra veiller à éviter les chevauchements et les doubles emplois à l’échelle internationale. Nous saluons les progrès accomplis relativement à l’examen des Principes de gouvernance d’entreprise du G20 et de l’OCDE, y compris le deuxième rapport et les consultations publiques en cours, et nous attendons avec intérêt de nouvelles mises à jour à ce sujet.
- Nous réaffirmons que le système commercial multilatéral (SCM) fondé sur des règles, non discriminatoire, libre, juste, ouvert, inclusif, équitable, durable et transparent, avec l'OMC en son centre, est indispensable pour faire progresser nos objectifs communs de croissance inclusive, d'innovation, de création d'emplois et de développement durable dans un monde ouvert et interconnecté ainsi que pour soutenir la résilience et la relance d'une économie mondiale mise à rude épreuve par la COVID-19 et les perturbations dans la chaîne d'approvisionnement mondiale. Nous convenons que la réforme de l'OMC est essentielle pour renforcer la confiance dans le SCM. Nous continuerons de garantir des règles du jeu équitables et une concurrence loyale afin que tout le monde puisse bénéficier d’un environnement favorable au commerce et à l'investissement. Nous notons l'importance de la contribution du SCM à la promotion du Programme des Nations Unies à l'horizon 2030 et de ses objectifs de développement durable. Saluant l'issue positive de la 12e Conférence ministérielle de l'OMC (CM12), nous nous engageons à tirer parti de cet élan positif et à le poursuivre en tenant des discussions actives, constructives, pragmatiques et ciblées sur la réforme de l'OMC afin d'améliorer l'ensemble de ses fonctions, y compris la réforme du mécanisme de règlement des différends, sur la voie menant à la CM13.
- Nous sommes déterminés à renforcer la coopération internationale en matière de commerce et d'investissement afin de résoudre les problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement et d'éviter les perturbations commerciales. Nous croyons que les politiques commerciales et climatiques/environnementales devraient se soutenir mutuellement, être compatibles avec les objectifs de l'OMC et contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable. Nous reconnaissons également l'importance d'une coopération internationale inclusive dans le domaine du commerce numérique. Nous reconnaissons la nécessité de promouvoir la valeur ajoutée au moyen d'investissements durables et inclusifs dans des secteurs hautement productifs tels que la fabrication en aval, le commerce numérique et les services, et de favoriser l'établissement de liens entre les investisseurs étrangers et les entreprises locales, en particulier les MPME. Nous prenons acte de l'initiative de la présidence indonésienne consistant à tenir des discussions sur la cohérence des politiques portant sur le commerce, l'investissement et l'industrie, et à continuer de traiter les questions liées à l'industrie dans le cadre plus large du processus du G20, le cas échéant.
- Nous reconnaissons l'importance de revitaliser les investissements dans les infrastructures d’une manière qui soit durable, inclusive, accessible et abordable. Nous approuvons le cadre volontaire et non contraignant du CMCI du G20 sur la meilleure façon de tirer parti de la participation du secteur privé pour accroître les investissements dans les infrastructures durables, qui tiendra compte des circonstances propres à chaque pays et qui s’ajoutera aux investissements provenant d'autres sources, notamment les investissements publics et les fonds fournis par les banques multilatérales de développement. Nous prenons acte du rapport final sur le Dialogue des investisseurs dans l'infrastructure du G20 de 2022. Afin d’améliorer l'inclusion sociale et de remédier aux disparités infranationales, nous approuvons la boîte à outils stratégiques du G20 et de l'OCDE sur la mobilisation de fonds et le financement d'investissements en infrastructures inclusifs et de qualité dans les régions et les villes qui a été mise au point avec l’aide de la Banque asiatique de développement. Nous prenons acte du rapport de conclusions préliminaires sur les approches tenant compte du genre dans la participation du secteur privé aux projets d'infrastructure, qui vise à promouvoir la prise en compte du genre dans le cycle de vie des infrastructures, et nous attendons avec impatience la parution du rapport final. Nous approuvons l'InfraTracker 2.0, qui permettra aux secteurs public et privé d'effectuer des investissements transformateurs dans les infrastructures après la COVID-19, en fournissant des renseignements sur les stratégies et les plans d'infrastructure à long terme. En vue de rétrécir le fossé numérique, nous approuvons le « recueil d'études de cas du G20 sur le financement des infrastructures numériques : enjeux, pratiques et innovations ». Nous approuvons les indicateurs relatifs aux investissements dans les infrastructures de qualité et la note d'orientation connexe, élaborés pour le G20, qui sont volontaires et non contraignants et qui tiennent compte des circonstances propres à chaque pays, et nous attendons avec intérêt de nouvelles discussions sur la manière dont ces indicateurs peuvent être appliqués. Nous saluons les progrès accomplis dans l'élaboration d'un éventuel nouveau modèle de gouvernance pour le Centre mondial de coordination en matière d’infrastructure (CMCI) et demandons que les principes devant guider le processus soient finalisés dès que possible.
- L'essor de l'automatisation et des technologies numériques a eu pour effet de refaçonner le monde du travail, présentant à la fois des possibilités et des défis. De plus, la pandémie de COVID-19 a exacerbé les inégalités qui existaient déjà dans de nombreux pays, et elle continue de toucher de manière disproportionnée les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés, les personnes en situation de handicap et les travailleurs migrants. Nous soulignons qu'il demeure de la plus haute priorité d'atténuer les effets néfastes des tendances actuelles sur le marché du travail, de réduire les inégalités tout en saisissant de manière efficace les possibilités qu'offrent l'automatisation et les technologies numériques et de promouvoir l'égalité des sexes. Nous restons attachés à la promotion d'un travail décent et à l'élimination du travail des enfants et du travail forcé.
- Nous réaffirmons notre engagement à soutenir la pleine inclusion des migrants, y compris des travailleurs migrants, et des réfugiés dans le contexte de nos efforts de relance, dans un esprit de coopération internationale et conformément aux politiques, législations et circonstances nationales, en assurant le plein respect des droits et des libertés fondamentales de chaque personne, quel que soit son statut migratoire. Nous reconnaissons également l’importance de prévenir les flux migratoires irréguliers et de lutter contre le passage de migrants clandestins, dans le cadre d’une démarche globale en faveur de migrations sûres, ordonnées et régulières, tout en répondant aux besoins humanitaires et en nous attaquant aux causes premières des déplacements. Nous appuyons le renforcement de la coopération entre les pays d'origine, de transit et de destination. Nous poursuivrons le dialogue sur les migrations et les déplacements forcés au cours des prochaines présidences.
- Nous restons attachés à une approche inclusive, équitable, durable et centrée sur les gens qui permet d'accroître la justice sociale et d'assurer un travail décent et une protection sociale pour tous. Nous poursuivrons nos efforts pour favoriser l'intégration des femmes, des jeunes et des personnes en situation de handicap dans tous les secteurs et à tous les niveaux, afin de créer un marché du travail ouvert à tous. Nous sommes résolus à promouvoir le développement durable des capacités humaines, des marchés du travail et de la productivité, y compris au moyen de programmes communautaires de formation professionnelle, à stimuler la création d'emplois grâce à l'entrepreneuriat, à habiliter les MPME et à accélérer nos efforts pour favoriser la protection de tous les travailleurs, y compris ceux du secteur informel, et apporter les changements nécessaires. Nous optimiserons notre approche en matière de perfectionnement des compétences afin de bien répondre aux besoins du marché du travail, avec la participation des partenaires sociaux. Nous accélérerons les progrès en vue de réaliser l’Objectif d’Antalya pour la jeunesse et d'offrir à tous une protection sociale universelle d'ici 2030.
- Nous sommes vivement préoccupés par le fait que les crises multidimensionnelles, notamment la pandémie de COVID-19, ainsi que l’absence de marge de manœuvre financière et l'accès inégal au financement et à la technologie, posent des défis importants pour la réalisation en temps voulu du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et du Programme d'action d'Addis-Abeba. Nous ferons preuve de leadership et prendrons des mesures collectives pour mettre en œuvre le Programme 2030, accélérer la réalisation des ODD d'ici 2030 et relever les défis liés au développement en donnant un nouvel élan au multilatéralisme, pour le rendre plus inclusif, et aux réformes visant à mettre en œuvre le Programme 2030.
- À cet égard, nous favoriserons une relance inclusive et durable et renforcerons la résilience de tous les pays en développement, y compris les petits États insulaires en développement du Pacifique et des Caraïbes et les pays les moins avancés, grâce à des mesures ambitieuses et concrètes. Nous réitérons également notre soutien continu à l'Afrique, notamment dans le cadre du Pacte du G20 pour l'Afrique et de l’Initiative du G20 pour le soutien à l’industrialisation en Afrique et dans les pays les moins avancés. Nous concentrerons nos efforts sur les MPME, la protection sociale adaptative, l'économie verte et l'économie bleue. Nous reconnaissons qu'il faut établir des partenariats pour promouvoir une coopération mutuellement avantageuse dans le domaine de la technologie et mettre en commun les bonnes pratiques, et qu'il est nécessaire d'investir dans des infrastructures inclusives et de qualité pour renforcer la relance et la résilience. Nous rappelons la nécessité de combler le déficit de financement en vue de la mise en œuvre du Programme 2030, grâce au renforcement des mécanismes de financement innovateurs, y compris les mécanismes de financement mixte, et nous soulignons l'importance de la transparence et de la responsabilité mutuelle. Nous prenons acte d'initiatives telles que la Coalition pour des infrastructures résistantes aux catastrophes et la Global Blended Finance Alliance (alliance mondiale pour le financement mixte), et nous accueillons favorablement la Plateforme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe. Nous attendons avec impatience la tenue d’un sommet fructueux sur les ODD en 2023.
- L’accès à l’éducation est un droit de la personne et un outil déterminant dans la réalisation d’une reprise économique inclusive et durable. Nous nous félicitons des résultats du Sommet sur la transformation de l’éducation. Et nous serons solidaires, en particulier avec les pays en développement, pour reconstruire des systèmes d’éducation plus résilients, axés sur la technologie, accessibles et efficaces qu’auparavant. Nous donnerons les moyens aux acteurs concernés, qu’ils soient membres ou non du G20, d’éliminer les obstacles à l’éducation, d’améliorer les environnements d’enseignement et d’apprentissage et de soutenir les transitions à tous les stades de l’éducation, en mettant l’accent sur les femmes et les filles. Nous soulignons également l’importance du mieux-être des apprenants dans leur préparation au travail et lorsqu’ils participeront et contribueront de manière constructive à la création d’une société plus équitable, inclusive et durable. Nous réaffirmons l’importance de l'éducation en vue du développement durable (EDD) et notre engagement envers l’ODD 4 pour assurer une éducation et une formation de qualité inclusive et équitable. Nous nous engageons à promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie à tous les niveaux dans le contexte de la nature évolutive du travail et nous encourageons l’établissement de partenariats à cet égard.
- Nous reconnaissons l’importance de la recherche et de l’innovation pour une utilisation durable des ressources dans divers secteurs, en particulier alors que se produisent des crises sanitaires, climatiques, alimentaires et énergétiques. Nous voyons d’un bon œil la collaboration en matière de recherche et d’innovation pour la conservation de la biodiversité et sa mise à contribution pour soutenir le développement durable, y compris la création d’une économie verte et bleue. Nous encourageons également les collaborations inclusives pour faire avancer la recherche et l’innovation ainsi que pour favoriser la mobilité internationale des chercheurs.
- Alors que les femmes et les filles continuent d’être affectées de manière disproportionnée par la pandémie de COVID-19 et différentes crises, nous réaffirmons notre engagement à placer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes au cœur de nos efforts pour une reprise inclusive et un développement durable. Nous nous engageons à mettre en œuvre la Feuille de route du G20 pour atteindre et dépasser l’objectif de Brisbane afin de favoriser l’inclusion financière et l’accès aux technologies numériques, notamment pour remédier à la répartition inégale des soins et du travail domestique rémunérés et non rémunérés, en mettant l’accent sur la réduction de l’écart de rémunération entre les sexes. Nous nous engageons envers l’élimination de la violence fondée sur le sexe, l’amélioration des services sociaux, de santé, de soins et d’éducation et l’élimination des stéréotypes de genre. Nous continuerons à favoriser l’égalité d’accès à une éducation inclusive et de qualité, notamment aux études en STIM, l’entrepreneuriat féminin par le biais des M/PME et l’accès à des postes de direction pour les femmes et les filles. Nous favoriserons la qualité de vie des femmes vivant en milieu rural et des femmes handicapées. Nous saluons le travail accompli par l’Alliance EMPOWER et son engagement auprès du G20, et nous appuyons la convocation d’une conférence ministérielle du G20 sur l’autonomisation des femmes.
- Nous réaffirmons l’importance du tourisme pour la reprise mondiale, et la nécessité d’adopter une approche communautaire pour reconstruire un secteur touristique plus inclusif, durable, résilient et axé sur les personnes. Nous reconnaissons qu’il est vital de renforcer la mobilité et la connectivité à l’échelle internationale et de faciliter les voyages post-Covid, le tout de manière sécuritaire, pour permettre la reprise du tourisme. Nous reconnaissons en outre que l’économie créative, qui va de pair avec l’économie du savoir, la créativité humaine et les droits de propriété intellectuelle, contribue à améliorer la résilience des collectivités touristiques locales et des MPME par le développement du capital humain, la transformation numérique, l’innovation, les partenariats public-privé, la préservation durable du patrimoine naturel et culturel et le financement novateur, et ce, tout en préservant leurs importantes valeurs commerciales et culturelles.
- Nous réaffirmons le rôle de la culture comme catalyseur et moteur de développement durable, et reconnaissons sa valeur intrinsèque, qui va au-delà de ses avantages sociaux et économiques. Nous nous engageons à élaborer des politiques qui s’appuient sur la diversité culturelle en tant que ressource pour assurer un mode de vie durable. Nous nous engageons également à promouvoir un écosystème inclusif et équitable à tous les niveaux qui valorise la contribution des personnes qui travaillent dans les secteurs de la culture, des arts et du patrimoine. Nous respecterons, protégerons et préserverons le patrimoine culturel de nos peuples, y compris celui des communautés locales et des peuples autochtones, le cas échéant. Nous soutenons les incitatifs publics et les investissements durables du secteur privé qui visent à renforcer l’économie culturelle. Nous sauvegarderons le patrimoine culturel, lutterons contre le trafic illicite de biens culturels et favoriserons la restitution de ces biens à leur propriétaire légitime/pays d’origine, conformément aux conventions de l’UNESCO et aux lois nationales pertinentes.
- Nous continuerons à donner l’exemple en renforçant et en mettant en œuvre nos obligations et nos engagements en matière de lutte contre la corruption, notamment par l’entremise d’instruments juridiquement contraignants, tout en renouvelant notre engagement en faveur de la tolérance zéro à l’égard de la corruption. Nous insistons sur l’importance de la transparence et de la responsabilité, tant pour le secteur public que pour le secteur privé, en tant qu’éléments essentiels de l’effort collectif de reprise. Nous soulignons le rôle important des vérifications, de la participation du public et de l’éducation pour prévenir et combattre toute forme de corruption. Nous nous rappelons nos engagements et exhortons tous les pays à criminaliser la corruption – y compris la corruption d’agents publics étrangers – et à prévenir, combattre et déceler la corruption, à enquêter sur celle-ci, à entamer des poursuites au besoin et à infliger les sanctions qui s’imposent. Nous continuerons à déployer des efforts pour renforcer la coopération internationale et les cadres juridiques afin de lutter contre les crimes économiques, ce qui comprend la corruption liée au crime organisé et au blanchiment d’argent, notamment par l’entremise des initiatives et réseaux existants tels que GlobE et le Réseau d’experts du G20 sur l’interdiction d’admission. Nous échangerons des renseignements sur les mesures prises pour criminaliser la corruption étrangère et mettre en œuvre des lois sur la corruption étrangère conformément à l’article 16 de la CNUCC, et espérons accroître la participation à la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption. Nous réaffirmons notre engagement à refuser d’accueillir les auteurs d’actes de corruption et leurs actifs, conformément aux lois nationales. Nous reconnaissons également l’importance d’atténuer le risque de corruption dans tous les secteurs. Nous renforcerons notre engagement auprès des parties prenantes telles que le monde universitaire, la société civile, les médias et le secteur privé, et nous encouragerons leur participation active, notamment pour promouvoir une culture de l’intégrité.
- Nous reconnaissons qu’il est nécessaire que la communauté internationale redouble ses efforts pour lutter efficacement contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération. Nous réaffirmons notre engagement à donner suite aux priorités stratégiques du Groupe d’action financière (GAFI) et des organismes régionaux de style GAFI afin de mener une action mondiale pour contrer ces menaces. Nous saluons l’initiative du GAFI de promouvoir la mise en œuvre de normes internationales sur les actifs virtuels, en particulier la « règle d’acheminement », et la transparence de la propriété effective, et nous reconnaissons leur rôle dans la lutte contre la corruption systémique et les crimes environnementaux, qui ont de graves répercussions sur les économies et les sociétés. Nous soutenons les travaux entrepris par le GAFI pour renforcer les efforts déployés à l’échelle mondiale en vue de saisir les produits de la criminalité et de restituer les fonds aux victimes et aux États, conformément aux cadres nationaux. Nous encourageons tous les membres du G20 à renforcer leur collaboration pour adopter et mettre en œuvre les normes du GAFI.
- Nous saluons les efforts de la présidence indonésienne pour rassembler un large éventail de propositions nationales et de collaborations internationales coordonnées provenant de membres du G20, de pays invités et d’organisations régionales et internationales. Ces éléments sont présentés dans le document intitulé « Mesures du G20 pour assurer une reprise forte et inclusive », qui est joint en annexe. Nous appelons à d’autres actions concrètes pour donner plus d’élan et d’impact aux efforts de la communauté internationale pour assurer une reprise collective vigoureuse.
- Nous nous félicitons des résultats obtenus par les participants à divers groupes de travail et réunions ministérielles du G20. Nous remercions l’Indonésie pour sa présidence, pour son organisation réussie du Sommet des dirigeants du G20 à Bali, ainsi que pour sa contribution au processus du G20. Nous nous réjouissons à l’idée de nous retrouver en Inde en 2023, au Brésil en 2024 et en Afrique du Sud en 2025.
Nous remercions les organisations internationales, notamment les Nations Unies et ses institutions spécialisées, le Groupe de la Banque mondiale, le FMI, l’OCDE, la Banque asiatique de développement, l’ERIA, la CEPI, la Banque européenne d’investissement, le GGGI, l’OACI, l’AIE, le FIE, le FIDA, l’OIT, l’IRENA, la FAO, le CSF, Gavi, le Fonds mondial, l’AIEA, la Banque islamique de développement, l’UIT, le Medicine Patent Pool, SEforAll, l’OPEP, le FEM, le PAM, l’OMS, l’OMC, la CNULD, la CNUCED, le DAESNU, le PNUD, la CEE-ONU, la CESAP, l’UNESCO, la CCNUCC, l’initiative Global Pulse des Nations Unies, ONU Habitat, l’UNICEF, l’ONUDI, l’UNOPS, ONU Femmes, l’OMT des Nations Unies et les groupes de mobilisation du G20 (W20, L20, T20, S20, Y20, SAI20, P20, C20, B20 et U20) pour leurs précieuses contributions et recommandations stratégiques.
[1] Nous notons qu'un membre a des points de vue divergents sur les questions de dette au paragraphe 33, et a souligné l'importance du traitement de la dette par les créanciers multilatéraux comme les BMD.