Le premier ministre Justin Trudeau a fait aujourd’hui la déclaration suivante à l’occasion du Mois national de l’histoire autochtone :
« Aujourd’hui, en cette première journée du Mois national de l’histoire autochtone, nous célébrons les cultures, les langues, le savoir, les récits et les traditions des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Les peuples autochtones sont les intendants et les gardiens des terres et des eaux du Canada depuis toujours, et leurs enseignements et contributions considérables ont aidé à faire du Canada le pays que nous connaissons aujourd’hui.
« Ce mois offre une occasion de commémoration et de célébration, mais nous devons également souligner l’héritage du colonialisme qui persiste de nos jours. Les douloureuses vérités que sont les déplacements, l’assimilation forcée et les autres injustices perpétrées contre les Premières Nations, les Inuits et les Métis au Canada ont encore des conséquences sur ces peuples aujourd’hui. Le gouvernement du Canada est déterminé à faire face à ce lourd héritage et à cheminer sur la voie de la réconciliation. Nous le faisons notamment en donnant suite aux 94 appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation et en répondant aux appels à la justice du rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
« Nous avons atteint un jalon important de ce cheminement au printemps, lorsque la Loi prévoyant la constitution d’un conseil national de réconciliation, qui donne suite à l’appel à l’action 53,a reçu la sanction royale. Une fois sur pied, le Conseil devra notamment jouer un rôle important afin d’assurer le suivi et l’évaluation des efforts déployés pour avancer la réconciliation et la mise en œuvre des appels à l’action et d’établir des rapports à ce sujet. La réconciliation est un cheminement fondamental que nous devons réaliser ensemble afin de favoriser la guérison et de corriger les erreurs du passé.
« Nous mettons en œuvre le plan d’action quinquennal pour concrétiser les objectifs de la Loi concernant la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Ce plan, élaboré en collaboration avec des partenaires autochtones, se veut une feuille de route des mesures à prendre pour accroître l’autodétermination et la reconnaissance des droits des peuples autochtones au Canada. Le gouvernement fédéral et ses partenaires autochtones souhaitent favoriser la vigueur, la vitalité et la prospérité des communautés autochtones, et ce, pendant des générations.
« De plus, le gouvernement fédéral travaille en collaboration avec ses partenaires afin de créer une société plus sûre et plus équitable pour les peuples autochtones au Canada. Dans le cadre de ces efforts, nous travaillons avec des partenaires pour mettre à l’essai une alerte robe rouge, un système qui enverra un avis à la population lorsqu’une femme, une fille, une personne bispirituelle ou une personne de diverses identités de genre autochtone disparaît. Grâce à de nouvelles mesures proposées dans le Budget 2024, nous offrons également de nouveaux fonds afin de soutenir les efforts des peuples autochtones pour se réapproprier, revitaliser, maintenir et renforcer les langues et les cultures autochtones. Nous accordons aussi un soutien permanent au Bureau de l’écran autochtone pour que les peuples autochtones puissent continuer de raconter leurs histoires. Ces initiatives s’ajoutent au travail important que nous faisons pour créer des emplois, mettre en valeur les ressources et offrir des débouchés économiques aux peuples autochtones par le biais du Programme de garantie de prêts pour les Autochtones. Ce travail est essentiel si nous voulons renouveler nos relations avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis de manière qu’elles reposent sur la reconnaissance des droits, le respect et un partenariat de nation à nation. Ensemble, nous continuerons de progresser vers cet objectif.
« Tout au long du mois, pendant que nous célébrerons les cultures et les réalisations des peuples autochtones du Canada, j’invite tous les Canadiens à en apprendre davantage sur les Premières Nations, les Inuits et les Métis et à réfléchir à notre devoir collectif consistant à bâtir un avenir meilleur et plus inclusif. »